Le royaume des mendiants est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Description[]
Suite à la mort de Sivert, Arno s'en alla trouver son complice, le roi des Thunes.
Dialogue[]
Arno fit le rapport de sa mission au Conseil des Assassins.
- Mirabeau: Aujourd'hui, les paroissiens ont trouvé un corps à Notre-Dame. Les plaisantins l'appellent déjà "le Pénitent". J'en conclus que justice a été rendue ?
- Arno: Pas encore. Sivert avait un complice la nuit où monsieur de la Serre a été assassiné. C'est lui qui a porté le coup fatal.
- Mirabeau: Cela soulève des questions troublantes... Qu'as-tu appris ?
- Arno: Il a agi avec un homme appelé le roi des Thunes.
- Beylier: Le roi des mendiants ? En es-tu sûr ?
- Arno: Vous le connaissez ?
- Beylier: De nom. Les mendiants lui versent tribut, mais cet homme est un fantôme. Nous avons envoyé trois Assassins à ses trousses. Les deux premiers n'ont rien trouvé. Le troisième n'est jamais revenu.
- Arno: Je peux le trouver. Sivert a parlé à l'un de ses lieutenants. Je dois à la mémoire de monsieur de la Serre de découvrir la vérité.
- Mirabeau: Peut-être en es-tu capable. Tu as fait tes preuves en tant qu'Assassin, aujourd'hui... Et un Assassin doit être muni des bons outils.
Pierre Bellec fixa une Lame fantôme sur la lame secrète d'Arno.
- Arno: Donc, si je comprends bien, la lame secrète et les bombes fumigènes, c'était juste un avant-goût, c'est ça ?
- Mirabeau: La Lame fantôme. Une modeste amélioration de la lame traditionnelle des Assassins. Là où tu dois aller, tu devras rester à distance de tes ennemis. Très bien. Assassin, ce Conseil t'ordonne de te rendre à la Cour des miracles. Trouve le Templier qu'on nomme le "roi des Thunes". Découvre ses secrets et apporte-lui la paix.
Arno accepta son contrat et se rendit à la Cour des miracles.
- Garde 1: C'est ta première fois à la Cour des miracles ?
- Garde 2: Oui.
- Garde 1: Ne t'en fais pas, il y a pire travail. J'ai vécu dans les colonies il y a quelques années. Ça, c'était vraiment atroce. Garde une main sur ta bourse et tout ira bien.
- Mendiant: Pitié ! J'ai fait tout ce que j'ai pu, les temps sont durs ! Personne ne veut...
- La Touche: Sa Grâce n'a que faire de tes excuses. Il veut des résultats. Quand on ne ramène pas sa mesure, lui... il tranche.
Docteur, coupez-lui le pied. - Mendiant: Non ! Pitié ! Seigneur, non !
Arno arriva sur les lieux de l'agitation.
- Arno: Le voilà. Le lieutenant du roi des Thunes. La Touche.
Ne supportant pas les monstruosités que subissaient le mendiant, Arno poussa la foule hors de son passage.
- Sade: Oh, je ne m'y risquerais pas. Regarde. Humpf... Splendide, non ? Le bon peuple de Paris donne plus d'argent aux mendiants estropiés qu'à ceux encore intacts. Le roi des Thunes trouve dans cette opportunité le moyen nécessaire à stimuler ses employés les moins prospères.
- Arno: Cet homme...
- Sade: A déjà perdu son pied. Certes, tu peux charger dans le tas et causer un joli tumulte qui renverra tous ces rats dans leurs trous. Ou... tu peux te mêler à la meute et suivre les rats doucement jusqu'à leur souverain. Quoi que tu fasses, cet homme ne reverra pas son pied.
- Docteur: C'est fait.
- La Touche: Escortez-le à l'infirmerie pour cautériser la plaie, puis renvoyez-le dans la rue.
- Garde 3: Allez, toi, debout.
- Arno: Merci, j'apprécie le conseil.
- Sade: Pas encore.
