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Logo des Assassins

L’histoire de la Confrérie des Assassins traite de rébellion contre la tyrannie et de préservation de la liberté humaine. Les Assassins existent probablement depuis l’aube de l’humanité et mènent une guerre clandestine contre leurs ennemis de l’Ordre des Templiers. Leur capacité d’adaptation et leur discrétion leur ont permis de survivre au fil des siècles, et si leurs méthodes ont évoluées avec le temps, leur idéologie a toujours été consacrée à la préservation du libre arbitre.

Idéologie préhistorique[]

Les premières traces de l'idéologie des Assassins remontent à l'aube de l'humanité, lorsque les humains se sont rebellés pour la première fois contre leurs créateurs, les Isus. Alors que « Ceux-qui-étaient-là-avant » possédaient la supériorité technologique, les humains avaient la supériorité numérique, puisqu'ils avaient été produits en grand nombre pour travailler davantage.

Eden 3-eve

Ève en possession de la Pomme

Entre 75 010 et 75 000 avant l'ère commune,[1] Adam et Ève, deux hybrides immunisés aux effets hypnotiques de la technologie des Isus, conduisirent les humains dans une lutte pour le libre arbitre et la liberté contre l'oppression.[2] Les deux humains hybrides échappèrent à leurs maîtres du jardin d'Éden avec en leur possession un Fragment d'Éden appelé la Pomme. Elle fut plus tard transmise à leur fils Abel, mais ce dernier fut tué par son frère jaloux Caïn, qui prit la pomme pour lui-même. Caïn fut plus tard considéré comme le premier adepte de la philosophie des Templiers, et la Marque de Caïn, la fameuse croix pattée rouge, devint l'insigne des Templiers.[3]

Alors, un nouveau conflit vit le jour, un conflit idéologique qui déterminerait l'avenir de l'humanité, mais qui se disputerait désormais dans l'ombre.[3] Adam et Ève furent plus tard considérés par certains, comme les premiers proto-Assassins.[4]

Antiquité[]

Les premiers Assassins[]

ACOD Assassinat Xerxès Ier

Xerxès Ier assassiné par Darius

Avant que la Confrérie n'existe telle qu'on la connaît de nos jours, de nombreux personnages se firent un nom dans l'Histoire, agissant au nom de la liberté. En 465 avant l'ère commune en Perse, un ordre secret fut démasqué par des élites perses, tirant les ficelles du pouvoir et manipulant le roi Xerxès Ier. Pour faire face à cette corruption, Darius, l'un des agents au service du roi, organisa son assassinat, espérant mettre un terme à son commandement tyrannique. Accompagné de plusieurs autres élites perses, dont son ami Amorgès, Darius assassina Xerxès avec l'arme qui deviendra plus tard l'un des symboles de la Confrérie : la lame secrète.[5]

Après la mort du roi Xerxès, son fils Artaxerxès monta sur le trône de l'Empire Perse, mais Darius craignait que ce dernier devienne lui aussi un pantin de l'Ordre, il décida alors de planifier son assassinat. Néanmoins, Amorgès s’opposa à cette idée et rejoignit l'Ordre des Anciens afin d'empêcher le meurtre d'Artaxerxès. Infiltré dans le palais du roi, Darius se vit obligé d'affronter Amorgès qui appela les gardes. Il fut dès lors considéré comme un traître et contraint de fuir la Perse avec sa famille alors que l'Ordre le pourchassait.[5]

Lorsque Darius se rendit des années plus tard en Macédoine en compagnie de son fils Natakas, il découvrit que l'Ordre cherchait à éliminer ceux qu'ils considéraient comme « Impurs », des descendants d'hommes hybrides qui possédaient une force et des capacités améliorées. À cette fin, vers 429 avant notre ère, l'Ordre se rendit dans la région afin d'éliminer la misthios spartiate Kassandra, qu'il soupçonnait à juste titre d'être un tel individu.[5]

ACOD Legs de la Première lame 8

Elpidios dans les bras de Kassandra, auprès de Darius

Cette dernière, qui s'était forgée une réputation de guerrière intrépide à travers la Grèce de part son combat contre le Culte de Kosmos, fit la rencontre de Darius avec qui elle unit ses forces pour anéantir les plans de l'Ordre en Grèce. Sa relation avec Natakas évolua et elle eut un fils, Elpidios. Bien qu'ils parvinrent tous les trois à saper le pouvoir de l'Ordre en Grèce, au péril de la vie de Natakas, Kassandra dut se résigner à laisser son fils auprès de Darius, espérant que l'Ordre oublie son existence. Darius jura de devenir son gardien, et l'éleva à sa manière sur le sable chaud des pharaons, en Égypte.[5]

