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Les Templiers français constituent la branche de l'Ordre des Templiers basée en France. C'est un Ordre puissant qui enclencha notamment la Révolution française dans le but de réaffirmer le contrôle sur le peuple et donc sur le pouvoir gouvernemental du pays, tout cela après un coup d'état interne à l'organisation[1].

Le Rite français fut, à l'instar d'autres branches anciennes de l'Ordre des Templiers, créé sur les cendres de l'Ordre des Templiers originel, peu après l'exécution de Jacques de Molay, dernier Grand Maître connu publiquement[1]. C'était l'un des Rites les plus puissants, un de ceux qui envoya créer de nouvelles branches de l'Ordre dans le Nouveau Monde, comme celle implantée en Louisiane française et dirigée par Madeleine de l'Isle, Rite qui prit la succession spirituelle des Templiers caribéens. L'influence du Rite français se ressentait dans toutes les colonies françaises, comme au Canada français avec des hommes influents dans l'administration (Charles Gabriel Sivert)[2] ou plus tard à Saint-Domingue pendant la Révolution haïtienne (Jean-Louis Villatte)[3].

Histoire

Purge des Templiers français

« Leurs illusions anarchiques sont aussi virulentes que la peste, et encore plus tenaces. Nous ne triompherons pas ce soir. Mais si tu te hâtes, notre Ordre peut être sauvé »
– Jacques de Molay à son conseiller, 13 octobre 1307.[src]
ACU La tragédie de Jacques de Molay 12

Jacques de Molay arrêté

La période faste que connut l'Ordre pendant près de deux siècles fut brutalement interrompue vers la fin du XIIIe siècle. En 1307, l’Ordre avait été considérablement affaiblit par la nouvelle Confrérie des Assassins et ses alliés. Servant sans le savoir la cause des Assassins, le roi Philippe le Bel de France conspira contre les Templiers et s’assura que l’Église les condamne pour hérésie. Le 13 octobre, des assassins déguisés en mercenaires lancèrent un assaut contre leur base, le temple de Paris. Conscient du danger dans lequel il se trouvait, le Grand Maître Jacques de Molay ordonna à son conseiller de cacher le précieux Codex Pater Intellectus et l'épée d'Éden dans leur crypte secrète. Cet assaut mena à l'arrestation de pas moins de cent trente-huit Templiers, y compris de Molay. Au cours de la décennie qui suivit, le maître assassin Thomas de Carneillon mena une purge implacable des Templiers en Europe,[1] résultant en l'abandon de l'Europe continentale par ces derniers, qui s'enfuirent en Grande-Bretagne.[4]

ACU La tragédie de Jacques de Molay 13

De Molay sur le bûcher

Dès lors, le Grand Maître comprit que l’organisation ne pourrait survivre qu’en étant officiellement démantelée. En 1314, persuadé que la pérennité de l’Ordre prévalait sur la vie d’un seul homme, il consentit au sacrifice ultime. Mais en se laissant conduire au bûcher, le Grand Maître réussit non seulement à sauver la vie de ses frères Templiers et de leurs alliés, mais aussi à convaincre leurs ennemis que l’Ordre allait périr avec lui.[1]

Peu de temps avant sa mort, Jacques de Molay choisit neuf de ses hommes de confiance et les envoya parcourir le monde pour diffuser le savoir des anciens. Grâce à cela, les Templiers purent continuer d’influencer l’Humanité dans l’ombre des personnages historiques les plus puissants et poursuivre leur quête ancestrale : aider l’Humanité à atteindre le summum de ses capacités grâce aux progrès techniques et scientifiques[5][1].

Chasse aux fragments d'Éden

Au XVIe siècle, les Templiers français se firent dérober un butin précieux ainsi qu'un Suaire d'Éden cachés dans la salle des coffres de leur quartier général à Paris par deux Assassins français : Nicodémus et Florine.[6]

Affaires dans les Colonies

Au XVIIIe siècle, le Rite français participa activement aux recherches de Fragments d'Éden de la Première Civilisation, initiées au début du siècle par le Grand Maître Laureano de Torres y Ayala[7] et reprises par l'Ordre du Rite Britannique en tête de file avec à leur tête le Grand Maître Reginald Birch[2]. C'est surtout au Mexique que se tourna les efforts du Rite français, notamment en invitant mademoiselle Madeleine de l'Isle de la Nouvelle-Orléans à rejoindre l'Ordre et à fonder un Rite dans sa colonie natale dont elle deviendra Grand Maître, afin de pouvoir poursuivre des recherches fructueuses sur un site maya appelé Chichén Itzá[8].

Lancement de la Révolution

Pendant les troubles importants de la Révolution française, le gros des forces du Rite français se concentra en métropole, alors qu'un complot avait largement éclaté avec l'assassinat du Grand Maître François de la Serre à Versailles en 1789, commandité par un membre exclu, François-Thomas Germain, qui prit le contrôle de l'Ordre et le mena dans une direction nouvelle plus radicale. Germain avait découvert des décennies plus tôt ll'héritage de Jacques de Molay et voyant que l'Ordre des Templiers stagnait et s'enlisait dans une forme de décadence fit en sorte de ramener dans la direction originelle l'organisation pour retrouver sa puissance d'antan, notamment avec le complot contre de la Serre comme coup d'envoi[9]. En effet, l'orfèvre et ses partisans provoquèrent la Révolution, dans le but caché était de dissoudre la monarchie et d'instaurer une République, c'est-à-dire "donner le pouvoir au peuple français", alors qu'en réalité l'Ordre contrôlait le peuple et tirait les ficelles en coulisses. Jusqu'à la fin de la Terreur, en 1794, les membres éminents de l'Ordre furent éliminés, en passant par Maximilien de Robespierre, avec qui prit fin le spectre de cette période, puis Germain lui-même, achevé par l'Assassin Arno Dorian après avoir tué la prétendante au titre de Grand Maître Élise de la Serre[1].

Mais comme l'avait prédit Germain, sa mort ne signifierait pas la fin du Rite français, car d'autres poursuivrait son œuvre. Ainsi quelques années après, des Templiers français profitèrent des désordres de la rébellion des esclaves en Haïti pour tenter de s'emparer du contrôle de la colonie, à l'instar de Jean-Louis Villatte, un agent du Rite et militaire français de la République française qui fut néanmoins refoulé par les Assassins haïtiens en 1801[3].

Membres notables

Conservateurs

Extrémistes

Alliés

Autres


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