Un soupçon de poison est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Indices
Ruelle
- Corps de femme - Cadavre de femme. Bien habillée, très pâle, environ 45 ans. La cause de la mort n'est pas claire, mais elle a les yeux exorbités et semble s'être étouffée.
- Corps d'homme - Le cadavre d'un inconnu, apparemment un vagabond. Vêtements miteux sentant l'alcool. L'odeur putride du cadavre n'est pas due à l'ancienneté du décès. Aucun signe de la cause de la morte, mais les yeux sont exorbités.
- Gouttes de liquide noir - Gouttelettes d'un étrange liquide noir. Dégage la même odeur qu'un remède.
- Petite fiole de verre - Fiole de verre portant les traces du même liquide noir que celui situé près du corps d'homme. Pas d'étiquette.
- Sac vide - Sac de femme vide. Apparemment assez coûteux, broderie au fil d'or. Contient seulement un registre froissé mentionnant l'adresse d'un marchand : 39 rue Saint-Dominique.
- Vomi sanglant - Mare de vomi et de sang. On a l'impression qu'elle a vomi ses entrailles.
Échoppe
- Bouteille de remède - Identique à la bouteille trouvée sur le lieu du crime, à ceci près que celle-ci est scellée. On ne peut discerner la couleur de son contenu.
- Déclaration du marchand - Yoann Alban : Semble indifférent au fait que sa patronne, madame Beaudry, ne soit pas encore arrivée. Alban est incapable de dire si la bouteille provient de sa boutique car elle n'a pas d'étiquette. A fourni deux adresses : son chimiste, dont l'atelier se trouve 24 rue du Gros Caillou et un apothicaire appelé Samuel Maran, 5 quai d'Orsay.
- Remèdes et toniques - Divers remèdes et tonifiants.
- Sacs - De nombreux sacs à vendre, dont certains assez chers. Semblent utiliser la même technique de broderie au fil d'or que celui de la morte.
Boutique d'apothicaire
- Déclaration de l'apothicaire - Samuel Maran : Semble en plein désarroi. Déclara que la bouteille trouvée sur le lieu du crime provient de la boutique de madame Beaudry. Atterré par le fait que la concurrence utilise des ingrédients bon marché pour réduire les prix. Point intéressant : déclare que quelqu'un consommant une trop grande quantité du tonifiant de Beaudry risque d'en mourir.
- Livres et journaux de chimie - Diverses publications de chimie et de médecine. De longues lectures en perspective.
- Mortier et pilon - Mortier et pilon servant à écraser des ingrédients. Dégagent la même odeur forte de remède. Utilisés récemment.
- Remèdes - Toutes les bouteilles semblent avoir été fabriquées avec soin à la main. Elles dégagent une forte odeur d'herbe et de tonifiants.
- Ustensiles - Des bouteilles, flacons et autres récipients vides. Le genre de matériel dont se servirait un chimiste pour préparer un remède. L'apothicaire a beaucoup travaillé.
Atelier
- Carnet - Un carnet rempli de formules chimiques et de recettes de remèdes. Quelques-unes ressemblent à des mélanges faciles à allonger à l'aide de sucre.
- Déclaration du chimiste - Nicolas Rochet (employé de la victime) : Assez agressif. Ne se soucie guère de madame Beaudry, dont il s'agit bien du cadavre. Elle n'est pas venue travailler aujourd'hui, ce qui semble ravir son chimiste. Suspect, car il cherche à travailler avec l'apothicaire Maran. Lien possible.
- Lettre de Samuel Maran - Une lettre de Samuel Maran à madame Beaudry :
"Madame Beaudry, nos dernières conversations ont été déplaisantes, pour l'un comme pour l'autre. Pour vous prouver ma bonne volonté, veuillez trouver ci-joint toute une nouvelle préparation que je vous propose d'essayer. Je suis certain qu'elle vous plaira encore plus que le mélange habituel. Au plaisir, Samuel Maran." |
- Mortier et pilon - Un autre mortier accompagné de son pilon. Semblent avoir été utilisés récemment. Dégagent une odeur sucrée.
- Ustensiles - Nombreux ustensiles à vendre, y compris tout ce qui peut être nécessaire à la préparations de tonifiants.
Dialogue
- Eugène-François Vidocq: On a trouvé une femme empoisonnée dans une ruelle proche de la berge, vers les Invalides. Cette affaire s'annonce corsée, mon ami.
Échoppe
- Yoann Alban (Employé de madame Beaudry vendant objets et tonifiants): Mmh... C'est le sac de ma patronne, madame Beaudry, mais elle n'est pas encore arrivée. Quand au flacon... On vend beaucoup de tonifiants sans étiquette... Nicolas, notre chimiste, saurait s'il vient d'ici. Vous pouvez aussi demander à Samuel Maran, l'apothicaire. Il vend le même remède. Je vais vous noter les adresses, mais surtout ne le dites pas à madame Beaudry. Entre elle et Samuel... on ne peut même plus appeler ça de la haine.
Boutique d'apothicaire
- Samuel Maran (Le docteur): Ce n'est pas l'un de mes remèdes. Vous voyez le bouchon ? J'y appose une marque pendant l'inventaire. S'il n'y a pas de marque, il vient de chez madame Beaudry. Cette voleuse dilue ses tonifiants avec d'autres substances pour en réduire le prix. Ça nuit à mes affaires ! Et ceux qui abusent de ce produit courent à une mort certaine !
Atelier
- Nicolas Rochet (Chimiste, ancien employé de madame Beaudry): Oui, ce flacon vient de chez madame Beaudry, je les reconnaîtrai entre mille. Dieu merci, cette mégère n'est pas là aujourd'hui. Elle me paie misère et j'en ai plus qu'assez ! Le citoyen Maran m'a fait une meilleure offre. Il faut juste que je me prépare un peu de tonifiant. Alors, si vous permettez...
Galerie
Conclusion
Identité du coupable et résumé de l'affaire
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Le meurtrier était Samuel Maran, l'apothicaire jaloux du succès de madame Beaudry. Résumé de l'affaire |