ACOD Origines réelles 4

Kassandra face à son père Pythagore et le Bâton

Kassandra quant à elle, continua sa mission d'éliminer les membres du Culte de Kosmos, avec succès. Cela l'amena à faire la rencontre d'une Isu, Aletheia et l'acquisition du Bâton d'Hermès Trismégiste, un fragment d'Éden accordant l'immortalité à son porteur, gardé par son père biologique Pythagore pendant près d'un siècle. Après de nombreuses révélations, Kassandra embrassa sa destinée et consacra le reste de sa vie d'immortelle à trouver les artéfacts isus disséminés au quatre coins du globe pour les mettre en lieu sûr.[5] Son périple l'amena à se lier d'amitié avec des membres de la future Confrérie de Ceux qu'on ne voit pas, mais bien qu'elle n'en fut jamais membre, elle partageait les mêmes buts.[6]

Un siècle et demi plus tard, c'est Iltani, une agent babylonienne, qui découvrit qu'Alexandre le Grand possédait le soutient de cet ordre secret et lui avait confié un Bâton et un Trident d'Éden,[7] de puissantes reliques de la Première Civilisation. Grâce à ces deux fragments d'Éden, Alexandre devint l'un des plus grands conquérants de l'Histoire.[8] Iltani le traqua et fomenta son assassinat, en apprenant la recette d'un poison qu'elle utilisa pour mettre fin à ses jours.[9]

Du VIe au IIIe siècle avant J.-C., Cao Mo, Zhuan Zhu, Nie Zheng, Yu Rang et Jing Ke, furent reconnus comme les « Cinq grands Assassins » de l'histoire de Chine, par Sima Qian dans son ouvrage des Mémoires historiques. Jing Ke notamment, fut réputé pour sa tentative d'assassinat ratée de Qin Shi Huang, premier empereur de la dynastie Qin, qui mit tout en œuvre pour procéder à l'extermination des Assassins dans son Empire.[10] Ce n'est que plus tard, en 210 avant J.-C., que le chinois Wei Yu le tua de sa lance.[3]

Ceux qu'on ne voit pas[]

Article détaillé : Ceux qu'on ne voit pas
« Mais qui se cachera dans l'ombre du peuple ? Nous. Quelque chose va naître de nos épreuves. Et cela commence aujourd'hui. Nous devons poursuivre le combat et défendre la volonté du peuple. Peu importe sa taille, notre confrérie est le seul espoir et notre royaume n'a pas besoin de couronne. »
– Bayek de Siwa, 47 AEC[src]

En 49 avant notre ère, Aya d'Alexandrie, descendante d'Elpidios, et Bayek de Siwa, deux derniers Medjaÿs d'Égypte,[11] furent confrontés à leur tour à l'Ordre des Anciens lorsque celui-ci assassina leur enfant unique. Tous deux passèrent une année entière à étudier l'Ordre, et commencèrent à éliminer leurs membres qui avaient infiltrés le pouvoir égyptien et soutenaient le jeune pharaon Ptolémée XIII.[12]

Après l'élimination de la plupart des membres ayant causé la mort de leur fils, Bayek et Aya comprirent que l'Ordre dépassait toutes leurs craintes, et que son influence s'étendait bien au-delà de leurs régions d'origine. Ils décidèrent de réunir les alliés qu'ils leur restaient et de fonder une confrérie, Ceux qu'on ne voit pas. Ils la dotèrent d'un credo et se promirent d’œuvrer dans l'ombre dans le but de dévoiler et saper le travail de l'Ordre, ainsi que d'en éliminer les membres lorsque l'occasion s'en présentait. Aya, rebaptisée Amunet, décida de partir étendre la confrérie à Rome et Bayek concrétisa la création de Ceux qu'on ne voit pas avec l'ouverture d'un bureau à Memphis.[12]

Empire romain[]

« Depuis le crépuscule des Ptolémaïques, Ceux qu'on ne voit pas servent pour briser les fers artificiels que l'homme impose à l'homme. Et nous l'avons fait en cohérence avec notre Crédo. »
– Amunet, Codex Magas, page III.[src]
ACO Aya with Brutus and Cassius

