Olympe de Gouges (7 mai 1748 – 3 novembre 1793), née Marie Gouze était une dramaturge, actrice et activiste politique française sous la Révolution, connue pour son engagement envers la cause des femmes et de l'abolition de l'esclavage.
Biographie[]
Même si elles étaient présentes lors d'un certain nombre d'événements clés de la Révolution, les femmes n'avaient pas la même considération ni la même influence politique que les hommes. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen n'accorda pas les droits qu'elle promettait aux femmes, qui n'obtinrent le droit de vote qu'un siècle et demi plus tard. Afin de protester, Olympe rédigea une Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne en 1791, précisant que les femmes étaient nées libres et égales en droit aux hommes. Malgré son message fort, il fut décrié comme étant une "parodie".
De Gouges fut guillotinée en 1793, en pleine Terreur parce qu'elle critiquait le régime en place et pour son affiliation avec les Girondins. Après son exécution, sa tête fut confiée à Marie Tussaud, qui fut chargée de sculpter un masque mortuaire pour Olympe.
Cependant, LeNôtre, un capitaine protégeant la Sainte-Chapelle était amoureux d'Olympe depuis longtemps, et il vola la tête de De Gouges à Tussaud. Il la plaça dans un coffre qu'il cacha à la Conciergerie. Il cacha également la tête de Jacques-Pierre Brissot, pour le compte de Lemaitre, un politicien ayant joué un rôle important dans la chute des Girondins.
Plus tard, l'Assassin Arno Dorian déroba la clé à LeNôtre et ramena les têtes à Marie Tussaud.