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« Tout ce pour quoi je me suis battue en Terre Sainte... je n'en veux plus. Et tout ce à quoi j'ai renoncé pour rejoindre les Templiers... j'ai bien peur de l'avoir perdu; il est difficile de revenir en arrière. »
Maria Thorpe, 1193.[src]

Maria Thorpe (1161 – 1228) était une noble anglaise ayant vécu au Moyen Âge, qui se joignit aux Croisés puis à l'Ordre des Templiers à l'aube de la Troisième Croisade. C'est une ancêtre de Desmond Miles du côté de sa mère.[1]

Les profonds rapports qu'elle entretenait avec le Grand Maître de l'Ordre des Templiers, Robert de Sablé, lui garantirent la place d'intendante personnelle de ce dernier. En 1191, lorsque l'Assassin Altaïr Ibn-La'Ahad avait déjà assassiné huit de ses neuf cibles, de Sablé fit d'elle son leurre, de manière à ce que l'Assassin vienne s'en prendre à la mauvaise cible. Leur plan fut un succès, bien qu'Altaïr préféra épargner la vie de Maria.

De Sablé fut néanmoins tué quelque temps plus tard, et son remplaçant, Armand Bouchart, n'appréciait guère Maria. Il refusa de lui prêter ses navires lorsque les Templiers s'établirent à Chypre, puis Altaïr fit d'elle sa prisonnière avant qu'elle ne puisse trouver un moyen de s'y rendre d'elle-même.

Après s'être montrée réticente à dévoiler de précieuses informations et avoir fui ses ravisseurs à plusieurs reprises, Maria commença à comprendre que les intentions des Templiers se seraient pas bénéfiques à l'humanité, et se rapprocha peu à peu d'Altaïr. Tous deux infiltrèrent l'Archive des Templiers de Limassol, où elle affronta Bouchart. Elle fut vaincue, mais Altaïr parvint à assassiner le Grand Maître et à s'échapper, accompagné de Maria, de l'Archive qui était en train de s'écrouler.

Elle suivit alors Altaïr jusqu'à la forteresse des Assassins de Masyaf, où ils s'installèrent et eurent deux enfants. Quelques années plus tard, Maria, Altaïr et leur fils Darim voyagèrent en territoire mongol, où il comptaient assassiner leur chef Gengis Khan, tandis que leur plus jeune fils Sef resterait à Masyaf.

Maria fut tuée par Swami en 1228 lors du coup d'état d'Abbas Sofian contre son époux.

Biographie[]

Jeunesse[]

« Dans ma famille, j’ai toujours été le vilain petit canard. En grandissant, j’ai rapidement préféré les jeux des garçons. Les poupées ne m’ont jamais séduite, ce qui n’a jamais cessé d’exaspérer mes parents. J’ai fini par leur arracher la tête. »
– Maria, à propos de sa jeunesse.[src]

Maria naquit à Leicester, en Angleterre, en 1161. Dans sa jeunesse, Maria résista farouchement aux convenances féminines de son pays d’origine. Elle grandit en préférant se vêtir et agir comme un garçon, bercée par des rêves d’honneur et de gloire. À cause de cette attitude, elle fut souvent harcelée étant enfant, et punie par ses parents.[2]

À l'aube de la Troisième Croisade, ses parents l'obligèrent à épouser Lord Peter Hallaton suivant son dix-huitième anniversaire. Désintéressée par la fonction de châtelaine, l’union arrangée ne dura pas plus de quatre ans. Ce scandale, combiné aux rêves d'honneur et de gloire de Maria, la persuadèrent de quitter l'Angleterre pour combattre aux côtés des Croisés en Terre Sainte.[2]

Adhésion aux Templiers[]

« Maria: Hallaton avait réclamé qu’on lui remboursât le prix de la fiancée, mais mon père l’avait déjà dépensé. Finalement, j’ai décidé qu’il serait mieux pour tout le monde que je m’en aille. C’est à ce moment-là que j’ai rejoint les croisés.
Altaïr: Comme infirmière ?
Maria: Non, comme soldat.
 »
– Maria révélant à Altaïr comment elle prit part aux Croisades.[src]