Aya aux côtés de Cassius et Brutus

À Rome, Amunet recruta deux sénateurs romains, Marcus Junius Brutus et Gaius Cassius Longinus, qui l'aidèrent à éliminer Jules César, corrompu par l'Ordre des Anciens. Ces trois derniers et trente-neuf autres conjurés encerclèrent César dans l’enceinte du Sénat et le poignardèrent au nom de la liberté de Rome.[12] Elle élimina également Cléopâtre, le 12 août 30 avant notre ère, après l'avoir sommé de consommer une fiole de poison. Amunet promit en retour de former son fils Césarion comme l'un de Ceux qu'on ne voit pas.[13]

L'extension rapide de l'Empire romain sous Auguste permit à la confrérie de Ceux qu'on ne voit pas de suivre la même courbe ascendante. Quelques années plus tard, Amunet, qui s'était faite oubliée, prit part à un synode à Alexandrie, invitée par le Magister Hakor. Dans une salle de jeunes apprentis, elle souleva les trois préceptes essentiels du Credo établis avec Bayek, et la manière dont ils devaient être interprétés. À cette époque, le nom d'Amunet était un secret connu de peu, et sa prononciation était une atteinte à l'anonymat que la Confrérie s'était jurée de garder.[6]

À la fin du Ier siècle de l'ère commune, Ceux qu'on ne voit pas fondèrent des bureaux clandestins un peu partout, à partir desquels ils pouvaient mener leurs activités secrètes.[6] Leonius, un Assassin romain, supprima l’empereur Caligula en l’an 41 de notre ère.[3] En Bretagne, les premiers bureaux apparurent dans les décennies qui suivirent l'implantation de l'Empire romain sur l'île, sous le règne de Claude, et perdurèrent jusqu'au Ve siècle de notre ère. Ceux qu'on ne voit pas avaient en effet établi une certaine influence mais après 410, le départ des dernières légions impériales en Bretagne laissa les tribus et clans autochtones combler le vide, et n'éprouvaient guère de sympathie à l'égard de la Confrérie. Sous la demande du Magister Vitus, ils furent alors obligés à quitter leurs bureaux pour concentrer leurs efforts dans la ville allemande de Cologne, malgré l'incompréhension de certains.[6]

Moyen Âge[]

Dynastie Tang[]

ACD Li E et la femme Assassin

Éléna et Li E

Au VIIIe siècle durant l'ère de la dynastie Tang, Ceux qu'on ne voit pas comportaient dans leurs rangs des membres de régions diverses tels que des sogdiens, des dashis, des indiens, des tokhariens, ou encore des syriens. En 751, mené par une perse du nom de Éléna, le groupe traquait les soldats du tyran Abu al-Abbas As-Saffah pour les éliminer. Au terme de la bataille de Talas, ils firent la rencontre d'un jeune soldat chinois Li E, et le recrutèrent parmi eux, lui enseignant les techniques et préceptes de la Confrérie.[10]

L'Ordre des Anciens, sous le nom secret des Tortues d'or, exerçait une influence dans la cour royale chinoise par l'intermédiaire des membres Yang Guozhong et An Lushan qui avaient pris soin de s'attirer les bonnes grâces de l'empereur Tang Xuanzong. Mais les deux membres ne se supportaient pas et An Lushan fomenta une rébellion avec la création de sa propre faction. Li E joua un rôle essentiel dans le sauvetage de l'empire Tang, malgré la création à terme de l'état du Yan.[10]

Monde arabe[]

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Roshan, Fuladh et Basim à Bagdad

Du côté du califat abbasside fondé en 750, Ceux qu'on ne voit pas s'étaient installés dans la riche et prospère capitale de Bagdad. Étant un centre culturel, commercial et intellectuel particulièrement important, la ville attira également l'Ordre des Anciens. La confrérie tenta alors de réduire l'influence de l'Ordre en recrutant de nouveaux apprentis, comme le jeune Basim Ibn Ishaq et en créant plusieurs bureaux dans la ville.[14]

Ils commencèrent également la construction d'une forteresse à Alamut dans le but de s'implanter durablement dans la région.[14]

