Wiki Assassin's Creed
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Ezio: "Assassins, Templiers, pages de Codex... ça fait quand même beaucoup."
Mario: "Tu dois ouvrir ton esprit, Ezio. N'oublie jamais ceci : rien n'est vrai, tout est permis."
Mario lors de l'entraînement de son neveu, vers 1477.[1]

Mario Auditore (1434 – 1500) était un membre des Assassins italiens, un condottiero, et le gouverneur de la ville de Monteriggioni de 1454 à sa mort.

Tout au long de sa vie, Mario aida son frère Giovanni, également un Assassin, à retrouver les pages du légendaire Codex d'Altaïr Ibn-La'Ahad, et à améliorer les défenses de Monteriggioni en cas d'une éventuelle invasion. C'est notamment grâce à lui que Monteriggioni retrouva sa prospérité.

Il supervisa l’entraînement de son neveu, Ezio Auditore da Firenze, et fit de lui un Assassin à part entière, par ses nombreux conseils avisés. Mario trouva la mort lors du Siège de Monteriggioni en 1500, exécuté par Cesare Borgia.

Biographie[]

Jeunesse[]

Mario Auditore naissance

Mario menacé la nuit de sa naissance

Mario naquit vraisemblablement à Monteriggioni, en Toscane, de deux ans l'aîné de Giovanni Auditore da Firenze. Dans la nuit de sa naissance, un mercenaire florentin recruté pour infiltrer la Villa et tuer la famille fut retrouvé mort dans sa garderie, pendant que les sages-femmes soignaient sa mère. La mort du mercenaire reste un mystère, étant donné que personne n'était dans la chambre excepté l'enfant.[2]

Mario descendait d'une lignée importante de la Confrérie, et débuta alors son entraînement dès son plus jeune âge.[1]

À seulement six ans, Mario joua un rôle majeur lors de la Bataille d’Anghiari. En accomagnant son père sur la route de Monterchi, et après avoir vus des nuages de poussière au-dessus de la route, Mario avertit le condottiere Micheletto Attendolo de l'avancée surprise des troupes milanaises. Grâce à lui, l'attaque fut repoussée et les Florentins remportèrent la bataille.[1]

Si Mario combattit pour Florence à Anghiari, il consacra une grande partie de sa vie a défendre les intérêts de sa ville natale, Monteriggioni, décourageant toute les tentatives des Florentins de conquérir ce territoire toscan.[1]

Le maître de Monteriggioni[]

Contrairement à son jeune frère, Giovanni, qui partit vivre à Florence en 1454 pour y poursuivre une carrière dans la banque, Mario resta dans la Villa Auditore de Monteriggioni. Dans l'une de ses nombreuses lettres adressées à Giovanni, il écrivit qu'il préférait "se battre avec courage plutôt qu'avec des chiffres".[1][3]

Sous sa supervision, Monteriggioni connut une ère de prospérité. Mario fit ouvrir des échoppes et des guildes s'installèrent en ces murs, améliorant davantage les défenses de la ville en cas d'attaque florentine. En 1454, Mario débusqua un informateur florentin parmi ses habitants, Luciano Pezzati. Avec l'aide de ses mercenaires, Mario affronta Pezzati et ses hommes.[3]

Mario se battit en duel contre Luciano, et presque vaincu, il le ramena à la Villa Auditore. Là-bas, il lui apprit que Florence avait envoyé le condottiero Federico da Montefeltro mener une attaque sur Monteriggioni. Toutefois, grâce à Mario, la ville fut défendue avec succès, et l'invasion se solda en un échec.[3]

Luciano finit par lui révéler la véritable raison du siège, laquelle était que les Florentins convoitaient un mystérieux artefact enfoui sous la ville. Intrigué par l'existence-même de cet artefact, Mario rassembla ses architectes et historiens, qui découvrirent qu'en effet, le puits de Monteriggioni avait été et asséché et exploré.[3]