Comme il n'était pas fréquent que les femmes prennent part au combat à cette époque, Maria se fit passer pour un homme. Elle se forgea rapidement une réputation, et attira l'attention de Robert de Sablé, un lieutenant des Croisés et le Grand Maître de l'Ordre des Templiers.[2]

Bien qu'il ne découvrit son secret que plus tard, Robert lui apporta son soutien et fit de Maria son intendante personnelle. Portée par ses rêves de guerre, Maria jura loyauté à de Sablé et promit de le protéger de sa vie si la situation l’exigeait.[2]

Robert lui offrit une chevalière, qu'elle garda au plus près d'elle. Cet anneau sera plus tard l'unique chose qui la reliera aux Templiers.[3]

Le leurre de Robert[]

« Nous savions que tu serais là. Nous voulions être sûrs que Robert réussirait à s'en tirer. »
– Maria évoquant son rôle de leurre, 1191.[src]
Robert Assassinat I 2

Maria, sous les traits de Robert de Sablé, examinant la foule

Suite à la mort de huit Templiers influents, en 1191, par la main de l'Assassin Altaïr Ibn-La'Ahad, Robert comprit qu'il serait le prochain sur sa liste. Ne souhaitant pas se laisser abattre, de Sablé annonça publiquement qu'il comptait assister aux funérailles du régent de Jérusalem, Majd Addin, en signe de respect entre Musulmans et Croisés. Sachant qu'un tel événement serait une aubaine pour l'Assassin, Robert ordonna à Maria de prendre sa place lors desdites funérailles, et d'attendre patiemment l'arrivée d'Altaïr.[4]

Comme prévu, l'Assassin assista à la procession, et Maria examina attentivement la foule. Elle signala la présence d'Altaïr au célébrant, et donna l'ordre aux Templiers de se saisir de l'Assassin.[4]

Robert Assassinat I 6

Altaïr affrontant Maria et les Templiers

Surpris et néanmoins sur ses gardes, Altaïr triompha des soldats, cloua Maria au sol et retira son heaume. Découvrant la supercherie, il crut d'abord à de la sorcellerie, ce que nia Maria. Elle lui apprit qu'elle avait pris la place de Robert afin de faire diversion, tout en félicitant non sans ironie la Confrérie des Assassins pour s'être emparée du trésor des Templiers et pour avoir éliminé un grand nombre de ses confrères.[4]

Maria lui révéla également que Robert était parti pour Arsuf, dans l'espoir de sceller l'alliance entre Sarrasins et Croisés, qu'il comptait unir contre la forteresse des Assassins de Masyaf. Comme les victimes d'Altaïr se trouvaient dans les deux camps, les Assassins étaient désormais leur ennemi commun.[4]

Maria pensait être le neuvième et dernier Templier à mourir par la main de l'Assassin, mais Altaïr lui laissa la vie sauve, et lui avisa de ne pas le suivre. Maria rétorqua que c'était inutile, car il n'arriverait pas à rattraper de Sablé.[4]

Départ pour Chypre[]

« Templier: Avec tout le respect que je vous dois, je vous déconseille vivement de quitter Acre.
Maria: Est-ce que c'est... une menace ?
Templier: C'est un avertissement, rien de plus. Armand Bouchart, le nouveau Grand Maître, ne vous tient pas vraiment en haute estime...
Maria: Vos propos frisent l'insolence ! Très bien, gardez-le, votre bateau. J'irai à Limassol par mes propres moyens.
 »
– Un chevalier conseillant à Maria de rester à Acre, 1191.[src]
ACBL Assaut 8

Altaïr interrogeant Maria

Un mois seulement après la mort de son protecteur, Maria connut une déchéance rapide au sein de l’Ordre. Armand Bouchart, le nouveau Grand Maître, ne la tenait pas en haute estime. Bien au contraire, il était persuadé que s’associer avec des femmes était une violation du code de conduite des Templiers. Pour lui, Maria n’était qu’une preuve de la faiblesse de son prédécesseur et l’une des explications de sa mort. Son comportement hostile à l’égard de Maria était tel que les autres Templiers déconseillèrent à la jeune femme de les accompagner jusqu’à leur nouvelle base, sur l’île de Chypre. Malgré sa déception, Maria se résolut à gagner l’île par ses propres moyens. Mais Altaïr, devenu Mentor des Assassins, la trouva avant qu’elle ne se mette en route.[3]

