Le siège de Charles-Towne est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Edward Kenway, revécue en 2013 par un chercheur d'Abstergo Entertainment à travers l'Animus.
Description
Comme convenu, Edward retrouva Thatch près de Charles-Towne afin d'y récupérer davantage de remèdes.
Dialogue
- Edward: Ohé, Bonnet. Tu as enfin ton propre pavillon !
- Bonnet: Oui... Oui. Barbe-Noire m'a donné congé, hélas. Je vais devoir me débrouiller tout seul.
- Edward: Eh bien, c'est formidable !
- Bonnet: Oui, c'est pour le mieux, je pense. J'aurai sans doute des prouesses à raconter lorsque nous nous reverrons. Edward... Le plus grand trésor que j'ai trouvé sur ces mers est votre indéfectible amitié. Bien davantage que l'or, l'argent et le rhum, je... je chéris le courage que vous m'avez inspiré cette année. Merci, mon ami ! Et que la fortune ne cesse jamais de vous sourire !
Edward retrouva Thatch, qui avait pris quelques hommes en otage.
- Thatch: On vous aime pas, au pays ? Êtes-vous oubliés de vos femmes, de vos familles et de vos compatriotes ? Alors comment expliquer le désintérêt complet des autorités pour vos vies ? Des otages contre des remèdes, c'était ma seule demande ! Et j'attends, six jours de ce foutu silence de mort ! Je crois comprendre : vous devez être les parias de Charles-Towne et je ferais encore mieux de me servir de vos viscères comme appâts et de faire de la colle de vos os ! Par le Christ ! C'est bien mon problème : ou je vous tue, ou je vous plie à mon service. Une décision que je ne suis pas pressé de prendre, mais je n'aurai aucun remords. Ahoy, Edward.
- Edward: À quoi est-ce que tu joues, bon sang ? Toute la ville peut voir cette farce.
- Thatch: C'est l'intention. Hors de portée, mais bien visible.
- Edward: Alors, les remèdes sont où ?
- Thatch: On a envoyé un groupe à terre négocier avec le gouverneur. Ça fait une semaine. Depuis, pas un mot.
- Edward: Je m'en charge. Donne-moi une journée.
- Adewalé: Il y a du mouvement, là-bas. Ce sont des soldats ?
- Edward: Oui, et ils ont l'air bien pressés. On ferait mieux de les suivre... au cas où ils nous prépareraient une surprise.
Edward commença à suivre la canonnière.
- Adewalé: Qu'est-ce que t'en penses ?
- Edward: Barbe-Noire est déjà là depuis huit jours, je suis prêt à parier que quelqu'un a préparé les remèdes, au cas où.
- Adewalé: Ah. Ils traînent les pieds. Ils cherchent un moyen pour pas payer.
- Edward: Oui. Trouvons l'endroit où ils les gardent et on aura notre chance.
- Adewalé: Attention, capitaine. On dérive vers une tour de guet.
- Équipage: Le Jackdaw n'a rien à faire dans de si hauts fonds.
- Équipage: Ce sera un miracle si on nous voit pas.
- Adewalé: Voilà une autre tour de guet.
- Équipage: Le capitaine est devenu fou ? Si le brouillard se lève, on sera faits comme des rats.
- Adewalé: Fais voile à mi-mât, capitaine. Il faut pas prendre de vitesse. Attention aux rives. On pourra pas passer sans se faire repérer. Et je vois pas d'autre chemin.
- Edward: Y'a toujours un autre chemin.
- Adewalé: Arrêtez tout.
Edward descendit à terre et sabota la cloche d'alarme avant de remonter à bord.
- Adewalé: Je les vois. Là-bas. Espérons que le fleuve reste aussi large.
- Marin 4: Ce navire est taillé pour la pleine mer, pas pour ces foutus bayous.
- Adewalé: Si on s'échoue, on sera faits comme des rats. Faut pas qu'ils voient qu'on les suit. Maintiens le cap, capitaine. Ils s'éloignent, capitaine.
- Edward: Je vais devoir continuer seul. Je reviendrai avec les remèdes.
- Adewalé: Aye, sir.
Edward suivit la barque à pied.
- Ryder: C'est à ton tour de ramer.
- Soldat: Tu te moques de moi ? J'ai ramé la dernière fois.
- Ryder: Aye, et t'as parié ton tour de rame à la partie de cartes. La partie que t'as perdue.
- Soldat: Ah ! Je m'en souviens.
- Ryder: Le capitaine attend. Allez, active-toi.
- Soldat: Si la chaleur et les reptiles n'ont pas notre peau, ce seront ces maudits insectes.
- Ryder: Tu l'as dit, ces foutus moustiques vont nous vider de notre sang.
- Soldat: Tu y crois, toi, à ce qu'on dit de Barbe-Noire ? Que du feu sort de sa tête, comme d'un volcan ?
- Ryder: Ce n'est pas le diable en personne, il a sûrement fait un pacte avec lui. Estime-toi heureux que son navire soit toujours à l'ancre et qu'il n'ait pas dévasté Charles-Towne.
- Soldat: Satanés pirates. Il faudrait leur donner une bonne leçon.
- Ryder: Bah, on finira par les avoir. Jusqu'au dernier.
La chaloupe s'arrêta à un poste de gardes.
- Garde: Qui va là ?
- Ryder: Deux caïmans qui cherchent de quoi dîner.
- Garde: Ryder, vieille canaille. Il fait chaud, ce soir, non ?