PL Accueil chaleureux

La blessure de Mario, qui lui fit perdre son œil gauche

Accompagné d'un mineur et de ses hommes, Mario entra dans le puits. À première vue, rien ne se trouvait à l'intérieur, mais la bougie du mineur se mit à vaciller au fond de la cavité, signalant la présence d'une ouverture. Ensemble, ils poussèrent contre le mur derrière lequel ils découvrirent une crypte secrète, remplie de pièges mortels. Plusieurs de ses hommes furent blessés ou tués, et Mario lui-même reçut un pendule de la mort en plein visage, et y perdit son œil gauche, non sans en garder une cicatrice.[3]

Malgré leurs pertes, ils finirent par découvrir une mystérieuse boîte au fond du puits, de laquelle émanait une étrange voix qui les informa que leur douleur "n'était que passagère" et qu'ils devaient "l'ignorer". Les hommes de Mario étaient certains que l'objet soignerait leurs blessures, mais Mario pensa qu’un objet si bien caché renfermerait sûrement un grand danger.[3]

Les hommes de Mario se révoltèrent alors, et Mario fut contraint de tous les éliminer. Bien que la boîte ait longtemps attisé sa curiosité, Mario jura de ne jamais l'ouvrir. Il préféra la remonter à la Villa Auditore, refusant de céder à la tentation des pouvoirs guérisseurs de l'artefact. Il confia la boîte à Giovanni, puisque ce qui s'avéra contenir le Suaire n'était pour lui plus que "le problème de la Confrérie".[3]

Réunion familiale[]

Mario parvint à conserver l’indépendance de Monteriggioni, mais il en fut un bien piètre administrateur, la ville étant en train de tomber en ruine. En 1476, Giovanni et deux de ses fils, Federico et Petruccio, furent exécutés pour trahison, sous l'ordre de Rodrigo Borgia, le Grand Maître de l'Ordre des Templiers, ennemis jurés des Assassins. Après avoir fui Florence, le dernier fils de Giovanni, Ezio, escorta sa mère Maria et sa sœur Claudia jusqu'à Monteriggioni, espérant y trouver refuge.[1]

ACII Sous bonne escorte 4

Mario portant secours à Ezio, Claudia et Maria

Sur le point d'arriver, Vieri de' Pazzi et ses soldats leur tendirent une embuscade. Mario intervint au beau milieu du combat et porta secours aux Auditore, puis insista de les accompagner à Monteriggioni. Mario révéla alors à Ezio l'existence de son héritage d'Assassin, et qu'un bon entraînement lui serait nécessaire à l'éradication des Templiers, mais aussi ne serait-ce que pour protéger sa mère et sa sœur.[1]

Mario le prit donc sous son aile, et lui prodigua l’enseignement des techniques de combat des Assassins, telles que le désarmement et la riposte mortelle, toutes formes de tactiques militaires, puis comment provoquer ses ennemis. En 1478, Ezio lui annonça vouloir emmener Maria et Claudia en Espagne, s'opposant à la décision de Mario. Se sentant insulté, Mario se mit dans une colère noire et fit route pour San Gimignano avant même qu'Ezio n'ait pu revenir sur sa décision.[1]

Rongé par la culpabilité, Ezio rejoignit Mario à San Gimignano pour l'aider à venir à bout de Vieri de' Pazzi. Lorsqu'Ezio assassina Vieri et proféra nombre d'insultes à son corps sans vie, Mario l'obligea à respecter davantage les morts. Il ferma alors les yeux de Vieri après lui avoir rendu ses derniers sacrements.[1]

Acquisition de la Pomme d'Éden[]

Ezio: "Mario !?"
Mario: "Ne t'inquiète pas, Ezio ! Nous sommes tous là !"
– Mario et les autres Assassins venant en aide à Ezio, 1488.[1]
ACII Tout vient à point 4

Mario gardant un œil sur les Templiers

En 1488, Mario se rendit à Venise avec d’autres Assassins dans l'espoir de reprendre la "Pomme" à Rodrigo Borgia, sachant qu'elle la lui serait remise le jour même. Lorsqu’ils le retrouvèrent, Borgia était déjà en train d'affronter Ezio, qui cherchait lui aussi à récupérer l’artefact.[1]

