Nous souhaitons parlementer est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Edward Kenway, revécue en 2013 par un chercheur d'Abstergo Entertainment à travers l'Animus.
Description
De retour à Nassau, Edward assista à l'arrivée de la marine britannique et du capitaine Woodes Rogers, qui vint proposer le pardon du Roi à chaque pirate.
Dialogue
- Anne: On essaie de donner forme à ses sentiments ?
- Edward: Juste une lettre à ma femme. Même si elle a sûrement arrêté de les attendre.
- Anne: Oh. Ton cœur est trop dur. Il faudrait l'attendrir.
- Rackham: Faudrait surtout durcir ce qu'il a de mou.
- Anne: Très drôle, et ce qu'il a de dur t'intéresse à ce point, monsieur Rackham ?
- Rackham: Tu voudrais connaître mes secrets, ma jolie fleur ?
- Anne: Oh, oui. Donne-moi un petit indice, hein ? Ou alors un gros, si tu sais faire preuve de droiture.
- Rackham: Donne-moi ta main.
- Anne: Oh !
- Edward: Qui a tiré ?
- Rackham: Peut-être bien ces navires qui entrent au port.
- Edward: Nom de Dieu.
Edward se rendit près de la plage.
- Rackham: Eh ben, qu'on me pende haut et court. Ce vieux George s'est finalement lassé de nos espiègleries. Et la face de carême ?
- Edward: C'est le capitaine Woodes Rogers. Et j'ai pas vraiment envie qu'il me voie.
- Rogers: Nous souhaitons parlementer avec ceux qui se sont proclamés gouverneurs de cette île ! Charles Vane, Ben Hornigold et Ed Thatch ! Veuillez vous approcher, je vous prie.
- Rackham: Ah... encore ce pardon royal.
- Edward: Mais qu'est-ce que fait Hornigold ?
- Rackham: Lâche ! Sale pourri !
- Edward: Qu'est-ce qu'ils mijotent ?
- Rogers: Je vous remercie de ce chalereux accueil, capitaine Hornigold. Je m'attendais à un premier contact plus délicat.
- Hornigold: Ne confondez pas décorum et déférence, gouverneur. Je suis impatient d'entendre vos propositions, mais rien n'a été décidé, je vous l'assure.
- Rogers: Votre franchise dépasse tout ce que j'attendais venant d'un pirate. Je vous garantis que tous ceux qui m'écouteront seront bien traités.
- Chamberlaine: Gouverneur Rogers. Prenez votre mal en patience, ces bandits ne tarderont pas à vous montrer leur vraie nature.
- Rogers: Calmez-vous, commodore Chamberlaine. J'ai promis au capitaine Hornigold que nous nous montrerions équitables.
- Chamberlaine: Ça ne vous apportera rien de bon ! Les hommes de son calibre souillent allègrement la réputation de Sa Majesté aux quatre coins du Nouveau Monde. Le roi veut qu'on les éradique, non qu'on les cajole.
- Rogers: Est-ce la grand-place ?
- Hornigold: Ce qui s'en rapproche le plus.
- Rogers: Incroyable. Elle est aussi sale qu'un chenil. Veuillez appeler vos hommes, capitaine Hornigold.
- Hornigold: Rackham ! Vane ! Le gouverneur vient vous voir. Ramenez Burgess et Cockram !
- Chamberlaine: Déployez-vous, soldats ! Investissez ce cloaque comme si vous y étiez nés !
- Rogers: Certes, mais le roi s'est montré plutôt inefficace en la matière, n'est-ce pas ? Et jusqu'à aujourd'hui, toutes ses tentatives ont échoué.
- Chamberlaine: Soyez prudent lorsque vous mentionnez Sa Majesté, gouverneur. Vous êtes ici sous ses ordres.
- Rogers: J'ai mes méthodes, commodore, et j'attends de vous que vous les appliquiez à la lettre ! Dispersez-vous, allez. Faites place aux émissaires du roi !
- Chamberlaine: Décampez, tas de chiens ! Remuez-vous !
- Rogers: Notre unique but est de traiter avec les maîtres de cette communauté. Tous les autres peuvent retourner à leurs occupations dans les meilleurs délais !
- Chamberlaine: Allez ! Ouste ! Déguerpissez !
