Sur la piste de Johnson est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique de Connor Kenway, revécue en 2012 par Desmond Miles à travers l'Animus.
Description
Connor se rendit à Boston dans l'espoir de trouver un moyen d'arrêter William Johnson, qui comptait acheter les terres de son village.
Dialogue
- Connor: Nous vivons une période agitée. L'alliance fragile entre la couronne et ses sujets se dégrade chaque jour. Et dans les coulisses des deux camps, les Templiers avancent leurs pions en attendant leur heure... L'histoire nous enseigne qu'ils cherchent à imposer l'ordre en contrôlant le pouvoir. Mais comment comptent-ils procéder ici ? Qui les soutient ? Quels plans ont-ils déjà mis en œuvre ? Je dois le comprendre. Ce n'est qu'en connaissant l'ennemi que je pourrais l'arrêter.
Achilles retrouva Connor au sous-sol du manoir.
- Achilles: Connor. Tu as un moment ?
- Connor: Bien sûr.
- Achilles: Regarde ça.
- Connor: C'est quoi ?
- Achilles: Un sheng biao. Une dague à corde, si tu préfères. L'un des nombreux plans que Shao Jun avait remis à...
Connor planta la dague dans le mur.
- Connor: Pardon.
- Achilles: Mmmh... Il va falloir t'entraîner.
On frappa à la porte.
- Connor: Kanen'tó:kon ?
- Kanen'tó:kon: Oui, mon ami.
- Connor: Qu'est-ce qui t'amène ? Le village est menacé ?
- Kanen'tó:kon: Pas encore.
- Connor: Comment ça ? Qu'est-il arrivé ?
- Kanen'tó:kon: Des hommes nous ont demandé de partir. Ils disent que les terres seront bientôt vendues, que la Confédération a accepté. Nous avons tenté de dissuader.
- Connor: Vous devez refuser !
- Kanen'tó:kon: On ne peut s'opposer au sachem. Mais je partage ton avis. Nous devons garder nos terres.
- Connor: Qui est cet acheteur ? Sais-tu qui est derrière tout ça ?
- Kanen't:kon: Son nom est William Johnson.
- Connor: Où est ce Johnson ?
- Kanen'tó:kon: À Boston, pour faire les préparatifs de la vente.
- Connor: Vente ? C'est un vol.
- Achilles: Prudence, Connor. Ces gens sont très puissants.
- Connor: Que voudrais-tu que je fasse ? J'ai promis de protéger mon peuple.
- Achilles: Si tu tiens à t'engager dans cette voie, va voir Sam Adams, à Boston. Il pourra t'aider.
Connor prit la hache de Kanen'tó:kon et la planta dans le pilier du manoir.
- Achilles: Qu'est-ce que tu fais ?
- Connor: Quand mon peuple part en guerre, il plante une hache dans un poteau avant de combattre. Quand le danger est écarté, il la retire.
- Achilles: Tu aurais pu faire ça sur un arbre !
Connor fit route pour Boston, à la recherche de Samuel Adams.
- Revere: Sam, les sanctions et les protestations ne suffisent plus. Il nous faut agir. Et on ne va pas se contenter de tes écrits enflammés.
- Samuel: Je comprends parfaitement votre frustration. De votre côté, comprenez ma réticence à agiter le nid de frelons.
- Revere: Les Tories nous piqueront de tout manière. Autant que ce soit pour la cause.
- Samuel: Ah ! Connor. Te revoilà ! Que viens-tu faire à Boston ?
- Connor: Te voir.
- Samuel: Si vous le permettez, mes amis ?
Samuel et Connor marchèrent un moment.
- Samuel: Merci, Connor. Cette conversation allait prendre mauvaise tournure. Dis-moi, que puis-je faire pour toi ?
- Connor: J'ai besoin de ton aide pour trouver William Johnson.
- Samuel: Je vois. Je dois me rendre chez des gens qui devraient pouvoir te renseigner. Tu n'as qu'à m'y accompagner. Je suis heureux de voir que les gens se dressent enfin contre l'injustice...
- Connor: Mais tu possèdes une esclave.
- Samuel: Surry ? J'honore mes convictions, mon ami. Elle n'est plus esclave, je l'ai affranchie... Du moins aux yeux de la loi. Aux yeux des gens, ce n'est pas si simple. Il est tragique que malgré nos progrès, nous nous accrochions à ces pratiques barbares.