À peine Maria avait-elle congédié ses messagers, et s'était lamenté sur son sort, Altaïr apparut, désirant s'entretenir avec elle. Elle affronta alors l'Assassin en duel duquel Altaïr sortit vainqueur, avant de l'interroger à propos des intentions des Templiers à Chypre. Comme Maria refusait de dévoiler des informations sur les activités des Templiers à Chypre,  AltaÏr la fit prisonnière, espérant se servir d'elle pour attirer l'attention des Templiers.[3]

Tous deux mirent le cap vers Limassol, où Altaïr fit connaissance avec son contact, Alexandre. Maria fut retenue dans la cache secrète de la résistance, mais parvint à prendre la fuite lors d'un assaut mené par les Templiers, qui incendièrent la cache.[3]

Maria se hâta d'avertir Bouchart de la présence d'Altaïr à Limassol, mais ce dernier trouva sa seconde évasion "miraculeuse" des Assassins suspecte. Maria insista sur son innocence et tenta de le raisonner, avant de se mettre dans une colère folle lorsque Bouchart insinua qu'elle n'était qu'une erreur de Robert. Bouchart ignora ses excuses et ordonna immédiatement qu'elle soit emprisonnée.[3]

Deux gardes la prirent sous escorte, jusqu'à ce qu'Altaïr vienne à son secours. Furieuse de la situation, elle jura de le tuer si jamais l'occasion se présentait. Altaïr répondit que le meilleur moyen de regagner la faveur des Templiers n'était pas de leur rapporter sa tête, mais la Pomme d'Éden, et que dans le cas présent, il incarnait sa seule chance d’en apprendre davantage sur l'artefact  et de restaurer son rang au sein des Templiers. Voyant la logique dans ses propos, Maria se laissa raccompagner par l'Assassin.[3]

Voyage à Kyrenia[]

Interception Port Kyrenia 1

Altaïr s'entretenant avec Maria à bord du navire

Altaïr prit Maria à bord du navire le menant à Kyrenia. Pendant la traversée, il l'interrogea sur sa vie et sur les raisons qui l'avaient poussée à rejoindre les Croisés. Maria lui parla de son enfance en Angleterre et de son premier mariage. Elle rêvait d'un homme capable de comprendre sa personnalité de garçon manqué, et tel ne fut pas le cas de Lord Hallaton. Elle lui avoua également que, bien qu'elle tenait vraiment à de Sablé, elle se savait exploitée, et sa mort s'avéra être une bonne nouvelle pour elle.[2]

Altaïr évoqua le philosophe Empédocle, en lui disant que « Seul un esprit qui s'est affranchi de toute contrainte est capable de saisir la beauté chaotique du monde ». Bien qu'opposée à cette idéologie, Maria prit volontiers part à la conversation, se demandant si l'on devrait véritablement « célébrer le chaos ». En retour, Altaïr lui révéla que la liberté engendrait le désordre, nous obligeant à relever des défis, et donc qu'il était nécessaire de la préserver. Il ajouta que « l'ordre et la paix que préconisent les Templiers passent par la servilité et l'emprisonnement », une déclaration ponctuée d'ironie, au vu de la situation dans laquelle se trouvait Maria.[3]

Sur le point de débarquer, Altaïr trancha les liens de Maria afin qu'elle puis gravir l'échelle menant au pont supérieur. Au même moment, deux pirates les reconnurent et les attaquèrent. Maria en profita pour s'enfuir, laissant Altaïr seul face aux importuns.[3]

Toutefois, la liberté de Maria fut de courte durée car, attaquée à son tour par les membres de l'équipage, elle fut secourue par Markos avant qu'Altaïr ne retrouva sa trace. Voyant un homme honnête, également ennemi des Templiers, en Markos, Altaïr lui confia la garde de Maria.[3]