Vers 870, Basim, en tant que Mentor du bureau de Constantinople, se rendit à Antioche afin de démanteler les Mange-Serpents. Cette milice s'emparait des richesses qui transitaient par la route de la soie, principale voie d'échange entre l'Occident et l'Extrême-Orient, et qui avait prit le contrôle de la ville de Chang'an. Basim soupçonnait qu'elle entretenait des liens avec l'Ordre des Anciens, il entreprena alors de mettre un terme à leur contrôle mais l'opération tourna au désastre, le Bureau d'Antioche tomba et fut évacué à la va-vite. Basim, blessé, fut acculé et demanda de l'aide aux bureaux d'Alexandrie et de Chinon, où son amie la Mentor Mahaut se trouvait. Les premiers arrivés furent les Alexandrins, Jessamyn, Rashid, Kalim et Sihem lui portèrent secours et le conduisirent dans un caravansérail en dehors de la ville. De-là, il fut rejoint par Hytham et essaya d'entrer en contact avec d'autres bureaux comme celui de Rome. Personne ne répondit à son appel excepté Mahaut. Ses apprentis Oisel et Matthias précédèrent les Alexandrins qui les conduisirent devant Basim.[15]

Pour Basim, cette troupe était suffisante pour faire tomber les Mange-Serpents. Il leur demanda de prendre la route de la soie, de trouver qui dirigeait l'organisation et d'éliminer cette personne. Ceux qu'on ne voit pas réussirent finalement à stopper leurs actions, et les Mange-Serpents furent terrassés.[15]

Conquêtes vikings[]

Vers la même période, Ammon, un membre de Ceux qu'on ne voit pas fut envoyé en Bulgarie pour une mission visant à récupérer un suaire d'Éden. Toutefois, Ammon se heurta à l'opposition de l'Ordre des Anciens, mais aussi à celle d'un Viking nommé Sigurd Styrbjornsson, qui lui ôta la vie avant qu'il ne puisse accomplir sa mission. Basim en fut informé et son intérêt piqué au vif lorsqu'il apprit que ce viking portait une marque au cou,[16] un signe distinctif de réincarnation d'un Isu, tout comme lui.[6]

Basim partit ainsi à la rencontre du Viking et reçut plus tard la permission de son Mentor Rayhan de suivre Sigurd en Europe du Nord pour combattre l'Ordre des Anciens, aux côtés de l'Acolyte Hytham. Tous deux rencontrèrent Eivor Varinsdóttir avec qui ils se lièrent d'amitié.[6]

En 877, Eivor et Sigurd firent voyage ensemble vers un fjord au nord de Hordafylke dans lequel ils trouvèrent une ancienne ruine de la Première Civilisation, contenant l'Yggdrasil, un super-ordinateur de type Animus. Hanté par les mémoires de Loki, Basim les attaqua alors que Eivor et Sigurd visitaient celle-ci. Eivor remporta le combat et Basim fut piégé dans le mécanisme.[6]

Dans la seconde moitié du Xe siècle, la Confrérie se rendit en Scandinavie, où elle s'affilia au roi Éric de Suède, et le mentor de la Confrérie, Torgny, lui servit de conseiller. En 985, Harald Bluetooth, roi du Danemark et de Norvège fut en possession d'une dent du Trident d'Éden transformée en poignard, et s'associa à Styrbjörn le Fort pour combattre Éric de Suède. La Confrérie soupçonnait Harald d'être affilié à l'Ordre et fit tout en son pouvoir pour intervenir dans le conflit et écarter les agents de l'Ordre dans leurs rangs.[7]

Grandeur et décadence de Masyaf[]

ACMI Concept art 20

Roshan guidant Basim vers Alamut

En 1090, sous la direction de Hassan-i Sabbāh, la branche levantine de Ceux qu'on ne voit pas apparurent pour la première fois comme une faction organisée et clairement identifiable. Prenant le nom de Nizârites ou Heyssessini, puis plus tard italianisé en Assassini, soit Assassins leur nom actuel, ils fondèrent un État souverain à part entière dans la forteresse à Alamut.[17] À l'insu des Assassins, la forteresse était à l'emplacement d'un ancien temple de la Première Civilisation.[18]

C'est ainsi que les activités de la Confrérie furent rendues publiques afin d'en faire une force politique visible dans la région. Alamut fut, durant près de deux siècles, la place forte la plus importante de la Confrérie.[17]

