- Haytham Kenway: "N'oublie jamais ce qui s'est passé ici."
- Achilles Davenport: "Je n'oublierai pas. Mais le monde l'oubliera."
- – Haytham Kenway épargnant Achilles Davenport au terme du conflit, 1763.
La purge des Assassins coloniaux fut un grand coup porté par le Rite colonial de l'Ordre des Templiers à l'encontre de la Confrérie coloniale des Assassins.
Les Templiers, à la recherche d'un moyen de pénétrer le Grand Temple, se mirent en quête d'éliminer toute menace que représentaient leurs pires ennemis dans leur mission. Il en résulta l’annihilation de tous les Assassins de ces régions à part leur Mentor, Achilles Davenport, qu'Haytham épargna à la condition qu'il cesse à jamais toutes ses activités d'Assassin.
Par la suite, une quinzaine d'années plus tard, malgré son refus initial, Achilles accepta de former et d'éduquer le jeune Mohawk — et ironie du sort, le fils caché du Grand Maître Templier — Ratonhnhaké:ton en tant qu'Assassin et en fit un guerrier redoutable qui se donna pour mission d'éliminer tous les membres du Rite colonial, ce qu'il réussit à faire en une dizaine d'années en parallèle de la Révolution américaine. Puis la Confrérie des Assassins dans les colonies renaquit petit à petit de ses cendres.[1]
Histoire
Origines
La Confrérie des colonies fondée par les Assassins Achilles Davenport et Jean de la Tour était déjà implantée durablement en Amérique du Nord depuis la fin des années 1740, alors que les Templiers n'avaient que quelques hommes sur place dans les colonies de chaque empire colonial, comme Lawrence Washington en Virginie, Rafael Joaquín de Ferrer au Mexique ou encore Charles Gabriel Sivert au Canada français. Mais déjà dans cette partie du monde les deux factions se livraient à une chasse au trésor avec notamment deux artéfacts des Précurseurs, à savoir la boîte des Précurseurs et le Manuscrit de Voynich, qui permettaient de localiser des temples de la Première Civilisation à travers le monde.[2]
Lorsque le Templier Haytham Kenway arriva au Nouveau Monde en 1754, il s'attela aussitôt à former un rite local et indépendant, dédié à la traque des Assassins et à la localisation du Grand Temple. Un conflit ouvert se déclara entre les Templiers et les gangs des Assassins, conflit qui s'intensifia avec la guerre de Sept Ans.[2]
Trahison de Shay Cormac
En 1755, l'Assassin colonial Shay Cormac fut envoyé à Lisbonne chercher un Fragment d'Éden. Il découvrit le temple des Précurseurs sous la capitale portugaise, lequel renfermait un étrange artefact. En le ramassant, Shay déclencha involontairement un séisme, causé par l'Arbre d'Éden lié à l'objet. Traumatisé par le tremblement de terre dévastateur auquel il avait échappé de justesse, Shay rentra au Domaine Davenport régler ses comptes avec Achilles. Constatant très vite que ses confrères ne voulaient reconnaître leur échec, Shay prit la fuite en possession du Manuscrit mais chuta dans la baie gelée du Domaine, blessé par balle par son ancien ami, Liam O'Brien.[2]
Shay fut recueilli par le colonel George Monro, qui lui offrit une place temporaire en intérim au sein de l'Ordre. L'Assassin renégat aida ses nouveaux alliés à reprendre des colonies aux Français et aux Assassins, éliminant Le Chasseur et Kesegowaase dans leurs propres fiefs. Avant de succomber à ses blessures suite à l'assaut contre ce dernier, Monro légua sa chevalière à Shay, qui fut alors intronisé par le Grand Maître Haytham Kenway.[2]
Au cours des trois années qui suivirent, Shay diminua la flotte des Assassins à bord de son Morrigan. Il fit notamment s'échouer l'Experto Crede, navire d'Adewalé, que Shay acheva à la Vieille Carrière. Autres bâtiments détruits par le Morrigan : le Gerfaut, propriété du Chevalier de la Vérendrye, et la Forteresse-Cyclone, vaisseau amiral des Assassins.[2]
En 1760, la Confrérie coloniale déjà bien réduite – ayant perdu le contrôle de New York – trouva l'emplacement d'un deuxième temple dans l'océan Arctique, et les Templiers leur emboitèrent le pas. Achilles apprit à ses dépens l'origine de la tragédie de Lisbonne lorsque lui-même déclencha un séisme sous la banquise canadienne.[2]
Liam périt des suites d'une mauvaise chute et Haytham piégea Achilles près du Morrigan. Les deux hommes s'engagèrent dans un duel à l'épée, mais Shay supplia Grand Maître d'épargner son ancien Mentor. Faisant confiance à son meilleur élément, Haytham laissa la vie à Achilles mais logea une balle dans sa jambe, blessure qui l'handicapera pour le restant de ses jours.[2]
Derniers combats
En 1763, trois ans après les événements survenus dans l'Arctique, les Templiers lancèrent un dernier assaut contre le Domaine Davenport, anéantissant les derniers membres de la Confrérie, mais épargnèrent toutefois Achilles et Robert Faulkner, à condition que le Mentor abandonne définitivement ses activités.
D'autres Assassins échappèrent à la purge malgré les efforts des Templiers, tels que Benjamin Tallmadge[3] et Pierre Bellec, lequel était parti pour la France avant l'attaque.[4] Achilles vécut six ans en ermite dans son manoir avant que Ratonhnhaké:ton, le fils caché d'Haytham, ne toque à sa porte et ne vienne redonner un nouveau souffle à la Confrérie.[3]