Lors de son enquête, Altaïr apprit que « le Taureau » – sa cible – avait mis leurs têtes à prix. De peur pour sa sécurité, Altaïr rentra hâtivement au port, où des Templiers les avaient attaqués, elle et Markos. Après les avoir défendus, AltaÏr les raccompagna à la cache secrète de Kyrenia.[3]

Maria se moqua d'Altaïr et de son plan visant à assassiner « le Taureau » – de son vrai nom Moloch – et lui révéla malencontreusement qu'il se terrait dans le Château de Kantara. À son retour, il apprit que des agents des Templiers avaient enlevé Maria et pillé la cache pendant son absence. On offrit Maria à Shalim, le fils de Moloch, qu'Altaïr s'empressa de localiser.[3]

Assaut Shalim Shahar 1

Maria infiltrant le château de Saint-Hilarion, déguisée en courtisane

Cependant, Maria fila entre les doigts de Shalim et infiltra le Château de Saint-Hilarion, déguisée en courtisane, à bord d'une chaise à porteurs. Une fois sur les lieux, elle affronta Shahar dans son salon privé, et désira savoir que comptaient faire les Templiers avec la Pomme d'Éden. Shahar répondit que l'ordre était la seule chose que recherchaient les Templiers, "ordre" synonyme d'asservissement aux yeux de Maria.[3]

Shahar la prit violemment par les poignets, mais Altaïr fit irruption, pensant trouver son frère jumeau Shalim. Maria élimina les deux gardes qui les poursuivaient, mais refusa de combattre les deux frères aux côtés de l'Assassin, et prit la fuite.[3]

Assistance à Altaïr[]

« Tout ce pour quoi je me suis battue en Terre Sainte... je n'en veux plus. Et tout ce à quoi j'ai renoncé pour rejoindre les Templiers... j'ai bien peur de l'avoir perdu ; il est difficile de revenir en arrière. »
Maria Thorpe à Altaïr, 1193.[src]

Altaïr rentra donc seul à Kyrenia. Néanmoins, lorsqu'il utilisa la Pomme d'Éden pour contenir une émeute, c'est Maria qui vint tuer le mystérieux agent d'Armand Bouchart, en lui plantant son épée dans le dos.[3]

Assaut Armand Bouchart 3

Bouchart assommant Maria

Bien que toujours perplexe face aux motivations d'Altaïr, elle le mena à l'Archive des Templiers située sous le Château de Limassol. Elle y affronta Bouchart à elle seule, mais le Grand Maître, plus compétent, l'assomma.[3]

Altaïr finit par triompher d'Armand et, suivi de Maria, s'échappa de l'Archive. Elle lui apprit alors qu'elle ne désirait plus faire partie de l'Ordre des Templiers, mais ne comptait pas rentrer en Angleterre pour autant. Elle avait plutôt l'intention de voyager vers l'est, dans les Indes ou "jusqu'au rebord du monde". Altaïr, quant à lui, rentrerait à Masyaf pour y étudier la Pomme. Maria le mit en garde cependant, en disant qu'il s'agissait d'une "quête dangereuse".[3] Pourtant, lorsqu'Altaïr évoqua l'éventualité de l'accompagnée, elle décida de le suivre jusqu'à Masyaf.[2]

La fondation d'une famille[]

« Ils se marièrent à Limassol deux ans après les événements que je t’ai relatés. [...] Pour l’heure, il te suffit de savoir que cette période fut une des plus riches et des plus paisibles pour le Maître. Il en parle peu, comme si elle était trop précieuse et délicate pour l’exposer au grand jour. »
Niccolò Polo relatant du mariage d'Altaïr et Maria à son frère Maffeo, 1257[src]
ACII Altaïr Maria

Maria et Altaïr, après avoir conçu Sef

Altaïr et Maria commencèrent à éprouver des sentiments l'un envers l'autre. En 1193, ils se marièrent à Limassol par respect pour les Chypriotes qui avaient fait de l'île une place forte clé de la Confrérie, avec Markos en invité d'honneur. En 1195, Maria donna naissance à leur premier enfant, un garçon qu'ils nommèrent Darim. Deux années plus tard, après avoir brièvement séjourné à Acre,[5] ce fut le tour d'un certain Sef.[2]

