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« J'allais purifier le monde et y faire régner la vérité du Père de la Sagesse. »
Germain s'adressant à Arno Dorian dans le Temple.[src]

François-Thomas Germain (1726 – 1794) était un orfèvre français spécialisé dans le travail de l'argent, qui fut orfèvre du roi. Secrètement un membre important de l'Ordre des Templiers, il fut radié par le Grand Maître François de la Serre pour ses actes et ses idées extrémistes avant de plus tard devenir à son tour, Grand Maître de l'Ordre.[1].

Biographie

Débuts

François-Thomas Germain est né en France en 1726. Il se rendit sûrement compte de sa personnalité de Sage — être ayant la personnalité physique et mentale ainsi que les souvenirs d'Aita, un Précurseur — durant son enfance[2].

Comme son père Thomas Germain et son grand-père avant lui, il apprit le métier d'orfèvre et devint à son tour orfèvre ordinaire du roi, fabricant à la tête de son atelier du Louvre des œuvres d'art pour nombres de monarques d'Europe qui firent sa renommée[1].


Maître Templier

À un moment de sa vie, Germain rejoignit l'Ordre des Templiers et fut intégré officiellement par le Grand Maître de l'Ordre François de la Serre, dont il devint le lieutenant [3]. Seulement, quelques années après, il fut déchu de son rang et excommunié de l'Ordre pour ses idées et ses actions radicales. Il soutenait qu'il "entendait des voix" et avait des visions d'un passé lointain qui le poussaient à inciter le Grand Maître à réformer l'organisation qu'il jugeait décadente.

De plus, il fut également en faillite dans son métier en 1765. Il fut dans la même année dépossédé du logement qu'il occupait au Louvre et perdit son titre officiel[1].


Préparation du complot

Avec tous ses déboires, François-Thomas Germain comprit qu'il devait agir dans l'ombre. Comme le Grand Maître ne voulait entendre raison, il devait faire en sorte de réformer l'Ordre. Il s'aida pour cela du Codex Pater Intellectus, un livre rédigé par le Grand Maître Templier Jacques de Molay, exécuté en 1314, livre qu'il avait découvert suite à des visions qu'il avait reçues de la mémoire d'Aita, qui l'avaient guidé vers un artefact qui reposait avec le livre dans une crypte sous le Temple à Paris.

Grâce au codex de de Molay, Germain comprit qu'il fallait faire croire au peuple qu'il contrôlait sa destinée pour mieux le manipuler dans l'ombre, pour son propre bien et pour le guider vers la paix et renverser la monarchie corrompue, surtout depuis le règne de Louis XVI.

L'orfèvre déchu se rendit compte que certains membres de l'Ordre, à commencer par Marie Lévesque, partageaient sa vision et s'efforça de les rallier à sa cause. Il prépara son plan mûrement pendant des années[1].


Prise de pouvoir

ACU Germain carosse Versailles

Germain incognito à Versailles

En Mai 1789, Germain décida de passer à l'action. Il chargea Charles-Gabriel Sivert, un Maître important de l'Ordre, et le Roi des thunes, un prétendant pour l'intégrer, de tuer le Grand Maître de la Serre le soir de l’intronisation de sa fille unique Élise en tant que Templier, au palais de Versailles, pendant qu'il observait les événements de loin. Les deux meurtriers accomplirent leur tâche et ce fut le pupille de de la Serre, Arno Dorian qui fut accusé du meurtre et emprisonné à la Bastille.

Après ce succès et la fuite d'Élise, François-Thomas Germain prit la tête de l'Ordre et dirigea le mécontentement du peuple pour enclencher une révolution, dans le but à long terme de renverser le pouvoir en place[1].

Recherché par la Confrérie

En 1791, les Assassins avaient remonté sa trace à cause d'une épingle qu'il avait fabriqué et qui fut en possession du Roi des thunes. Arno Dorian, qui était devenu entre-temps un Assassin lui-même, était chargé de l'enquête et avait réussi à le retrouver, ignorant toutefois la vraie nature de Germain. Ce dernier s'était fait passé comme prisonnier de révolutionnaires et Arno réussit à le faire sortir de son logement tout en le défendant des agresseurs. Puis quand l'Assassin le questionna sur l'épingle, arme du meurtre de de la Serre, Germain affirma qu'elle était son œuvre mais qu'il l'avait fabriqué pour un certain Chrétien Lafrenière, Grand Maître de l'Ordre des Templiers. Ainsi le Sage trompa le jeune Dorian en désignant Lafrenière comme tête du complot pour éloigner les soupçons de lui et par la même occasion éliminer son confrère Templier qui était resté loyal envers de la Serre et qui cherchait en ce moment-même à rallier d'autres Templiers d'Europe afin de mettre fin aux agissements de l'orfèvre[1].

