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« Va, mon fils, élimine-les tous ! Mais n'oublie jamais pour qui nous nous battons ! »
Maria Auditore à son fils Ezio avant son voyage à Rome.[src]

Maria Auditore da Firenze, née Mozzi (1432 – 1504) était une noble italienne, l’épouse de Giovanni Auditore, un membre de la Confrérie des Assassins. Elle fut la mère de quatre enfants : Federico Ezio, Claudia et Petruccio Auditore da Firenze. C'est une ancêtre de Desmond Miles et Clay Kaczmarek[1].

Née au sein de la famille Mozzi, Maria aimait à rencontrer de vraies personnes. C'est ainsi qu'elle rencontra Giovanni Auditore, qui deviendra son mari. Même au sein de la famille Auditore, Maria continua à garder des liens avec la classe moyenne, développant notamment une sorte de mécénat avec le très prometteur Leonardo da Vinci[1].


Biographie[]

Jeunesse[]

Issue d’une famille aisée et sur-protectrice, Maria se lassa de son existence étouffante dès l’âge de seize ans. Elle fut autorisée à ouvrir une boulangerie dans le palais familial, et c’est là qu'elle rencontra son futur mari, Giovanni Auditore. En 1463, le couple avait donné naissance à quatre enfants (Federico , Ezio, Claudia et Petruccio ) et les deux époux avaient été officiellement incorporés à l’Ordre des Assassins[1].

La mère Auditore[]

En 1476, Giovanni partit en mission à Rome, au cours de laquelle il fut blessé par un couteau de lancer, qui l'atteignit à la poitrine. Maria lui prodigua des soins, notant qu'il en avait fallu de peu pour que Giovanni ne soit mortellement touché. Elle l'avertit également qu'Ezio soupçonnait quelque chose quant aux activités de son père[2].

L'ami de la famille06

Maria parlant avec Leonardo

Quelques jours plus tard, elle commanda plusieurs tableaux au brillant artiste en devenir Leonardo da Vinci, et demanda à Ezio de l'accompagner. Les trois discutèrent à propos de l'avenir, et Maria nota son admiration pour le jeune peintre[1].

Mais, le même jour, Giovanni, Federico et Petruccio furent enlevés par la garde florentine pour trahison. Lorsqu'elle tenta de résister, elle fut maltraitée par les gardes, et elle en garda un choc profond, et se terra dès lors dans un long mutisme[1].

Les trois furent jugés puis pendus. Maria et sa fille furent hébergées chez la sœur de leur domestique, Paola, puis, lorsqu'Ezio eut tué le meurtrier des trois Auditore, ils s'en allèrent pour la villa de Mario Auditore, le beau-frère de Maria, à Monteriggioni[1].

Là, Maria passa son temps recluse dans sa chambre, à prier auprès du coffret de plumes de Petruccio. Elle ne retrouva la parole que lorsqu'Ezio lui apporta de nouvelles plumes. Elle le remercia de ne pas l'oublier, et lui offrit une cape sur laquelle elle avait brodée l'insigne de la famille Auditore. À partir de là, son moral s'améliora[3].

À Rome[]

ACB Sortie de secours 5

Ezio aux côtés de Claudia et Maria

En janvier 1500, Ezio revint triomphant d'une mission qui l'avait mené à Rome, afin d'éliminer le meurtrier de sa famille. Malheureusement, les réjouissances furent de courte durée, car Monteriggioni fut assiégée par les forces papales, commandées par le propre fils de Rodrigo Borgia, Cesare Borgia. Maria s'enfuit jusqu'à la Crypte des Assassins, sous la Villa, où elle attendit l'arrivée de Claudia et d'Ezio. C'est en sortant hors de la ville grâce aux tunnels qu'elle apprit la mort de son beau-frère, tué par Cesare Borgia[3].