Les autres Assassins se ruèrent à son secours, mais Borgia s'échappa après qu'ils aient éliminé tous ses hommes, laissant inconsciemment la Pomme derrière lui. Mario en profita pour apprendre à son neveu que tous ceux qui lui avaient apporté leur aide ces dix dernières années n'étaient autres que des Assassins, à sa grande surprise. Dans la soirée, ils se regroupèrent au sommet d'un campanile, et y intronisèrent officiellement Ezio dans la Confrérie.[1]

ACII Leonardo Atelier Pomme 3

Mario, Ezio et Machiavelli éblouis par la Pomme

Après avoir mis en sécurité le Fragment d'Éden, Mario étudia l'artefact en compagnie de Niccolò Machiavelli, de Leonardo da Vinci et d'Ezio. Lorsqu'ils l'activèrent, Mario et Niccolò furent tous deux aveuglés par la Pomme, tandis que Leonardo et Ezio ne semblaient en ressentir les effets néfastes, se contentant plutôt d'admirer ce qu'elle venait de leur projeter.[4]

Mario reconnut alors le pouvoir incommensurable que détenait la Pomme, et jugea bon qu'Ezio la transfère à la Forteresse de Ravaldino située à Forlì, une citadelle appartenant à Caterina Sforza, une alliée de plus haute confiance. Avant de partir, Mario proposa à Leonardo de lui rendre visite à la Villa Auditore s'il en avait un jour l'occasion.[4]

En 1489, Mario se rendit en Espagne pour offrir son soutien à la branche espagnole de la Confrérie, apportant son expertise à la demande d'Ezio, et partageant ses contacts mercenaires avec la résistance espagnole.[5]

En 1498, alors qu'Ezio se démenait à libérer Florence de l'emprise de Girolamo Savonarola, Mario assista à l'assassinat du moine fanatique par la main de son neveu, et à son discours qui s'ensuivit.[6]

Voyage à Rome[]

« Il vaut mieux le confier à la terre que le laisser aux hommes. »
– Mario à propos du Bâton, 1499.[7]


En décembre 1499, Mario, Ezio et les autres Assassins se réunirent à la Villa Auditore pour y découvrir la signification de la prophétie décrite dans le Codex. Ezio réorganisa les pages, qui formèrent alors une carte du monde indiquant l'emplacement de tous les Temples. Ezio en conclut que le sanctuaire le plus proche était situé au Vatican, et comprit alors que Rodrigo Borgia s'était fait élire pape uniquement pour mettre la main sur le Bâton papal et ouvrir le Sanctuaire.[1]

ACB La messe est dite 6 v

Mario se portant garant de la Pomme en l'attente d'une décision d'Ezio

Ezio gagna Rome pour y assassiner le pape Alexandre VI et accéder au Sanctuaire, tandis que Mario et les Assassins semaient le trouble dans la ville, détournant l'attention des soldats pontificaux. À l'issue de l'affrontement, Ezio décida d'épargner Rodrigo, mais parvint néanmoins à combiner les pouvoirs de la Pomme et du Bâton pour ouvrir le Sanctuaire, dissimulé sous la Chapelle Sixtine. Après être entré en contact avec Minerve, membre de la Première Civilisation, Ezio quitta l'antichambre.[1]

Sur le chemin vers la sortie, Ezio retrouva Mario dans la Chapelle Sixtine, lequel déclara qu'il valait mieux "confier [le Bâton] à la terre que le laisser aux hommes". Oncle et neveu fuirent alors les lieux jusqu'aux eaux du Tibre.[7]

Mario proposa vivement à Ezio de jeter la Pomme dans le fleuve, mais l'Assassin n'en eut jamais le courage. Mario s'en porta donc garant le temps qu'Ezio prenne sa décision.[7]

Siège de Monteriggioni et mort[]

Ezio: "Mario... sois prudent."
Mario: "Toi aussi."
– Les dernières paroles de Mario à son neveu, 1500.[7]