Au club des Jacobins, Germain rencontra plusieurs de ses partisans Templiers. Marie Lévesque l'informa qu'elle était parvenu à hausser les prix des céréales pour inciter le peuple à la révolte, mais que cela ne serait pas suffisant. Germain se contenta de commencer qu'il ne s'agissait que d'un petit sacrifice pour discréditer le roi, qu'il souhaitait voir condamné avant de mourir plutôt qu'être considéré comme un martyr, malgré les suggestions de Frédéric Rouille d'assassiner tout simplement le monarque, et que les efforts payeraient tôt ou tard[1].

Plus tard, Aloys la Touche informa Germain de la mort de Sivert et du Roi des Thunes, mais Germain ne s'inquiéta pas, pensant que leur mort ne serait pas une perte considérable pour l'Ordre. Frédéric Rouille fit ensuite part de son inquiétude sur le fait qu'Élise avait peut-être cherchée à rallier les autres Templiers conservateurs pour les retourner contre eux, mais Germain le rassura en lui disant qu'il avait tendu un embuscade contre Élise et que Lafrenière ne serait plus un problème pour eux[1].

Toutefois, à leur insu, Arno avait pu découvrir leur complot et sauva Élise. Il lui révéla ensuite le complot qui avait visé son père et les deux se dirigèrent vers la maison de Germain, mais celui-ci l'avait déjà quittée, sachant que sa supercherie serait découverte[1].

L'exécution de Louis XVI

«  Le roi n'est... rien de plus qu'un symbole. Les symboles inspirent la crainte, et la crainte inspire le contrôle... Mais les hommes finissent toujours par se défaire de leur crainte. Telle est la vérité pour laquelle a péri de Molay : le droit divin des rois n'est rien de moins que le reflet du soleil sur l'or. Lorsque la couronne et la mitre tombent en poussière, ce sont ceux qui contrôlent l'or qui forgent l'avenir. Jacques de Molay, te voilà vengé »
– Germain le jour de l'Exécution de Louis XVI, 21 janvier 1793

Le 21 janvier 1793, Germain était présent sur la Place de la Concorde, lieu d'exécution de Louis XVI. Le Grand Maître se retrouva à nouveau confronté à Arno et proclama la renaissance de l'Ordre des Templiers et lui expliqua que le meurtre de de la Serre avait été commis pour que l'Ordre ne soit plus gangrené par la corruption.

Germain révéla ses plans alors que le roi montait sur l'échafaud. En dépouillant les classes aristocratiques et nobles de leurs richesses pour les donner au peuple et à la classe moyenne montante, il serait aisé pour les Templiers de gagner la confiance de la populace. Une fois le roi décapité, Germain murmura que Jacques de Molay venait d'être vengé, avant de partir, demandant à ses subordonnés de supprimer Arno[1].

Après la mort du roi, Germain en profita pour confier le pouvoir de la République Française nouvellement créée à Maximilien de Robespierre, un de ses disciples, afin qu'il contrôle le peuple. Robespierre s'appliqua à créer un régime de terreur, où les exécutions devinrent fréquentes contre ceux accusés de trahison et de modérantisme[1].

Le Temple

« Élise: Vous pensiez que ce jour ne viendrait jamais ? Que votre crime resterait impuni parce que François de la Serre n'avait pas de fils pour le venger ?
Germain: Ah, une simple vengeance ? Tu es aussi bornée que ton père.
 »
– Élise et Germain lors de leur confrontation dans le Temple, 28 juillet 1794.

Pendant la Terreur, Germain se terra au Temple qu'il fit garder sous haute surveillance afin de ne laisser aucun point faible. Il pria alors pour Jacques de Molay de certains de ses hommes purent entendre le bruit du tonnerre dans le Temple[1].

