Le stratagème de Black Bart est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Edward Kenway, revécue en 2013 par un chercheur d'Abstergo Entertainment à travers l'Animus.
Description
Edward s'en alla dérober des fioles de sang à une flotte portugaise aux côtés de Bartholomew Roberts.
Dialogue
Edward retrouva Roberts à Misteriosa.
- Edward: C'est amusant, ça. Avec le scorbut, le remède est plus plaisant que la cause... mais quand une catin te laisse un souvenir qu'il faut traiter au vif-argent, c'est toujours plus plaisant s'attraper le mal que de le guérir. Quelque chose te ronge ?
- Roberts: Ah... Chaque homme rêve de vivre selon un code, ou un credo, non ? Sauf qu'une fois le dos au mur, la plupart suivent leur instinct plutôt que les règles qui les régissent. Mais quel est l'attrait d'un crédo s'il n'impose pas à tous les mêmes agissements ?
- Edward: Peut-être qu'il te donne le sentiment... d'appartenir à quelque chose. T'en penses quoi ?
- Roberts: Je crois qu'il y a un mouton en chaque homme. Et qu'un vieux loup comme moi mérite chaque once de sang qu'il prélève. Fais route vers cet endroit. N'emmène que des hommes de confiance.
Edward rejoignit Roberts au lieu de leur rendez-vous.
- Roberts: Ah, capitaine Kenway. Allons-nous prendre ton vaisseau le trajet à venir, ou le mien ?
- Edward: J'aimerais en savoir plus avant de décider.
- Roberts: Ah, c'est une opération fort modeste... Cette fontaine d'information vient de me révéler qu'un certain galion contient le trésor que je convoite. Dans son intérêt, j'espère qu'il dit vrai.
- Edward: Est-ce que ton plan est sûr ?
- Roberts: Il l'est. Ce bon capitaine va nous fournir un pavillon portugais qui nous permettra d'approcher de notre cible. Une idée d'une grande simplicité... si tu appliques mes ordres à la lettre.
- Edward: Le Jackdaw, alors.
- Roberts: Excellent !
Roberts et son otage montèrent à bord du Jackdaw.
- Edward: Nous sommes en route, Roberts. Quel est ton plan ?
- Roberts: Le navire qui commande cette flotte transporte un précieux trésor. Des fioles en cristal remplies de sang. Cela doit t'évoquer quelque chose.
- Edward: On cherche des fioles de sang. C'est tout ?
- Roberts: Je t'ai demandé de suivre mes instructions à la lettre, capitaine. Je ne t'ai pas offert le loisir de les mettre en doute. Je veux ces fioles de sang, intactes. Et si je ne les ai pas, nous nous quitterons en ennemis. Tu as compris ?
- Edward: Je ferai de mon mieux.
J'ai du mal à cerner d'où tu viens, Roberts. Tu es né dans l'ouest ? - Roberts: Tu as vu juste. Un petit bourg du nom de Casnewydd-Bach.
- Edward: Jamais entendu parler.
- Roberts: Oui, comme beaucoup de gens. Il faudrait accrocher une pancarte à sa limite : «Bienvenur à Casnewydd-Bach, le bourg que vous venez de quitter.»
- Edward: Moi, je viens de Swansea.
- Roberts: Oh. Une véritable capitale, en comparaison.
Le Jackdaw s'approcha d'un navire portugais.
- Roberts: Voilà l'objet de nos désirs, capitaine ! Tu vois ce navire ? Cette ruse nécessite son pavillon.
- Edward: Si je peux m'emparer de leur pavillon sans me faire remarquer, je le ferai.
- Roberts: Tu as ma bénédiction. À toi de jouer, capitaine.
- Otage: (Ah... Bonjour, messieurs ! Et que Dieu garde notre magnanime roi Jean !)
- Soldat: (Que Dieu le loue et le protège, monsieur ! Comment allez-vous par cette belle soirée ?)
- Otage: (Très bien, très bien, je vous remercie. Euh... je vais d'un navire à l'autre pour m'assurer que tous sont, euh... en bon ordre. Tout... va bien de votre côté ?)
- Soldat: (Oui, monsieur. Tout va très bien ! Nous attendons que notre navire amiral fasse de l'eau et des vivres avant de partir. Oh, et je crois qu'un des navires marchands a besoin d'un nouveau mât. Des hommes sont allés à terre à la recherche d'un arbre pouvant convenir.)