- Ryder: C'est pas le moment de parler du temps qu'il fait. Je suis pressé. J'espère que ce blocus durera pas. Je commence à en avoir marre de cette vieille mare puante.
- Soldat: Je pensais qu'ils faisaient ça pour de l'or. Au moins pour du rhum.
- Ryder: Non, rien que des remèdes pour soigner les malades qui pullulent dans leurs navires.
- Soldat: La syphilis et le scorbut, c'est sûr. Ces bateaux pirates doivent être de vrais cercueils flottants.
La chaloupe s'arrêta à un autre poste de gardes.
- Soldat: Tu as vu des crocodiles, ce soir ? Je jurerais que quelque chose est passé à côté de la chaloupe.
- Garde: Non, la nuit est calme.
- Soldat: T'es sûr ? J'ai entendu quelque chose dans l'eau.
- Garde: C'était calme jusqu'à ce que t'arrives. Allez. Le capitaine attend.
- Soldat: Vous y êtes presque.
- Ryder: Tant mieux. Le capitaine Wyatt n'aime pas attendre.
L'embarcation passa par le poste de gardes suivant.
- Simon: Eh ! C'est toi Ryder ?
- Ryder: En personne.
- Simon: Alors, fais vite. Tu es attendu. Et tu sais que...
Soudain, un crocodile dévora le soldat Simon.
- Ryder: Oh, Seigneur !
- Soldat: Il l'a attrapé ! Il l'a attrapé ! Je l'avais bien dit !
- Ryder: Rame, nom de Dieu ! Allez, rame !
- Soldat: Je t'avais dit qu'il y avait quelque chose, non ? Oh, mon Dieu...
- Ryder: Faut pas traîner ici.
La chaloupe arriva à destination. Les soldats descendirent de la chaloupe et Ryder retrouva le capitaine Wyatt.
- Ryder: Mes excuses, sir. Il y a eu un accident. Avec le première classe Simon... un crocodile, sir !
- Wyatt: Je n'ai que faire de vos accidents. Quelle sont les nouvelles du port, soldat ? J'écoute !
- Ryder: Rien de neuf, sir. Ils sont toujours là, mais à ce qu'on a pu voir, eh bien, ils n'ont encore touché à aucun prisonnier. Le moment est peut-être venu de...
- Wyatt: Peut-être venu de se rendre ? On m'a confié la charge de cette ville et je n'ai pas l'intention de céder aux exigences d'un pirate, quelle que soit sa réputation.
- Ryder: Oui, sir.
- Wyatt: Tant que je détiendrais la clé du magasin, personne ne touchera à ces remèdes. Que la peste et la calamité les emportent.
Des cloches d'alarme retentirent et Edward fut repéré.
- Ryder: Pauvre abruti.
- Wyatt: Qui es-tu ?
- Soldat: Les pirates ! Je vois leur navire ! Les pirates !
- Wyatt: Repliez-vous ! Au manoir !
Edward se lança à la poursuite du capitaine, lui-même poursuivi par les troupes de Charles-Towne.
- Wyatt: Un intrus ! À l'aide !
Que quelqu'un l'abatte !
Tuez-le ! Tuez-le !Au secours !
Faites quelque chose, bande d'idiots ! - Soldats: Qu'est-ce qui se passe ?
Quelqu'un poursuit le capitaine !
Toi ! Halte !
Il en a après le capitaine !
Il y a un intrus ! Attrapez-le !
Attention avec les barils de poudre !
En essayant d'abattre Edward, les soldats enflammèrent les barils de poudre, et leur explosion provoqua la mort de plusieurs hommes.
- Wyatt: Fermez la porte !
Finalement, Edward parvint à rattraper le capitaine et à le blesser mortellement.
- Wyatt: Mon Dieu. Mon Dieu, sauvez-moi ! Et foudroyez ces démons ! Ah !
- Edward: Barbe-Noire t'a fait la meilleure offre qu'un homme ait jamais reçu d'un pirate. Tu peux maudire ses méthodes, mais il ne voulait que des remèdes. Et il va les avoir.
Edward lui prit sa clé.
- Edward: T'aurais mieux fait d'accepter, mon gars.
Edward remonta à bord du navire.
- Équipage: Il est de retour, capitaine.
- Otage: Mmpf !
- Thatch: Alors, Edward ?
- Edward: Deux caisses, et de quoi préparer toutes les doses dont t'auras besoin.
- Thatch: Ah, très bien pensé, petit. Par les temps qui courent, c'est rare. Vous entendez, monsieur Wraggs ? Mon jeune ami qui revient chargé de présents, vient de sauver votre cou décharné ! N'a-t-il pas droit à votre gratitude ?
- Otage: Mm hm !
- Edward: On devrait quitter ces eaux, Thatch. Le gouverneur va faire venir d'autres soldats.
- Thatch: Non, vas-y, toi. J'ai une affaire à régler au nord.
- Edward: Tu t'en vas, c'est ça, hein ? Tu nous abandonnes ? Et Nassau ?
- Thatch: Écoute, petit, je suis en train de boucler ma quatrième décennie. Et si je ne trouve pas le moyen de faire de la cinquième un voyage serein et tranquille, je préfère sombrer devant les portes de l'Enfer que de continuer à me faire passer pour un capitaine. Allons, petit, on se reverra. Dans ce monde... ou chez Neptune.
Conséquences
Edward se procura une quantité suffisante de remèdes, et Thatch lui révéla ses projets.