Initiates Les Frères Ennemis

Les futurs Assassins Abbas et Altaïr à Masyaf

Un peu plus à l'ouest, la ville fortifiée de Masyaf permit aux Assassins d'étendre leur réseau d'agent, d’informateurs et d’espions dans tout l’Orient. Au début de la troisième croisade, en 1190, Masyaf était une véritable capitale politique, culturelle et géographique pour la Confrérie. Sous le commandement d’Al Mualim, la Confrérie acquit une grande renommée dans tout l’Orient. Les opérations y étaient organisées et les Assassins y étaient élevés, entraînés et instruits selon les principes fondamentaux de l’Ordre.[8]

Second Siège de Masyaf Croisés

Robert de Sablé et les Templiers en bas de la forteresse

Leurs ennemis jurés, les Templiers, avaient également décidé de rendre publique leur Ordre pour mieux prospérer. À la fin du XIIe siècle, les Assassins disposaient d’un immense réseau d’informateurs dans plusieurs villes d’Orient comme Jérusalem, Acre et Damas. Mais c’est en 1191, durant le deuxième siège de Masyaf, qu’ils dévoilèrent toute leur puissance militaire en repoussant les soldats du Grand Maître des Templiers Robert de Sablé.[19]

Malgré ses ressources, la Confrérie resta politiquement neutre. Elle participa par exemple brièvement au siège d'Acre[20] ou organisait les assassinats de personnalités qu’elle jugeait dangereuses pour la liberté des peuples, dans le seul but de préserver la paix et sans tenir compte des allégeances politiques. Pour les Assassins, la vie des Sarrasins et des Chrétiens avaient la même valeur.[19]

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Al Mualim contrôlant Altaïr grâce à la Pomme

L’importance politique de Masyaf fut toutefois de courte durée. Peu après l'assassinat de Robert de Sablé lors de la bataille d'Arsouf, il fut révélé qu’Al Mualim avait comploté avec les Templiers et manipulé les Assassins de Masyaf pour son propre intérêt. Son désir de posséder une Pomme d'Éden l'aveugla et lorsqu'elle fut en sa possession, le Mentor utilisa l'artéfact pour soumettre le peuple à sa volonté.[19]

Altaïr Ibn-La'Ahad, l’élève le plus estimé d’Al Mualim qui avait mené bien des batailles pour lui, fut contraint de l'éliminer. Lorsqu'il emmena sa dépouille sur le bûcher aux yeux de tous, Abbas Sofian, l'ancien meilleur ami d'Altaïr mit en doute les dires de celui-ci et provoqua une révolte jusqu'à s'emparer de la Pomme d'Éden. Bien qu'Altaïr réussit à lui ôter la Pomme, ces derniers événements affaiblirent grandement la Confrérie. Les Assassins étaient moins nombreux, disposaient de moins de ressources et n’avaient plus personne à leur tête.[19]

Altaïr prouva la trahison d'Al Mualim et reprit finalement le flambeau. Il reçut alors le titre de Mentor, et devint le chef des Hashashins.[17] Son arrivée annonça une période d’introspection et des réformes pour la Confrérie.[19]

Les réformes d'Altaïr[]

« Déjà les rumeurs d'une expédition à Chypre se précisent. Je dois en savoir plus... Ce constat m'a fait réaliser que nos tactiques doivent elles aussi évoluer. Il n'est plus question de nous retrancher dans nos forteresses. Ni d'assassiner nos cibles sous les yeux de tous. Nous devons tisser notre toile à l'abri des regards. Et cesser d'agir dans la continuité du passé. »
– Extrait du Codex d'Altaïr, page 6.[src]
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Altaïr tenant la Pomme d'Éden

Peu de temps après la mort d’Al Mualim, l’influence des Assassins s’étendit à l’île de Chypre, où ils éliminèrent le nouveau Grand Maître des Templiers, Armand Bouchart, avant de forcer ses troupes à battre en retraite.[21]

À la fin du XIIe siècle, les Templiers commencèrent à retomber dans l’oubli et la Confrérie connut un sort similaire. Les Assassins furent contraints de s’adapter. Ils désertèrent leur forteresse et abandonnèrent les rituels instaurés par Al Mualim, comme l’interdiction d’utiliser du Poison et l’amputation de l’annulaire gauche. Altaïr et Malik Al-Sayf travaillèrent ensemble pour inventer de nouvelles techniques d'assassinat pour les Assassins, comme l'utilisation de deux lames secrètes. Altaïr voulut radicalement changer les rituels et méthodes des Assassins, en préférant la discrétion au combat. Il continuait inlassablement à étudier la Pomme et écrivait dans son codex, qui définirait le Credo pour les générations à venir.[21]