Maria fut finalement intronisée dans la Confrérie, mais certains Assassins – comme Abbas Sofian – la répugnait pour sa nationalité et son passé avec les Templiers. Ils ne l'acceptèrent jamais réellement à leurs côtés, au mépris de la décision d'Altaïr.[2]

Elle accompagnait Altaïr dans chaque moment difficile. Ils ne vécurent à part qu'en 1204, lorsqu'Altaïr dut se rendre à Constantinople pour essayer d'y implanter la Confrérie.[2]

À l'époque, Maria était d'accord pour qu'Altaïr se serve de la Pomme, et lui demanda même s'il pouvait voir l'avenir de leur famille. Cependant, elle finit par exiger qu'il s'en débarrasse, pensant que l'artefact le rendait fou, mais Altaïr refusa catégoriquement.

Voyage en Mongolie[]

« Darim avait tout juste vingt ans à cette époque. Comme il était un archer émérite, Altaïr décida de l'emmener en mission avec Maria et lui, et ils quittèrent tous les trois Masyaf. »
– Niccolò détaillant le voyage en Mongolie à son frère Maffeo, 1257[src]

Aux alentours de 1217, Maria, Darim et Altaïr prirent la route de la Mongolie pour y assassiner Gengis Khan – l'armée duquel empêchant la Confrérie des Assassins de s'étendre vers l'est – et laissèrent les rênes de la Confrérie à Malik Al-Sayf. Une fois sur place, ils s'unirent avec l'Assassin Qulan Gal. Maria pansa les blessures d'Altaïr à son retour de l'assassinat échoué.[2]

Après que Darim, aidé par Qulan Gal, élimina avec succès Gengis Khan en août 1227, la famille Ibn-La'Ahad rentra chez elle à Masyaf. Mais la forteresse des Assassins n'était plus la même.[2]

Retour à Masyaf[]

ACR Un nouveau régime 1

Maria réconfortant Altaïr à leur retour de Mongolie

Swami accueillit la famille à son retour. Il leur apprit que leur fils Sef s'était rendu à Alamut, qu'on avait jeté Malik dans les geôles de la forteresse, et qu'un conseil avait été formé pour reprendre le contrôle de la Confrérie, avec Abbas Sofian à sa tête. Darim partit rejoindre son frère à Alamut, puis Altaïr et Maria furent logés dans l'aile ouest de la forteresse, au lieu de la tour du Maître.[2]

Le lendemain, le couple assista au conseil, mais n'y vit qu'une assemblée de faibles d'esprit. Altaïr fit le rapport de son voyage en Mongolie, et Abbas leur apprit que Malik avait été emprisonné pour le meurtre de leur fils Sef.[2]

De retour chez eux, Altaïr et Maria pleurèrent la mort de leur fils, et réfléchirent déjà à la suite de leurs opérations. Rongé par le chagrin, Altaïr ne put que croire les dires d'Abbas mais Maria, de son côté, voyait clairement qu'Abbas était l'unique responsable de leur malheur, et avait honte qu'Altaïr remette ainsi en doute l'honnêteté de Malik. Altaïr se mettant à nouveau en colère, elle lui demanda une dernière fois de détruire la Pomme, qui selon elle avait affaibli son esprit.[2]

Reconsidérant la véracité des propos tenus par Abbas, Altaïr libéra Malik de sa cellule et le ramena chez eux.[2]

Mort[]

« Altaïr: Je dois en finir avec Abbas.
Maria: Oui. Mais pas par vengeance. Tu dois le faire pour l'Ordre. Pour le bien de la Fraternité. Tu dois en reprendre les rênes et la mener une fois de plus vers la lumière. Si tu peux faire cela, si tu parviens à faire passer tout cela avant ta soif de vindicte, alors les membres de l'Ordre reconnaîtront en toi un père. Celui qui leur ouvrira la voie vers la vérité. Si tu te laisses aveugler par la rage et le chagrin, comment veux-tu qu'ils t'écoutes quand tu leurs inculqueras de ne pas céder à leurs émotions ?
 »
– Altaïr et Maria comptant reprendre la Confrérie à Abbas, 1227[src]