- Otage: (Il y a des marchands parmi vous, mmh ? Combien, selon vous ?)
- Soldat: (L'essentiel de notre compagnie, monsieur. Sur un total de quarante-deux navires, je dirais que plus des deux tiers sont des marchands.)
- Otage: (Ah, un nombre important ! Vous devez craindre les pirates, dans ce cas ?)
- Soldat: (Oh oui, monsieur. D'où nos précautions. Les pirates sont si nombreux que cette flotte a besoin d'une bonne protection. Protéger près de trois douzaines de navires n'est pas une mince affaire.)
- Otage: (J'imagine que non.)
- Soldat: (Pardonnez-moi de vous demander ça, monsieur, mais je ne reconnais pas votre navire. Il ne porte même pas les couleurs du roi.)
- Otage: (Ha ha, oui... Eh bien, puisque nous parlions de pirates... ce brick a été repris à une bande de flibustiers il y a quelques jours justement. Nous n'avons pas eu l'occasion de lui rendre une apparence civilisée.)
- Soldat: (Ah ! Félicitations, monsieur. Très bien joué.)
- Otage: (Merci, jeune homme. Je, euh... je vais vous laisser retourner à vos devoirs. SI vous avez besoin de quelque chose, faites-le-moi savoir.)
- Soldat: (Comptez sur moi, monsieur ! Merci, monsieur ! Ah, pardonnez-moi, monsieur. J'aurais dû vous le demander plus tôt, mais nous avons un sac de lettres à faire parvenir à Salvador et à São Paulo. Devez-vous prochainement faire route vers le sud ?)
- Otage: (Oh... Euh... Non, pas dans les prochains mois, j'en ai peur.)
- Soldat: (Compris, monsieur. On ne risque rien à demander. Tout va bien, monsieur ?)
- Otage: (Très bien, je vous remercie. Je jetais un petit coup d’œil avant de faire voile.)
Edward grimpa au sommet du mât portugais et trancha son pavillon.
- Otage: (Ce fut un plaisir de discuter avec vous, jeune homme. Présentez mes respects à votre commandant.)
- Soldat: (Oui, monsieur. Il dort, en ce moment. Il sera désolé de vous avoir manqué.)
- Otage: (Oui, c'est dommage. Au revoir, et que Dieu vous garde !)
Edward retourna à la barre du Jackdaw.
- Edward: Tu as le pavillon ?
- Roberts: Aye. Nous l'arborons déjà. Il fera bien l'affaire.
- Edward: Je vais rester à distance. Lent et discret.
- Roberts: Aye. Ce pavillon volé ne nous protégera pas des regards trop insistants.
- Otage: (Je vous en prie, monsieur. Quelles que soient vos intentions, je vous supplie de réfléchir.)
- Roberts: (Impossible.)
- Edward: Qu'est-ce qu'il a à pleurnicher ?
- Roberts: Il ne pleurniche pas. Il est en extase !
- Adewalé: Droit devant ! Ils déchargent quelque chose de ce navire !
- Roberts: Est-ce notre prise ? Mmh... Tu devrais peut-être aller à terre, capitaine Kenway. Trouve le coffre. Et s'il contient ce que je cherche, rapporte-le-moi. 'Dis-leur que nous avons la peste à bord. Dis-leur qu'il trouveront tous la mort s'ils osent approcher.
- Soldat 3: (Ohé ! Serait-il possible de parler à votre capitaine ?)
- Otage: (Ohé, ohé ! C'est moi. Pardon de la brièveté de ma réponse, mais je crains d'avoir de mauvaises nouvelles. Il est fort possible que nous ayons la peste.)
- Soldat 3: (Quoi ? La peste ? Mais comment est-ce possible ?)
- Otage: (Des marchandises infectées, j'imagine. Écoutez, vous ferez mieux de, euh... de nous laisser à notre triste sort pour l'instant. Nous allons nous mettre en quarantaine pour éviter de répandre le mal.)
- Soldat 3: (À vos ordres. Nous allons faire passer le message.)
- Soldat 4: (La peste ! Le capitaine de ce brick dit qu'il a la peste à bord ! Qu'est-ce qu'on va faire ?)
- Soldat 3: (Rafael ! Rassemble quelques hommes et ramez jusqu'à ce brick ! Ils disent qu'ils ont la peste, mais je veux en avoir le cœur net !)
- Soldat 4: (Qu'est-ce qu'il fait ici, ce brick ? Il porte nos couleurs, mais je ne me souviens pas l'avoir vu.)