Une fois à l'abri, Ezio demanda à sa mère et sa sœur de gagner Florence, où elles seraient en sécurité, tandis qu'Ezio se rendrait à Rome pour supprimer la famille Borgia. Alors qu'Ezio s'apprêtait à partir, Maria l'encouragea à "tous les éliminer"[3].

Une fois à Florence, Maria et Claudia trouvèrent leur ancien palais totalement brûlé, et n'ayant nulle part où aller, elles décidèrent de suivre Ezio à Rome, où elles voulaient essayer de l'aider[4].

ACB Négociations unilatérales 7

Ezio découvrant sa mère et sa sœur à Rome.

Elles voyagèrent jusqu'au repaire des Assassins sur l'Île Tibérine et discutèrent avec le Mentor actuel, Niccolò Machiavelli, qui les informa qu'elles pourraient trouver Ezio à la Rose fleurie. Lorsqu'elles y arrivèrent, Ezio n'était pas là et elles discutèrent avec les courtisanes qui étaient présentes. Ezio revint, porteur d'une mauvaise nouvelle : la tenancière de la maison, Madonna Solari, avait été tuée par des membres de la bande des Cento Occhi[3].

Le fils de Maria fut à la fois en colère et choqué de découvrir sa famille. Son humeur ne fit qu'empirer lorsque Claudia annonça sa volonté de reprendre l'affaire après la mort de Solari. Maria aida sa fille dans la tâche, et elle confia plusieurs missions à son fils pour qu'il aide la cause des courtisanes. Trois ans plus tard, le bordel fut attaqué par des soldats Borgia, mais Claudia se défendit avec brio et élimina les assaillants. Lorsqu'Ezio, paniqué, fit irruption à la Rose fleurie, il découvrit les cadavres, et congratula sa sœur, toute trace d'animosité ayant disparue. Maria fut satisfaite de découvrir que ses enfants avaient enfin retrouvé la raison[3].

Malheureusement, la santé de Maria déclina progressivement à la suite d'une longue maladie. Elle expira en 1504, laissant ses deux derniers enfants dévastés par le chagrin[4].

Héritage[]

Grâce au journal qu'elle tenait avant l'exécution de son mari et de ses fils, Maria est la membre de la famille Auditore la plus connue des historiens. Cette œuvre, traduite par d'éminents érudits, est exposée à la Galerie des Offices de Florence[1].

Personnalité[]

Maria était une femme aimante et attentionnée envers ses enfants, en témoigne les prières qu'elle faisait sur les plumes de Petruccio. Dans sa jeunesse, Maria était protégée du monde extérieur, et n'avait de cesse d'interroger ses parents sur la vie hors des murs.

Lorsque les gardes des Borgia enlevèrent son mari et deux de ses fils, elle tenta de les arrêter, mais fut maltraitée et, selon toute vraisemblance, violée. Cet événement plongea Maria dans un profond silence qu'elle garda jusqu'au jour où Ezio lui apporta un coffret contenant les plumes qu'il avait récupéré durant ses voyages, en hommage à l'habitude prise par le jeune Petruccio[1].

Maria était également attentionnée avec Giovanni, le soignant lorsqu'il n'allait pas bien et cachant ses activités d'Assassin à ses enfants, le tenant informé de ce qui se passait dans la famille, comme lorsqu'elle l'informa des suspicions d'Ezio sur les virées nocturnes de Giovanni[5].

Notes[]

  • Maria semblait avoir des connaissances avancées en médecine, en témoigne le moment où elle soigna une blessure presque fatale à Giovanni.
  • Maria ne parle que trois fois dans Assassin's Creed II: Lors de la naissance d'Ezio, dans la mémoire L'ami de la famille et lorsqu'on lui donne les 100 plumes.
  • Maria peut-être vue en train de prier pendant une durée de 12 à 23 ans, puisqu'il faut atteindre la séquence 11 pour pouvoir débloquer les dernières plumes.
  • Dans Assassin's Creed: Renaissance, Claudia et Maria vivent dans un couvent jusqu'à la fin des années 1480.


Galerie[]



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