Après la chute du régime de Robespierre, la cachette de Germain fut révélée à Arno et Élise et les deux se rendirent au Temple, cherchant Germain chacun de leur côté pour le tuer. Ce fut Arno qui parvint à le localiser en premier et à le poursuivre jusqu'aux toits. Mais lorsqu'il tenta de l'assassiner, il découvrit à ses dépends que Germain utilisait un ancien Fragment d'Éden, l'Épée d'Éden et qu'il s'en servait pour se protéger[1].

Germain se retira ensuite dans la voûte souterraine, se préparant au combat final. Arno demanda alors à Élise de distraire Germain, ce qu'elle parvint à faire en le confrontant sur les idéaux des Templiers, ce qui permit à Arno de l'atteindre trois fois consécutivement. Germain utilisa ensuite la puissance de l'épée pour projeter Arno au loin, et, avec l'effondrement d'un pilier, le bloquant.

Face au choix de libérer Arno mais laisser fuir Germain, Élise se lança face à face avec le Grand Maître et celui-ci utilisa une nouvelle fois la puissance de l'épée, qui provoqua une explosion, tuant Élise et projetant Germain sur le sol. Arno avait réussi à se libérer juste avant que l'explosion ne se produise, mais il ne put l'empêcher[1].

Mort

«  Bravo. Tu as tué le méchant. C'est comme ça que tu t'étais joué cette petite fable morale, n'est-ce pas ?[...]Mon sang est en train de s'écouler sur le sol du Temple. Mais... il semblerait que le Père de la Sagesse ait décidé que nous discutions un peu.[...] Réfléchis à ceci : lente est la marche du progrès, mais aussi inexorable que celle qu'un glacier. Tu n'auras fait que retarder l'inéluctable. La mort d'un homme ne peut entraver la force du temps. Je ne guiderai pas le genre humain à sa vraie place... quelqu'un d'autre s'en chargera. Remémore-toi ces mots chaque fois que tu penseras à elle. »
– Germain s'adressant à Arno.

Tristement, Arno regarda le corps de sa bien-aimée, et se retourna ensuite vers Germain, puis l'assassina. Comme pour toutes ses victimes précédentes, Arno eut une vision, mais cette fois, il put communiquer directement avec Germain. Celui-ci lui révéla les visions qu'il avaient eues de la Première Civilisation. Puis il lui révéla également les causes pour lesquelles les Templiers avaient provoquée la Révolution. Avant de succomber, il dit à Arno que sa mort ne représentait que peu d'importance et qu'elle ne stopperait pas ses plans pour autant.

En 1808, Arno pénétra à nouveau dans le Temple, accompagné par Napoléon Bonaparte. Ils y trouvèrent le corps de Germain, qui, entre temps était devenu un squelette puis ils cachèrent son crâne dans les catacombes de Paris[1].

Héritage

Étant un Sage, Germain intéressa tout particulièrement les Templiers et les Assassins du XXIème siècle. Trouver des informations sur le sort de son corps via les souvenirs d'Arno était un objectif important pour les Assassins, mais ils ne firent aucune récupération, le corps étant bien caché et, usé par le temps, probablement en trop mauvais état.

Personnalité et caractéristiques

Réincarnation d'Aita, un membre de la Première Civilisation, Germain affichait un profond mépris pour l'humanité, subjugués par la race millénaire dont il avait des souvenirs. Ses convictions furent également influencées par Jacques de Molay, un autre sage.

Germain était impitoyable, prêt à aller très loin pour voir son ambition satisfaite, et voulant voir l'humanité asservie. Cela fut démontré pendant la Révolution. Ses agissements causèrent la famine de centaines de milliers de personnes ainsi que la mort de milliers d'autres pendant la Terreur. Il n'exprima aussi aucun remords par rapport à la mort de ses confrères Templiers, n'hésitant même pas à les sacrifier s'ils n'étaient plus utiles, comme il le fit avec Robespierre. Il pensait que ces sacrifices l'étaient pour le plus grand bien.

Il se souciait peu de son bien-être, et n'avait pas peur de la mort, en témoigne la façon dont il l'aborda avec Arno. Cela était dû au fait qu'il savait qu'un autre Sage prendrait le relais des années plus tard.

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