- Rogers: Commodore Chamberlaine, veillez à ce que soient regroupés tous les marchands, maçons et charpentiers des environs, et ce dès cet après-midi. Cette forteresse a grand besoin de réparations.
- Chamberlaine: Nous devrions confisquer les armes, gouverneur. Faire comprendre à ces misérables pirates qu'on ne badine pas avec les émissaires du roi.
- Rogers: Je n'ai pas l'intention d'attiser l'animosité, commodore. Quoique nous soyons bien équipés, ils sont nettement supérieurs en nombre. La persuasion demeure sans conteste notre meilleur atout.
- Chamberlaine: Foutaises, gouverneur. Nous devrions couler tous les navires qui n'arborent pas le pavillon royal. Un autre comportement témoignerait d'une faiblesse coupable.
- Rogers: Silence, commodore ! C'est moi que le roi a nommé gouverneur, et à ce titre, c'est à moi seul que revient le droit de décider. Ai-je été clair, monsieur ?
- Chamberlaine: Aye, sir. Vos ordres sont clairs comme le cristal.
Ils arrivèrent au fort.
- Soldat: Voici les cartes, Commodore. Nous sommes en position.
- Hornigold: Le gouverneur Rogers pense pouvoir faire des hommes de ces macaques. Pas moi. Retournez à votre poste et attendez mes ordres.
Edward infiltra le fort.
- Rogers: … promettant et déclarant par la présente, que tout un chacun des pirates qui se soumettront avant le 5 septembre de l'an de grâce 1718 par devant l'un de nos secrétaires de la Grande-Bretagne ou de l'Irlande, ou par devant quelque gouverneur ou sous-gouverneur de quelques unes de nos plantations au-delà des mers... jouiront de notre gracieux pardon pour les actes de piraterie qu'ils auraient pu commettre avant le 5 du mois de janvier prochain, de quelque nature qu'ils soient et considérés comme tels aux yeux et aux lois de la Couronne. Nous enjoignons et commandons très expressément à tous les amiraux, capitaines et officiers de mer, comme à tous les gouverneurs et commandants de nos forts, châteaux ou autre places dans nos plantations, ainsi qu'à tous autres officiers, civils ou militaires, de se saisir de tout pirate qui refusera ou négligera de se soumettre conformément à la présente.
Edward déroba les plans du commodore.
- Rogers: J'espère que vous laisserez la prudence vous guider, messieurs, et que vous saurez accepter le pardon du roi dans les plus brefs délais. Car tant que vous refuserez, chacun d'entre vous demeurera confiné à Nassau. Croyez bien que je le regrette, mais à défaut de procès public, ce pardon est votre meilleur parti.
- Chamberlaine: Le gouverneur se montre bien trop poli, bande de chiens. Le choix qui se présente est simple : acceptez la protection royale, ou nous raserons cette ville jusqu'à ses fondations avant de vous pendre haut et court.
- Rogers: Assez, commodore Chamberlaine. Nous sommes des messagers, pas des tortionnaires. Pour l'instant.
Rogers et Chamberlaine retournèrent dans leurs quartiers, et les pirates s'en allèrent.
- Vane: Oh, merci, mon sire ! Dieu vous garde !
- Hornigold: La chance nous ouvre enfin ses bras, les gars. On devrait accepter ce pardon et sauver ce qu'il nous reste de dignité.
- Vane: Oh, pas moi. Plutôt la potence que de se rendre à ce merdeux !
- Hornigold: Réfléchis, Vane ! Nous avions une occasion exceptionnelle, une chance de partir de rien pour former un gouvernement, constitué et dirigé par des visionnaires. Mais deux ans nous ont suffi pour tout gâcher. Je ne referai jamais une telle erreur.
- Cockram: Il dit la vérité. Et vous refusez de l'entendre.
- Burgess: Adieu, bande d'ivrognes au crâne de bois ! Je viendrai vous voir pendus.
- Vane: Et moi, je vous ferai la peau ! Maudits chiens. Il me faut à boire.
Conséquences
Woodes Rogers et Peter Chamberlaine débarquèrent à Nassau pou y offrir le pardon du Roi, qu'Hornigold et ses hommes choisirent vite d'accepter.