Malik, soigné par Maria, mit le couple au courant qu'Abbas avait bel et bien fait tuer Sef et placer l'arme du crime sous ses draps. Une fois Malik endormi, Altaïr et Maria crurent nécessaire d'éliminer d'Abbas, mais pour la Confrérie et non par pure vengeance, afin de ne pas salir davantage l'esprit des habitants. Tous deux s'en allèrent donc affronter Abbas, sans aucune effusion de sang.[2]

Ils retrouvèrent Abbas, Swami et un petit groupe d'Assassins dans les jardins de la forteresse. Abbas promit de leur révéler la raison du meurtre de leur fils, mais uniquement en échange de la Pomme. Altaïr accepta, à la grande surprise de Maria, et présenta l'artefact à Swami.[6]

ACR Un nouveau régime 11

Maria mourant dans les bras d'Altaïr

Tout en s'approchant de lui, Swami lui révéla qu'avant son exécution, il avait dit à Sef qu'Altaïr l'avait ordonnée. Poussé à bout, Altaïr fit usage des pouvoirs de la Pomme et immobilisa Swami, qui s'automutila.[2][6]

Maria essaya d'intervenir, mais elle fut mortellement blessée par Swami, qui avait perdu tout contrôle de ses moyens. Altaïr se jeta dans ses bras et, dans son dernier souffle, son épouse lui rappela d'être fort.[2][6]

Hanté par le décès tout aussi brutal que soudain de Maria, Altaïr souffrit de cauchemars plus il vieillissait, perturbé par son absence. Vingt longues années plus tard, il vengea enfin sa mort et celle de son fils en reprenant Masyaf des mains d'Abbas, qu'il tua d'un tir de Pistolet caché.[2][6]

Personnalité[]

Altaïr: "Mais tu es..."
Maria: "Une experte pour me déguiser en un homme, c'est vrai. Ne t'ai-je pas toi-même dupé dans le cimetière de Jérusalem ?"
Altaïr: "J'ai compris que tu n'étais pas de Sablé, mais..."
Maria: "Tu ne te serais jamais attendu à ce que je sois une femme. Tu vois ? Avoir si longtemps joué au garçon m'a finalement rendu service."
– Maria évoquant son attitude de garçon manqué.
Robert Assassinat I 7

Altaïr interrogeant Maria

Dès son plus jeune âge, Maria était une rêveuse, et songeait à quitter l'Angleterre en quête d'honneur et de gloire en Terre Sainte. Elle était relativement têtue, et a toujours refusé d'agir comme une dame.

C'était une femme déterminée à gravir les échelons au sein de l'Ordre des Templiers. En combat face à Altaïr, elle se montrait directe et sans merci, parfois arrogante, et fidèle à la cause de Robert de Sablé.

À son retour de Chypre, ce comportement céda la place à une attitude plus ouverte et civilisée à l'encontre d'Altaïr.

Elle savait se montrer entreprenante, comme lorsqu'elle mena Altaïr au sommet d'une tour d'Acre, pour lui échanger un baiser et partager un moment d'intimité.[5]

Notes[]

  • Maria est un dérivé du nom hébreu מִרְיָם (Miryam), qui pourrait avoir plusieurs significations: "mer d'amertume", "souhaité par un enfant" ou "rebelle"
    • Thorpe signifie "hameau, petit village" en vieil anglais.
  • Si on relie la version PS3 d'Assassin's Creed II au jeu PSP Assassin's Creed: Bloodlines, il est possible d'obtenir les armes des boss vaincus sur les râteliers de la Villa Auditore. Le nom "d'épée de Maria Thorpe" est la première référence à son nom complet.
  • Maria était ambidextre.
  • Non seulement Maria était la première Templière (féminine) de la série, elle était aussi la première à les délaisser en faveur des Assassins.
  • Il est dit à tort dans la base de données d'Assassin's Creed: Revelations qu'Altaïr a éliminé de Sablé en 1192.
  • Déguisée en Robert de Sablé, Maria portait la même broche que celle de Warren Vidic, représentant la croix occitane.
  • Sa mention de l'Évêque de Leicester ayant annulé son mariage est un anachronisme. À l'époque, Leicester faisait partir du diocèse de Lincoln.

Galerie[]



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