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« Tu crois que c'est la première fois que ça se produit ? Que c'est la première fois que les Assassins ont dû éliminer leur dirigeant ? Tu penses vraiment que c'est la première fois que la Confrérie a dû renaître de ses cendres ? Non. Masyaf, Monteriggioni, les colonies d'Amérique... Ça s'est déjà produit, et nous nous sommes relevés, plus forts que jamais. Mais cette fois... On s'est égarés, Arno. On s'est enlisés dans la politique et les révolutions. Nous ne sommes pas une nation, mais une armée. Et dans une armée, pactiser avec l'ennemi revient à trahir. »
– Pierre justifiant sa trahison à Arno, 1791.[src]

Pierre Bellec (1741 – 1791) était un Maître Assassin franco-canadien, ancien caporal de la milice coloniale française, ayant opéré durant la Révolution française.

Quelque temps avant 1789, il devint membre du Conseil de la Confrérie française des Assassins.

Biographie

Jeunesse

Né en Nouvelle-France en 1741, Bellec rejoignit la milice coloniale française à 16 ans. Il servit avec vaillance durant la guerre de Sept Ans et se distingua notamment à la bataille de Fort Bull.[2] Il découvrit l'existence des Assassins et rejoignit la Confrérie coloniale au cours du conflit. Devenu caporal, il prit soin de ne pas gravir les échelons de la hiérarchie, estimant qu'il avait plus de valeur pour la Confrérie en tant que soldat quelconque.[1]

Durant la guerre, les Templiers lancèrent une purge contre les Assassins coloniaux, durant laquelle Bellec put témoigner du caractère impitoyable de ses ennemis. Il dit avoir vu les Templiers massacrer des villages entiers dans le seul but de tuer un unique Assassin.

Arrivée en France

En 1762, Bellec quitta la milice et se rendit en France, échappant de justesse à la purge coloniale. Il s'installa à Paris, où il devint Maître Assassin et membre du Conseil. Il recruta et forma un certain Charles Dorian en tant qu'Assassin.

En décembre 1776, Charles fut assassiné au palais de Versailles par le Templier Shay Cormac.[3] Au cours des vingt années qui suivirent, Bellec se fit, à plusieurs reprises, volontairement incarcérer car il cherchait des symboles spécifiques inscrits sur les murs d'une prison parisienne, qu'il devait localiser pour la Confrérie.[2]

Rencontre d'Arno Dorian

En 1789, Pierre rencontra Arno Dorian, le fils de Charles, arrêté injustement et incarcéré à la Bastille pour le meurtre de François de la Serre. Bellec raconta l'histoire des Assassins et des Templiers au jeune homme et l'entraîna pendant deux mois à l'escrime. Il découvrit également qu'Arno possédait la Vision d'aigle de manière naturelle car il avait détecté sur les murs de la cellule les fameux symboles que Bellec cherchait depuis des années. Cependant ce don avait besoin d'être développé et le mentor du jeune homme allait l'y aider[2].


La prise de la Bastille

ACU Embastillé 15

Les parisiens se révoltant devant la Bastille

Le 14 Juillet 1789, l'Assassin et son apprenti s'entraînaient encore qu'ils entendirent une foule en tumulte au dehors. Ils virent le peuple de Paris révolté prendre d'assaut la forteresse après avoir récolté des armes aux Invalides. Alors que les gardiens de prison ouvrirent les cellules pour sécuriser les prisonniers, Arno et Bellec en profitèrent pour prendre la poudre d'escampette. Ils gagnèrent le sommet de la forteresse et, après avoir tué les gardes qui leur barraient le chemin, Pierre proposa au jeune homme de rejoindre la Confrérie. Mais Arno déclara qu'il voulait réparer ses erreurs seul et que leurs chemins se séparaient ici. L'Assassin lui donna tout de même un médaillon spécifique et lui dit que le jour où il serait enclin à les rejoindre, il trouverait les Assassins grâce à cet objet[2].


Formation d'Arno

ACU Renaissance 08

Bellec donnant sa lame secrète à Arno Dorian

Arno Dorian se décida finalement à venir trouver les Assassins et passa devant le Conseil qui l'intégra en tant qu'apprenti. Ce fut à Bellec de le former, ce qui paraissait naturel dans la continuité des choses. Le maître Assassin le forma pendant deux ans, lui enseignant tout ce qu'il savait, dont la philosophie du Credo, que Bellec appliquait à la lettre. Puis le jeune Dorian acheva sa formation et Bellec le guida jusqu'à sa première cible, un notable du non de Charles-Gabriel Sivert, un Templier qui dirigeait un réseau de trafiquants pour leur Ordre et qui de plus était un des meurtriers de François de la Serre, Grand Maître victime d'un renversement de pouvoir.

Bellec suggéra à Arno de se laisser tuer après avoir assassiné sa cible en pleine foule, ce qui permettrait de laisser un message puissant à leurs ennemis et à la population, comme le faisaient autrefois les Assassins Levantins avant les réformes d'Altaïr. Mais Arno décida de procéder à sa manière. Après cela, les deux hommes ne collaborèrent plus étroitement[2].