- Arno: Qui êtes-vous, au juste ? Et pourquoi m'aidez-vous ?
- Sade: Oh, cela fait quelque temps que je t'ai à l'œil, Arno. Je considère qu'il est de mon devoir d'aider ceux qui ont connu, tout comme moi, l'emprise cruelle de la Bastille. Et j'ai un intérêt bien personnel à voir le roi des rats... enfin... pris au piège. Quant à mon nom... j'ai le grand privilège d'être Donatien Alphonse François, marquis de Sade. Viens me rendre visite quand tu te seras lassé de chasser la vermine. Oh, quelle belle trace il laisse. Bonne chance.
Arno suivit la longue traînée de sang laissée par le mendiant fraîchement amputé et prit La Touche en filature.
- Mendiant 1: Les nuits se font plus froides.
- Mendiant 2: Mmm.
- Mendiant 1: Ça t'inquiète pas ?
- Mendiant 2: Je sais où sont les cheminées.
- Mendiant 1: Quelles cheminées ?
- Mendiant 2: Celles que sa Grâce a installées quand il a pris le pouvoir sous terre. Si tu t'endors dessus, tu n'auras rien à craindre du froid.
- La Touche: On ne traîne pas, les gars. Sa Grâce n'apprécie pas les lambins.
Qui es-tu ?
N'approche pas !
Ne me touche pas !
Arrière ! - Sade: Monsieur La Touche. Toujours en train de prodiguer ses soins aux affligés ?
- La Touche: Ton jour viendra, libertin.
- Sade: Plus tôt que tu ne l'imagines, sois-en sûr.
- Garde 4: On va boire, après ?
- La Touche: Je te connais ?
- Garde 5: C'est vrai, ce qu'il a fait à Thierry ?
- La Touche: Je me souviens de ses hurlements. Ils n'en finissaient plus. Tout ça parce qu'il s'était trompé dans les comptes.
- Garde 5: C'est vrai ? Je pensais qu'il avait volé dans les caisses.
- La Touche: Non. Il a oublié un "1" dans le registre.
- Garde 5: Je vois. Mieux vaut ne pas traîner, alors.
Arno fila La Touche jusqu'à l'infirmerie.
- La Touche: Faites-le entrer, vite. Je sens que quelque chose ne va pas.
- Garde 3: Euh... Il est mort, Monsieur.
- La Touche: Alors, jetez-le dans le caniveau et suivez-moi à l'intérieur.
Les gardes se débarrassèrent du corps et fermèrent la grille.
- Garde 6: Les taux ont encore augmenté. Je ne sais pas qui sont les nouveaux amis de Sa Grâce, mais ils nous pressent comme des éponges.
- Garde 7: J'espère que j'ai assez...
- Garde 6: Combien vont-ils me prendre, cette semaine ?
- Garde 7: Le "tribut" de Sa Grâce ne cesse d'enfler.
- Garde 6: Je préfère ça plutôt que le roi tranche dans le vif.
Arno entra dans l'infirmerie.
- Garde 8: Quelle est la consigne pour le malheureux du lit 6 ?
- La Touche: "Brûlé dans un incendie qui a tué sa famille et lui a fait perdre la tête."
- Garde 8: Un incendie ? Tu sais à quel point je peine à les imiter sans faire brûler la moitié du quartier ?
- La Touche: Utilise un peu d'huile de vitriol. Les gens ne feront pas la différence.
Arno fit face à La Touche, et le menotta au mur.
- La Touche: Non ! Non, pitié !
- Arno: Dis-moi où est le roi des Thunes et je te laisserai la vie.
- La Touche: Les catacombes ! Il est dans la catacombes, sous la vieille église !
- Arno: La Touche, je m'attendais à ce que tu sois un peu plus coriace ! Que penserait ton maître ?
- La Touche: Mon Dieu... Mon Dieu, aidez-moi !
Conséquences[]
Arno interrogea La Touche, qui lui révéla l'endroit où se terrait le roi des Thunes.