- Soldat 5: (Gardez un œil sur ce navire. Cela fait un moment qu'il traîne ici sans raison.)
- Soldat 3: (J'ai entendu dire qu'un Espagnol avait rendu visite à notre amiral. Ça pue la trahison, si tu veux mon avis.)
- Soldat 5: (Oui. Je crois qu'il s'appelait Torres. C'est assez étrange de voir un Espagnol comme lui arpenter le pont d'un de nos navires de guerre.)
- Soldat 6: (J'ai beau maudire la marine, elle nous apprend au moins la discipline. Une batterie doit être en ordre, aussi propre que le cul d'une baleine, et ce n'est pas par punition que le commandant nous fait flotter autant. C'est par bon sens.)
Edward trouva le coffre et le vida de son contenu avant de regagner le Jackdaw.
- Edward: Le coffre qu'ils ont porté à terre était rempli de fioles vides. Où est notre capitaine portugais ?
- Roberts: Il ne présentait plus d'utilité.
- Edward: Où est-il ?
- Roberts: Il dort profondément sur un lit d'algues.
- Edward: Combien d'hommes faudra-t-il encore tuer pour cette prise ?
- Roberts: Tous ceux qui se mettront sur notre chemin.
Adewalé désigna une épave non loin d'eux.
- Adewalé: Regarde ça, capitaine. Ces pauvres diables ont pris le même chemin que nous.
- Edward: On vaut bien mieux qu'eux, Adé.
- Roberts: Je me demande combien de marins ont prononcé ces mots avant de mourir...
- Roberts: Notre trésor doit être à bord de ce galion. Prenons-le, ça nous fera gagner du temps.
- Edward: Aye. Je suis de ton avis.
- Roberts: Je peux rapprocher le Jackdaw, mais ces vigies vont nous poser problème.
- Edward: Tu as raison, Adé. Je vais m'en occuper.
Edward nagea jusqu'au rivage et élimina les guetteurs.
- Soldat 7: (J'en ai assez de cette routine. Et je ne suis pas plus pressé de rentrer à Lisbonne.)
- Soldat 8: (Tu as entendu parler de ce qui était arrivé à ces pirates anglais à Nassau ? Leur roi George a envoyé quelqu'un s'occuper d'eux, et il paraît qu'il a fait du bon travail.)
- Soldat 9: (Il faut dire que la soirée est belle. On n'en a pas eu beaucoup ce mois-ci.)
- Soldat 10: (C'est la division tribord qui est de garde ce matin ? Où alors c'était hier ? Bon sang, je ne sais même plus quel jour on est.)
- Capitaine: (Debout et descendez ! Pas de jeux de cartes sur le pont !)
Edward supprima les gardes gênants et assassina le capitaine du Nosso Senhor da Compreensão, avant d'aborder le galion.
- Soldat 11: (Mais bon sang, qu'est-ce qui se passe, ici ?)
- Roberts: Nous sommes repérés... ils auront mis le temps.
- Edward: Tous à vos postes ! Parez les canons ! Tous à la tâche !
- Roberts: On attend tes ordres, capitaine ! Fais nous voir comment rugit cette bête !
Allez, battez-vous pour ce qui vous revient !
J'adore sentir le vent chaud de l'enfer sur mon visage !
Pas de quartier pour ceux qui se dressent devant nous !
Edward et Roberts semèrent la flotte portugaise.
- Roberts: Voilà ma prise ! Ah... Les Templiers n'ont pas chômé, on dirait... Le sang de Laurens Prins. Désormais inutile. Woodes Rogers. Ben Hornigold. Jusqu'à Torres lui-même. En petites quantités, conservées dans un but bien précis.
- Edward: Tu vas me conduire à l'Observatoire, Roberts. Je dois savoir ce que c'est.
- Roberts: Pour quoi faire, hein ? Tu comptes le vendre sous mon nez ? Ou œuvrer avec moi afin d'accroître nos gains ?
- Edward: Tout, pourvu que ça serve mes intérêts.
- Roberts: C'est si dérisoire. Que la vie soit aussi joyeuse que courte, telle est ma devise. Voilà tout l'optimisme qui m'habite. Très bien, capitaine Kenway. Je t'accorde ton souhait.
Conséquences
Edward et Roberts récupérèrent un certain nombre de fioles de sang, avant de faire route vers l'Observatoire comme promis.