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Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau (1749 – 1791) était un révolutionnaire, écrivain, diplomate, franc-maçon, journaliste et homme politique français. Il était aussi secrètement un membre de la Confrérie des Assassins Français dont il était le Mentor[1]. Impliqué dans de multiples scandales, il passa de nombreuses années en prison et devint un fervent opposant du système juridique arbitraire qui était à l'œuvre en France[2].


Biographie

Origine

Cinquième enfant et second fils de Victor Riqueti, marquis de Mirabeau, économiste de renom, et de Marie-Geneviève de Vassan, Mirabeau était issu d'une famille de la noblesse provençale.

À l'âge de trois ans, il fut défiguré par une variole mal soignée ; son visage en garda de profondes cicatrices. Son enfance fut marquée par la sévérité de son père qui n'eut pas d'affection pour lui. Il fut placé par son père chez l'Abbé Choquard à Paris.

Il étudia à la faculté de droit de l'université d'Aix-en-Provence où il fréquenta, notamment Jean Étienne Marie Portalis, futur rédacteur du code civil[3].


Déboires

En 1768, il fut incorporé à un régiment, mais contracta des dettes, ce qui provoqua la colère de son père. Il gagna aussi une réputation de libertinage. Après avoir participé à la campagne de Corse en 1768-1769, il épousa Émilie, fille du puissant marquis de Marignane, qui avait refusé sa main au comte de Valbelle. Ils eurent un fils, Victor, mort en bas-âge en 1778.

Pour le soustraire à ses créanciers, son père le fit plusieurs fois enfermer au fort de Vincennes, et finalement exiler en 1775 au château de Joux, en Franche-Comté. Là, Mirabeau usa de son charme auprès du gouverneur pour se rendre de nombreuses fois à Pontarlier : à l'occasion des fêtes organisées pour le sacre de Louis XVI de France, il y rencontra Sophie de Monnier, jeune femme mariée au marquis de Monnier, président de la chambre des comptes de Dole, et de près de cinquante ans son aîné, qui devint sa maîtresse. Ils s'enfuirent tous deux aux Provinces-Unies, tandis qu'on les jugea à Pontarlier par contumace.

Mirabeau fut donc emprisonné au donjon de Vincennes de 1777 à 1780. Il y rencontra le Marquis de Sade, qui y était enfermé à la même époque.

En juin 1786, Talleyrand, avec qui il était lié, lui obtint une mission secrète à Berlin, où il resta six mois pour le compte du Contrôleur général des finances de Louis XVI, Charles Alexandre de Calonne. Il tenta en vain d'être nommé à un vrai poste diplomatique. À son retour en janvier 1787, furieux de n'avoir rien obtenu, il publia un pamphlet Dénonciation de l'agiotage (mars 1787) qui entraîna une lettre de cachet et le contraint à fuir à Liège[3].


Mentor de la Confrérie et politique

À un moment donné de sa vie, Mirabeau rejoint la Confrérie et prit sa tête en tant que Mentor. Il aura de cesse de conclure des trêves avec le Grand Maître de l'Ordre des Templiers François de la Serre, en accord avec lui sur le fait de maintenir la Monarchie en France tout en combattant sa corruption[1].

Il fit partie en 1788, entre autres avec Brissot, Clavière et Condorcet, des fondateurs de la Société des amis des Noirs, créée pour l'abolition immédiate de la traite des Noirs et progressive de l'esclavage dans les colonies.

Mirabeau se présenta en Provence aux élections des États généraux de 1789. Repoussé par la noblesse, il publia un discours véhément adressé aux nobles provençaux. Il fut alors nommé par le Tiers état, à Aix et à Marseille.

Le 7 mai 1789, le Courrier de Provence, le journal que le nouveau député publiait depuis le 2 mai, fut saisi. Une interdiction de publier les comptes-rendus des séances des États généraux fut édictée. Mirabeau n’en tint pas compte et continua à publier le compte-rendu des séances de l’Assemblée, ainsi que les analyses des questions politiques à l’ordre du jour, d’abord sous le titre Lettres du comte Mirabeau à ses commettants du 10 mai au 25 juillet 1789, puis sous le titre Courrier de Provence, qui paraissait encore après la mort de son fondateur jusqu’au 30 septembre 1791.

La dégradation de la monarchie détermina son revirement politique. Il devint le plus solide appui de Louis XVI et de Marie-Antoinette, en étant notamment le conseiller privé de Louis XVI, fonction secrète pour laquelle il se fit rémunérer en livres d'or par heure. Auprès de ses amis révolutionnaires il appuya les idées de la révolution, alors que pour le Roi, et notamment la Reine qu'il rencontrait en secret, il se montra comme un ardent défenseur de la monarchie. Jouant sur de nombreux tableaux et même parfois à l'insu du reste de la Confrérie[1], Mirabeau proposa au Roi d'accepter la monarchie constitutionnelle voulue par l'assemblée. Elle était selon lui, la seule sauvegarde possible de la royauté[3].

Aide à Élise

Décès

Il mourut empoisonné par un Assassin opposé à sa volonté de conserver une certaine modération envers les actions de la Confrérie contre les Templiers en établissant une trève[1].

Mais la découverte de l’armoire de fer en novembre 1792 révéla qu’il avait pris clandestinement contact avec le roi et sa cour. Espérant être ministre de la monarchie constitutionnelle, il avait prodigué ses conseils et donné des informations. Un comité fut chargé d'examiner l'accusation[3]. La Convention décida alors d'exclure sa dépouille du Panthéon, décision que Maximilien de Robespierre, membre secret des Templiers, appuya.

Alors que la foule se massait avec hostilité devant le Panthéon, criant sa colère contre Mirabeau "le traître", une équipe d'Assassins dont Arno Dorian fut envoyée pour récupérer ses restes dans la crypte sous l'édifice, afin d'éviter qu'ils soient profanés[1].

Galerie



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