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« ''Arno : "Le peuple se bat pour ce qui lui est dû. Liberté, Égalité..."
Trenet: Oui, tu aurais raison si nous ne cherchions pas qu'à équilibrer une balance. Mais la réalité est bien plus complexe. »
– Arno et Trenet débattant sur la Révolution française, 1792.[src]

Sophie Trenet était une Maître Assassin membre du Conseil des Assassins français durant la Révolution française. Elle fut également dramaturge, essayiste et auteure de pamphlets, et combattit avec passion pour la liberté des classes opprimées.[1]

Biographie

Sous les ordres de Mirabeau

Beylier: "Il n'a pas tort, Honoré. Cette trêve avait été conclue avec le Grand Maître de la Serre."
Trenet: "Et cela fait deux ans qu'il est mort ! Quel que soit leur nouveau chef, je suis certaine qu'il ne se tourne pas les pouces."
– Trenet et Beylier inquiets de la reprise des activités templières, 1791.[2]

On ne sait presque rien de la vie de Trenet avant qu'elle n'ait rejoint le Conseil des Assassins dirigeant la Confrérie à Paris. À l'approche de la Révolution, le Conseil s'efforça de maintenir la paix en concluant une trêve avec les Templiers français par l'intermédiaire de leur Grand Maître, François de la Serre.[2]

Lorsque de la Serre fut assassiné peu après, le Conseil partit du principe que la trêve allait toujours être respectée. Néanmoins, en 1791, lorsqu'Arno Dorian leur apporta la preuve que le Templier Charles Gabriel Sivert extorquait de l'argent aux nobles à des fins inconnues, Trenet et ses confrères mesurèrent leur erreur et donnèrent l'autorisation à Arno de traquer les meurtriers de de la Serre.[2]

Toutefois, le zèle d'Arno le fit poursuivre certaines cibles sans le consentement du Conseil. Trenet et ses confrères en furent scandalisés, mais le Mentor Mirabeau calma la situation. Ces tensions empirèrent lorsqu'Arno amena sa compagne Templière Élise de la Serre au cœur du quartier général des Assassins situé sous la Sainte-Chapelle. Mirabeau y vit une opportunité de faire renaître la trêve de ses cendres, mais Trenet et le reste du Conseil s'opposèrent à cette idée.[2]

En avril 1791, Pierre Bellec, ayant vécu l'appel à la paix de Mirabeau comme une trahison envers les Assassins, empoisonna ce dernier. Suite à un affrontement face à Arno, Bellec perdit la vie, privant la Confrérie de deux de ses membres, après quoi Trenet hérita de la présidence du Conseil.[2]

À la tête du Conseil

« Tu n'as cessé de désobéir aux ordres du Conseil, tu as traqué des cibles sans sa permission et foulé aux pieds le Crédo à chacun de tes pas [...] À la lumière de ces actes, je n'ai d'autre choix que... de demander un vote d'expulsion. »
– Trenet sur le point Arno de la Confrérie, 1793.[src]
ACU Sophie Trenet Guillaume Beylier Arno

Trenet chargeant Arno de détruire les lettres écrites au roi par Mirabeau

Suivant la mort de Mirabeau, le Conseil découvrit l'existence de ses correspondances avec le roi Louis XVI. Afin d'éviter que ces lettres ne tombent entre les mains des Templiers, Trenet envoya Arno les trouver et les détruire au palais des Tuileries. Bien qu'il ait accompli sa mission, Arno persista à localiser François-Thomas Germain et ses complices, ce que le Conseil lui avait formellement interdit de faire.[2]

Au retour de l'exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793, le Conseil réprimanda Arno pour ne pas avoir suivi leur directives. Trenet demanda son expulsion, donnant notamment pour exemple la raison même de son appartenance à la Confrérie, de nature purement personnelle, et manque fréquent du respect du Credo, éliminant ses cibles selon son seul gré. Avec l'accord d'Hervé Quemar et de Guillaume Beylier, Trenet bannit Arno de la Confrérie des Assassins.[2]

Elle joua notamment un grand rôle dans l'avènement de la Seconde République.[1]

Note

  • Trenet parlait couramment l'arabe, comme le prouve sa conversation avec Bellec durant la cérémonie d'intronisation d'Arno Dorian.

Galerie


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