Tentative de réforme

Pierre Bellec était souvent en désaccord avec les décisions du Mentor des Assassins, Mirabeau. Le point culminant de cette opposition arriva quand Arno amena son amante Élise de la Serre — une Templier — dans le quartier général des Assassins pour convaincre le Conseil de l'aider. Malgré le fait que la plupart des Assassins étaient outrés que le jeune Dorian bravait et violait le Credo en mettant la Confrérie en danger par ses actes insensés, Mirabeau essaya de tempérer en acceptant d'aider l'héritière de l'Ordre des Templiers français.

À partir de ce moment-là, Bellec prit la décision qu'il fallait réformer la Confrérie qui était devenue fragile à cause de dirigeants faibles comme Mirabeau qui était trop tolérant et qui souhaitait conserver des trêves avec l'ennemi. Comme les Assassins Italiens, les Levantins et plus récemment les Assassins Coloniaux, tous avant eux, Pierre Bellec pensait qu'il fallait dissoudre la Confrérie française pour qu'elle puisse renaître de ses cendres, plus puissante qu'avant.

Ainsi, le Maître Assassin s'arrangea pour être invité chez Mirabeau. Pierre essaya une dernière fois de raisonner le Mentor mais ce dernier avait prit sa décision. Ils burent du vin et Bellec mit du poison dans la coupe du Mentor, un poison fréquemment utilisé par les Templiers qu'il s'était procuré sous la menace chez un apothicaire.

Après avoir bu sa coupe, le Mentor se douta de quelque chose mais il était trop tard. Pierre scella le sacrifice de Mirabeau en prononçant "Repose en paix" et s'enfuit. Plus tard, Arno Dorian, qui enquêtait toujours sur les comploteurs Templiers, se rendit chez le Mentor avec Élise mais il le retrouva dans son lit, mort empoisonné. Arno mena les investigations et, malgré que tous les indices menaient logiquement à un Templier en tant qu'hypothétique meurtrier, comme l'avait prévu Bellec, son ancien disciple arriva jusqu'au bout de la piste.

Arrivés à la Sainte-Chapelle, sur l'île de la Cité cette fois-ci, Arno laissa Élise en bas et entama l'ascension de l'édifice religieux. Au sommet, il avait enfin atteint le meurtrier qui se retourna, et découvrit avec effroi que c'était Bellec. Ce dernier justifia ses actes, expliquant la faiblesse de la Confrérie qui allait à sa perte et sa volonté de la rendre plus forte et que les Assassins et Templiers ne pourraient jamais coopérer vraiment, qu'ils seront toujours ennemis mortels et que rien ni personne, même pas Mirabeau, ne pouvait réellement changer les choses. Il invita même son ancien disciple à le rejoindre dans son projet et l'aider à sauver leur organisation ensemble. Arno n'était bien sûr pas d'accord et essaya de le raisonner, ce qui ne fit qu'enrager Pierre. Un duel à l'épée s'engagea, faisant rage entre les deux Assassins sans merci. Ils traversèrent plusieurs vitraux, jusqu'à chuter tout en bas, sur le sol de la chapelle. Finalement, le jeune Assassin prit le dessus et essaya de forcer son ancien maître à se rendre. C'est alors que Bellec sortit son pistolet et visa Élise qui était là à les observer. Pierre déclara que finalement ce n'était pas Mirabeau qui avait corrompu l'esprit d'Arno mais cette "putain" des Templiers et assura qu'elle causait la confusion chez lui et que s'il l'éliminait, son élève reviendrait à la raison, mais il ne put pas tirer, car ce dernier lui progeta une lame fantôme dans le bras. Après une dernière passe d'arme, Bellec fut vaincu, à terre. Il pressa son ancien disciple de le tuer rapidement, s'il avait encore des convictions et aussi qu'il recommencerait à essayer de tuer Élise sinon. Alors Arno lui enfonça sa lame secrète dans le corps, le tuant ainsi, puis il lui ferma les yeux en prononçant "Repose en paix".[2]

Héritage

D'après Shaun Hastings, Pierre Bellec et sa vision des choses aura toujours fait débat auprès des historiens de la Confrérie sur le fait qu'il avait raison ou tort.[2]

Caractère

« Pour sauver la Confrérie, je réduirai Paris en cendres. »
– Pierre dans ses derniers instants

Grisonnant et acariâtre, ne se laissant pas faire, Pierre était plus radical que les autres Assassins. Il critiquait souvent la réserve de Mirabeau. Sympathisant des Jacobins, il avait un sens de l'humour plutôt cru. Il croyait en la Confrérie avec la passion d'un soldat, mais avait une vue plutôt simpliste et fanatique de sa philosophie.

Ses méthodes pouvaient être extrêmes. Il était farouchement opposé à l'idée d'une paix entre les Assassins et les Templiers, pensant qu'en pactisant avec l'ennemi, cela revenait à trahir la Confrérie. Son extrémisme le poussa à empoisonner Mirabeau, qu'il jugeait trop faible. Malgré sa brutalité et son meurtre, il se voyait comme le successeur d'illustres Assassins tels qu'Altaïr Ibn-La'Ahad, Ezio Auditore ou encore Connor Kenway[2].

Malgré son attitude brutale, il avait un profond respect pour Arno Dorian, comme celle qu'il avait eue pour son père. Il admettait cependant que l'Assassin était trop facilement influençable, notamment par le peuple[2].

Note

  • À en croire ses propos, sa grand-mère était belge.


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