- Connor: Alors combats-les, Sam.
- Samuel: Nous devons d'abord défendre nos droits. Une fois cette bataille gagnée, nous aurons le loisir d'aborder les autres points.
- Connor: À t'entendre, vous subissez les mêmes brimades que les esclaves. C'est faux.
- Samuel: Dis-ça à mon voisin, obligé de loger des troupes britanniques. Ou à mon ami qui a fermé boutique car son commerce irritait la Couronne. Ces gens ne sont pas plus libres que Surry.
- Connor: Tu me donnes des excuses, pas de solutions. Les gens devraient tous être égaux. En même temps.
- Samuel: Certains devront attendre. Il faut faire des compromis, Connor, même si cela paraît injuste. Si l'on essaie de résoudre tous les problèmes en même temps, au final, on n'en résout aucun.
Ils assistèrent à une dispute entre un homme et un collecteur d'impôts.
- Stéphane: Hé ! Cette maison est à moi quoi qu'en disent les "percepteurs" ! Si ces larves du parlement veulent me mettre dehors, qu'ils traversent la mare et viennent le faire eux-mêmes !
- Percepteur: La loi nous donne raison ! Ouvrez cette porte ou ces hommes vont l'enfoncer !
Stéphane déversa le contenu de son pot de chambre sur le percepteur.
- Soldat: Assez ! Défoncez la porte !
- Samuel: À chaque coin de rue, tu verras mes propos confirmés, Connor.
- Connor: Continue seul, je te retrouverai à l'endroit convenu.
Connor aida Stéphane à se défendre.
- Stéphane: Justice est faite. J'attends leurs congénères de pied ferme.
- Connor: Ça va aller ?
- Stéphane: Oh, oui. J'en ai vu d'autres. Malgré leurs dents et leurs griffes, ces renards se battent comme des chiots. Merci, mon ami. Je t'offrirais bien une bière, mais on m'attend ailleurs.
Connor s'en alla au lieu du rendez-vous.
- Samuel: Connor ! Voici des gens qui partagent nos idées. Le propriétaire de ce bel établissement, William Molineux, et le vaillant cuisinier de sa nouvelle entreprise, Stéphane Chapheau.
- Stéphane: Ah, Connor et moi venons de donner une leçon à des collecteurs d'impôt venus m'importuner chez moi !
- William: Ces collecteurs se font de plus en plus pressants. Il nous faut réagir, Samuel.
- Samuel: Il faut que le peuple se rassemble. Il faut faire comprendre aux habitants de Boston qu'ils ne sont plus seuls. La colère gronde sur les quais en ce moment, les citoyens empêchent le débarquement du thé britannique. Tous les regards convergent sur cette scène...
- Stéphane: Un Bostonien privé de son thé a tout d'une bête féroce !
- William: William Johnson supervise le trafic de ce thé. Un de ses hommes est venu me voir avec ça. Naturellement, j'ai refusé, mais ce thé sort des bateaux, comme le timbre en témoigne. Vu qu'il en réclame une fortune, il doit se faire un joli bénéfice au passage.
- Connor: Où puis-je le trouver ?
- William: Je n'en ai aucune idée.
- Samuel: Pourquoi cherches-tu cet homme, Connor ?
- Connor: Il a l'intention d'acheter les terres où se trouve mon village sans le consentement de mon peuple.
- Samuel: Cette acquisition est sans doute financée par le profit de ses activités de contrebande. Cette taxe sur le thé fait l'affaire des contrebandiers. Je parie que les hommes qui perçoivent l'impôt vendent aussi le thé. Toute scène réclame un spectacle et je crois en connaître le texte. Connor, retourne sur les quais et assure-toi que ce thé est détruit. S'il te faut de l'aide, reviens nous voir.
- Stéphane: Bonjour, Connor. Ce thé a été introduit illégalement à Boston par les hommes de Johnson. Si tu vois certaines de ces caisses, tâche d'empêcher leur livraison. Et ces maudits collecteurs d'impôt sévissent toujours. Ils ont besoin d'un leçon, hein ?
Une fois dehors, Connor bouscula un autre percepteur.
- Percepteur: Ah, c'est pas vrai.
L'homme renversa son thé, avant de prendre la fuite. Connor se rendit ensuite sur les quais et détruisit les caisses de thé.
Conséquences
Connor détruisit le thé de contrebande, s'engagea dans la libération de Boston et entrava aux revenus de Johnson.