Altaïr et ses Assassins se rendirent également dans d'autres contrées espérant étendre l'idéologie des Assassins au-delà de l'Empire byzantin mais la quatrième croisade l'en empêcha et l'obligea à retourner à Masyaf.[17]

Première guerre des Barons[]

En 1215, la tension monta au sein de l'aristocratie anglaise, le roi Jean étant tombé sous l'emprise des Templiers. Ce faisant, le roi refusa de se conformer à la Magna Carta ce qui conduisit l'Assassin Robert Fitzwalter à mener les barons locaux en rébellion contre le roi, avec le soutien du Royaume de France.[22]

Cela créa un désaccord au sein de la Confrérie car le Maître Assassin William de Cassingham, qui préférait l'autorité du roi Jean, s'opposa aux barons soutenus par Robert Fitzwalter et à son alliance avec les Français. À la fin du conflit, Jean mourut et son jeune fils Henri devint le nouveau roi d'Angleterre.[22]

La menace Mongole[]

« Une énorme vague menace de déferler d'Orient, une armée si puissante que tout le pays s'inquiète de son avancée. Son chef est un homme appelé Temüdjin, qui a pris le titre de Gengis Khan. Il ravage nos contrées, obligeant tous ceux qu'il rencontre à se soumettre. Quelles que soient ses motivations, il faut l'arrêter. »
– Extrait du Codex d'Altaïr, page 29.[src]
ACM Qulan Gal 4

Qulan Gal sur sa monture

Durant les dernières années de la vie d’Altaïr, la Confrérie se mobilisa pour lutter contre Gengis Khan, le seigneur de guerre venu de Mongolie. Qulan Gal, un Assassin mongol, lui décocha une flèche fatale depuis son cheval en 1227, mais les Mongols voulurent se venger et, en 1256, Hülegü Khan, le petit-fils de Gengis Khan, partit en guerre contre la Confrérie et détruisit la plupart de ses forteresses d’Orient, puis entama un nouveau siège de Masyaf, en Syrie. L'attaque causa la déroute des Assassins et tous furent contraints de quitter Masyaf pour éviter une perte des effectifs de l'Ordre à l'échelle mondiale.

Polo excorté par mentor

Les frères Polo escortés par Altaïr

Dans le même temps, les frères Niccolò et Maffeo Polo se rendirent à Masyaf pour questionner le Mentor des Assassins, Altaïr. Ce dernier confia aux deux frères le Codex qu'il avait rédigé tout au long de sa vie.[23]

Il escorta ensuite les Polo jusqu'en dehors de la forteresse. C'est là qu'il leur donna cinq clés, qu'ils devaient mettre en sécurité, et cachées de tous. Après cela, Altaïr retourna aux côtés des Assassins restant pour repousser les Mongols. On leur ordonna cependant de prendre la fuite à leur tour. Hülegü Khan avait remporté la bataille : les Assassins étaient affaiblis, morts ou en fuite, et ses forces arrivaient sur la forteresse pour en finir avec les derniers Assassins.

Altaïr-bibliothèque

Altaïr vivant ses derniers instants dans sa bibliothèque

Altaïr profita de ce laps de temps pour se rendre dans sa bibliothèque secrète, et scella sa Pomme d'Éden dans un recoin de la salle vide, afin que personne ne puisse jamais la retrouver. Il s'assit sur un fauteuil, et sortit une dernière clé semblable à celles qu'il avait données aux Polo puis mourra à l'âge de 92 ans.[23]

Un nouvel ordre secret[]

« En abattant la façade des Templiers, n'allons-nous pas au contraire leur permettre de se renforcer dans l'ombre ? Il y a cinquante ans, les Templiers ne pensaient-ils pas nous avoir éliminés ? Devenir clandestins a été notre plus grand atout dans cette interminable guerre... et nous nous apprêtons à faire le même cadeau à nos adversaires ? »
Thomas de Carneillon dans son journal.[src]
ACU Crypte secrète Templiers 07