Les deux hommes reprirent le chemin de Monteriggioni, où ils arrivèrent le 1er janvier 1500. Aux portes de la ville, Mario l'interrogea sur ce dont il avait été témoin dans le Sanctuaire, mais préféra ne pas s'inquiéter au sujet du lointain danger qui menacerait l'humanité dans près de cinq siècles.[7]

En l'absence d'Ezio, Mario avait fait installer de nouveaux canons sur les remparts de Monteriggioni, ce qu'il ne tarda pas de lui apprendre dès lors qu'un boulet de canon vint se loger à quelques mètres de lui.[7]

Les Auditore furent accueillis en héros par les habitants, et Ezio profita dès son arrivée de tout le temps qu'il avait alors devant lui.[7]

À l'aube du 2 janvier – l'anniversaire de Claudia – l’armée du pape, commandée par Cesare Borgia, le fils de Rodrigo, assiégea Monteriggioni. Sur le point de mener une riposte directe, Mario retrouva Ezio dès que les canons retentirent, et promit de garder la Pomme en sécurité pendant qu'Ezio détruirait l'artillerie ennemie depuis les remparts.[7]

ACB Évacuation 9 v

Mario s'écroulant aux pieds de Cesare

Néanmoins, Mario fut blessé au cours de la bataille et s'écroula au moment même de franchir les portes de la ville. Cesare et ses trois lieutenants – Octavien de Valois, Juan Borgia et Micheletto Corella – s'avancèrent, et réclamèrent l'attention d'Ezio.[7]

La Pomme dans sa main, Cesare exécuta Mario d'une balle en pleine tête alors qu'il peinait à se relever, considérant ce geste comme une "invitation" des Borgia aux Auditore, motivant plus que jamais Ezio à retourner à Rome.[7] Cesare fit décapiter Mario et plaça sa tête sur une pique, qu'il montra à son neveu lors de sa fuite.[8]

Suite à la mort de Mario, Monteriggioni et sa Villa furent en partie détruites, et la Confrérie des Assassins changea de quartiers pour établir un nouveau quartier général à Rome, sous la direction de Niccolò Machiavelli.[7]

Personnalité[]

ACII Leonardo Atelier Pomme 6

Mario proposant à Leonardo de lui rendre visite à la Villa Auditore

Mario se souciait énormément de sa famille et était très fier de ses origines. Il fut formé dès sa jeunesse à intégrer la Confrérie, en même temps que son frère, Giovanni. Mais les deux eurent un différend lorsque Giovanni partit vivre à Florence pour y poursuivre une carrière dans la banque, écrivant notamment dans une lettre qu'il préférait "se battre avec courage plutôt qu'avec des chiffres."

Après la mort de Giovanni, Mario et Ezio devinrent très proches, et Mario en vint à considérer Ezio comme son propre fils.

C'était aussi un brave guerrier, farouche au combat. Il ne cachait pas sa passion pour le combat et l'alcool et pouvait se montrer particulièrement froid envers les ignorants.

Note[]

  • La mémoire génétique de Mario fut recueillie par Abstergo Industries dans l'ADN de l'un de ses descendants, puis revécue en 2012 par une tierce personne.[3]
  • Le roman Assassin's Creed: Renaissance le décrit comme portant une épaisse barbe noire, bien qu'il ne possède qu'une fine moustache dans Assassin's Creed II.
  • Dans Assassin's Creed II, lors de la première rencontre d'Ezio avec Mario, ce dernier s'écria "C'est moi ! Mario !" (en anglais: "It's-a me, Mario !", en référence à la célèbre série vidéoludique Super Mario.
  • Mario croyait au géocentrisme.
  • Mario est souvent qualifié d'ivrogne par la famille Pazzi.
  • Bien qu'il vivait dans la Villa Auditore, on ne peut pas l'apercevoir. Il n'apparaît que dans les mémoires et lorsqu'Ezio dépose la cinquantième plume pour Maria.
  • L'épée de Mario est l'une des reliques que récupéra Desmond à Monteriggioni, plantée au pied d'un arbre.
  • A 65 ans, il savait toujours escalader, comme lors de l'évasion d'Ezio du Vatican. Il était aussi toujours apte à effectuer un Saut de la foi.

Galerie[]


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