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« Une Amazone se bat pour la Révolution ! Nos lecteurs se rappellent sûrement l'incroyable Théroigne de Méricourt, qui mène régulièrement les foules lors d'événements révolutionnaires.[...] Saluons les efforts de cette femme hors du commun ! »
– Le Journal de Paris parlant de Théroigne, 1793.[src]

Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt (1762 – 1817), de son vrai nom Anne-Josèphe Terwagne, était une femme politique française, héroïne de la Révolution française.

Jeanne d'Arc du XVIIIe siècle, Théroigne de Méricourt se distinguait par des habits singuliers pour l'époque, préférant porter sa tenue de cavalier, un chapeau d'homme et ses pistolets.[1]

Biographie

Débuts

Après avoir vécu à Paris où elle tenta une carrière de chanteuse d'opéra, Théroigne rejoignit le mouvement révolutionnaire peu après la prise de la Bastille en 1789. Elle prit alors le nom d'Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt et assista régulièrement aux séances de l'Assemblée nationale depuis les galeries, même lorsqu'elle fut déplacée de Versailles à Paris[1].

Marche des femmes

« Citoyennes ! Nous sommes réunies afin que le roi nous entende ! Pas de violences, mais faites-lui voir comment vie le peuple ! Nous parlons au nom des affamés ! De ceux qui tremblent de froid ! Nous parlons au nom de Paris ! Les rois et les nobles ne paient pas l'impôt, c'est nous seules qui en portons le fardeau ! Nous devons en finir, citoyennes ! »
– Théroigne, 5 octobre 1789.[src]
ACU La marche des femmes

Théroigne à la marche des femmes

Le 5 octobre 1789, Théroigne, portant sabre et pistolet, fut à la tête du cortège qui alla à Versailles pour ramener le « boulanger, la boulangère et le petit mitron ». Elle et les autres femmes furent protégées des Templiers par une équipe d'Assassins dont faisait partie Arno Dorian sur le chemin jusqu'à la porte de Paris[2].

Elle présenta les revendications du peuple à Marie-Antoinette, qu'elle dévisagea avec mépris. Habillée en « amazone d'écarlate et de panache de geai », portant une paire de pistolets et le sabre qui lui fut offert après la prise de la Bastille, Théroigne, plus connue à Paris sous le nom de « la Belle Liégeoise », de « l'Amazone rouge » ou de « la furie de la Gironde », tenait un salon rue du Boulay, où on retrouvait Sieyès, Camille Desmoulins, Pétion, Brissot, Fabre d'Églantine, Romme, admirateur et amoureux transi qu'elle affectionna particulièrement, et d'autres encore[3].

Le roi Louis XVI fut alors contraint de s'installer à Paris avec sa famille et d'y déplacer également l'Assemblée nationale.[2]

Redirection des vivres

« Cela fait plus d'un mois que je suis ce groupe. Ils volent des chariots un peu partout dans la campagne. Les gens pensent que les paysans accumulent les vivres pour faire monter les prix, mais c'est faux. L'Assemblée ne m'a pas crue lorsque j'ai affirmé que d'autres œuvraient dans l'ombre. Elle a préféré résoudre le problème en imposant un prix du blé. Mais j'ai découvert qui manigançait tout ça : madame Flavigny »
– Théroigne à Arno Dorian, été 1792[src]

Méricourt quitta Paris en 1790 et fut arrêté par les Autrichiens, qui la relâchèrent ensuite. Elle regagna Paris en 1792 et renoua des liens avec la cause révolutionnaire. Son incarcération avait accru sa notoriété et elle fut invitée à s'exprimer au club des Jacobins.

Au cours de l'été 1792, Théroigne mit au jour une conspiration orchestrée par des Templiers qui entendaient semer le chaos en affamant les citoyens de Paris, les montant les uns contre les autres. Retraçant les activités du groupe pendant plus d'un mois, elle fut conduite à Flavigny, une femme qui avait pris l'apparence d'une couturière pour mener à bien ses opérations. Théroigne présenta ses conclusions à l'Assemblée nationale, mais celle-ci ne la crut pas, ce qui obligea la révolutionnaire à agir par elle-même.[4]

Résolue à éliminer les agents de Flavigny, Théroigne se rendit à une adresse qu'elle avait identifiée dans le quartier de l'Hôtel-de-ville, non sans avoir laissé un message aux Assassins. En entrant dans l'immeuble, elle se retrouva en infériorité numérique, mais fut sauvée par l'apparition opportune des Assassins. Ensemble, ils éliminèrent les hommes de Flavigny et récupérèrent la nourriture volée, après quoi Théroigne informa les Assassins de l'emplacement de Flavigny, les chargeant d'éliminer la Templière.[4]

Raid contre les Jacobins

« Il y a eu la déclaration des droits de l'homme... qu'en est-il de ceux des FEMMES ? »
– Théroigne, 29 juillet 1794.[src]

En 1793, elle soutint ardemment Brissot et les Girondins, ce qui lui valut d'être agressée et battue par un groupe de Jacobins. Après la chute de Maximilien de Robespierre, chef des Jacobins et secrètement un Templier, Méricourt s'allia à une équipe d'Assassins pour prendre la tête d'une troupe de révolutionnaires assaillant le club des Jacobins, entraînés dans la chute le lendemain de l'exécution de Robespierre. Là ils tuèrent les derniers chefs du mouvement politique qui tentèrent de fuir la capitale[5].

Galerie


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