Le Codex Pater Intellectus

Les Assassins décidèrent de révéler leur existence à leurs ennemis mortels, en élaborant un plan pour éradiquer les Templiers. Le mentor des Assassins français, Guillaume de Nogaret, entreprit la dissolution des Templiers en assassinant plusieurs ennemis, en compagnie du maître assassin Thomas de Carneillon.[24]

Le 13 octobre 1307, des assassins déguisés en mercenaires lancèrent un assaut contre le temple de Paris pour arrêter les Templiers et leur grand maître, Jacques de Molay. Thomas de Carneillon infiltra également le temple pour obtenir le livre renfermant de précieuses informations sur les Templiers, le Codex Pater Intellectus et une épée d'Eden, mais ne les y trouva pas, car de Molay les avaient cachés dans la crypte du temple. De Carneillon mena une décennie de chasse aux Templiers en Europe jusqu'à ce qu'en 1314, Jacques de Molay fut exécuté. Grâce à cette victoire, les Assassins pensèrent en avoir finit avec leurs ennemis.[24]

Villa auditore

Villa Auditore

En 1321, les Templiers tentèrent de mettre la main sur le Codex d'Altaïr, que Domenico Auditore possédait. Ce dernier arracha les pages et les dissémina dans plusieurs paquets de marchandises du port de Florence, pour éviter que le Codex ne tombe entre les mains de pirates ivres engagés par les Templiers. Plus tard, Domenico fonda la noble Maison d'Auditore à Florence et emménagea dans la Villa Auditore de Monteriggioni, qui devint le nouveau siège de la Confrérie italienne.[3]

La fin du Moyen Âge[]

Après que les Assassins aient provoqué le désarroi de l'Ordre des Templiers à Paris en 1307, les Assassins gardèrent la France libre de l'influence des Templiers. Leurs ennemis, quant à eux, renforcèrent leur présence en Grande-Bretagne. Sous l'influence des Templiers, la guerre de Cent Ans entre l'Angleterre et la France commença en 1337, les Templiers espérant reprendre le contrôle de la France sous la bannière anglaise.[25]

Jeanne dArc Rubens

Jeanne d'Arc

Au début du XVe siècle, les prophéties d'une jeune fille qui conduirait la France à la victoire sur les Anglais avaient commencé à se répandre. Espérant trouver la vérité sur la prophétie, le mentor de la confrérie française, la reine Yolande d'Aragon, déploya des assassins dans tout le pays dans l'espoir de tomber sur la jeune fille. En janvier 1429, l'assassin Jean de Metz rencontra Jeanne d'Arc. Cette dernière avait une grande quantité d'ADN des précurseurs, capable d'enchanter les autres en étant simplement en leur présence, et en entendant des « voix » qu'elle croyait être des anges - considérées par Abstergo comme des consus - lui délivrant les messages de Dieu et qui l'informèrent de son destin de conduire la France à la victoire dans la guerre.[25]

La reconnaissant comme la jeune fille prophétisée, Jean de Metz lui jura fidélité et l'aida, elle et son compagnon Gabriel Laxart. Jean commença à former Gabriel Laxart aux compétences d'assassin, reconnaissant qu'il avait également un ADN élevé en précurseur. Jean et Gabriel déterrèrent l'épée d'Eden dont Jeanne avait "entendu" l'emplacement. Après que Jeanne ait rencontré la reine Yolande, les assassins assurèrent que Jeanne recevrait l'aide nécessaire pour former sa propre armée pour aider la ville assiégée d'Orléans.[25]

Renaissance[]

Renaissance italienne[]

Firenzelineage

Florence à la Renaissance

Au début du XVe siècle, le centre des activités des Assassins s’était déplacé de l’Orient vers l’Italie, principalement. La Renaissance débutait à Florence et l’agitation de l’époque offrit une toile de fond propice à une recrudescence des conflits entre Assassins et Templiers. Ces derniers, menés par Rodrigo Borgia, Grand Maître des Templiers de l’époque, tentèrent de prendre le contrôle des cités-États d’Italie. Ces conspirations furent découvertes par l'un des principaux Assassins italiens, Giovanni Auditore da Firenze qui fut exécuté publiquement avec deux de ses fils en 1476.[26]

