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« Certains disent que les Taínos ont complètement disparu. Mais nous ne disparaîtrons jamais. Notre combat continue. »
Opía Apito au sujet de la survie de son peuple, 1716.[src]

Opía Apito (vers 1695 – NC) était une membre de la Confrérie caribéenne des Assassins d'origine taïno, ainsi que la chef de cellule des Îles Caïman au début du XVIIIe siècle.

Élevée au sein du peuple de sa mère, elle n'a jamais connu son père, un Espagnol[1].

Biographie

Jeunesse et fuite

Alors qu'elle avait douze ans, son village a été attaqué par les Espagnols. L'essentiel de sa communauté fut tué ou emmené. Opía fut la seule à réussir à prendre la fuite. Elle survécut en se cachant pendant près d'une décennie.

Alors qu'elle avait un peu plus de vingt ans, elle fut engagée par les Assassins, en tant que guide, et fut bientôt admise dans leurs rangs. Elle pratiquait une approche typiquement taïno de la stratégie, préférant prendre quelque chose à l'ennemi plutôt que le blesser, afin qu'il soit ensuite hanté par le souvenir de ce qu'il avait perdu. Mais on sait que les Assassins ne répugnent pas à la violence[1].

Chef de bureau

Fidèle à son nom, une fois promue au poste de chef du bureau des Assassins, elle constitua un agile et très efficace bureau "fantôme" près des îles Cayman, pratiquement indécelable. Elle ne laissa ni archives, ni descendants, ni trace dans l'histoire[1].

Traque de Lucia Márquez

En 1715, le pirate Edward Kenway vint la rencontrer pour la prévenir qu'elle était en danger par sa faute, ayant vendu des informations sur la Confrérie aux Templiers. Pour faire amende honorable, Kenway l'aida à traquer Lucia Márquez, une agent des Templiers agissant dans les Antilles. Les deux Assassins la filèrent sur plusieurs îles avant de la rattraper à bord de son navire et de l'éliminer au large de Isla de Pinos[1].

Notes

  • Son nom, qu'elle s'est peut-être choisi, est un amalgame des mots taïnos signifiant "éternité" et "fantôme". Elle prétendait descendre en ligne directe de Hatuey, guerrier qui avait tenu tête aux Espagnols au XVIe siècle. Elle fonda son existence sur une devise, "Aji aya bom", qui signifie "plutôt la mort que l'esclavage".
  • Des rumeurs attribuent sa paternité à l'explorateur Alejandro Ortega de Márquez, ce qui en ferait la demi-sœur de Lucia Márquez.
  • Elle avait la curieuse particularité de parler d'elle au pluriel.

Galerie


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