Ezio Auditore da Firenze, son troisième fils, fut témoin de cette exécution injuste et obligé de fuir, découvrit son héritage d'Assassin auprès de son oncle Mario. Ce dernier l'entraîna dans l'art de la discrétion et lui enseigna les préceptes de la Confrérie. Accompagnés d'autres Assassins italiens, Ezio se lança dans une quête de vengeance contre l'Ordre des Templiers et mit fin à leurs conspirations dans le pays. Il élimina notamment les participants à la conspiration des Pazzi, qui prévoyaient de renverser Lorenzo de' Medici à la tête de Florence, et s'opposa à la famille Barbarigo de Venise, qui réussirent à tuer le doge Giovanni Mocenigo et à s'emparer de la tête de la ville bien que provisoirement. Les Templiers installèrent ainsi Marco Barbarigo comme nouveau Doge, mais il ne régna qu'une année avant d'être assassiné par Ezio en 1486.[26]

ACII Plus on est de fous 2

Rodrigo Borgia faisant face à Ezio après avoir volé la Pomme

Durant la même période, en juin 1482, le Templier Cem, frère du sultan Bayezid II de l'Empire ottoman, tenta de se servir de la Pomme d'Éden qui avait permit à son père de mettre l'Empire byzantin à ses genoux. Toutefois, il fut incapable d'utiliser la Pomme et décida de l'entreposer dans l'Archive des Templiers à Chypre.[27] Ayant prit connaissance de l'emplacement de la relique, Rodrigo Borgia envoya ses subordonnés récupérer l'artefact, mais en revenant à Venise, les Assassins italiens le dérobèrent. Rodrigo ne se laissa pas abattre par cet échec et s'attela alors à fortifier sa prise de pouvoir jusqu'à être élu pape en 1492, probablement grâce à quelques truquages dans les votes.[28]

Son ascension au pouvoir lui permit de convaincre Tomás de Torquemada, l'inquisiteur espagnol, de traquer les Assassins dans son pays et de les faire passer pour hérétiques. Nombreux sont ceux qui furent envoyés au bûcher par les inquisiteurs espagnols.[29]

Inquisition espagnole[]

En 1491, Christophe Colomb fut incité à se rendre à Venise dans l'espoir d'être financé par le Cardinal Rodrigo Borgia pour voyager vers l'Ouest. Son ami, Luis de Santángel, un Assassin, l'avertit que la rencontre était un piège mais Colomb était convaincu du contraire et s'y rendit tout de même. Santángel fit alors appel à un Assassin qui connaissait les Borgia, Ezio Auditore da Firenze, pour surveiller la réunion qui s'avéra bel et bien être un piège. Après avoir sauvé Colomb des griffes des Borgia, Ezio rejoignit les Assassins espagnols pour éroder l'influence de Borgia en Espagne.[29]

AC film Aguilar Maria bûcher trailer 02

Les Assassins Aguilar et María sur le bûcher

Avec la traque des Assassins espagnols par le Maître Templier Tomás de Torquemada, quelques-uns de leurs membres, sous la direction de Benedicto, s’efforcèrent de faire obstacle aux projets du Grand Inquisiteur. Ils apprirent que ce dernier avait l'intention d'enlever le fils de l'émir Muhammad XII de Grenade pour l'échanger contre la Pomme d'Éden de l'émir. Une équipe d'Assassins composée de Benedicto, María et Aguilar de Nerha se rendit sur place pour empêcher les Templiers de trouver le fils du sultan, mais ils n'y parvinrent pas et furent capturés. Condamnés à être exécutés sur le bûcher, Aguilar et María échappèrent à leurs chaînes après l'exécution de leur mentor Benedicto.[30]

Film Aguilar Christophe Colomb Pomme

Aguilar donnant la Pomme à Christophe Colomb

Ces deux derniers se rendirent à Grenade et interrompirent l'échange entre l'émir et Torquemada, au péril de la vie de María et d'Ojeda, le bras droit de Torquemada, mais permettant à Aguilar de reprendre la Pomme. Aguilar se rendit alors au port de Palos de la Frontera, où il confia à Christophe Colomb la garde de la Pomme.[30]

Pendant que Torquemada s'efforçait d'obtenir la Pomme, il chargea l'inquisiteur Gustavo Ramírez d'obtenir les trois morceaux d'un bâton d'Éden brisé. Les Assassins eurent vent de la mission de ce dernier et tentèrent à plusieurs reprises d'entraver ses objectifs, sans succès. Le bâton fut rassemblé et arriva entre les mains de Torquemada[31].

Quelque temps après, après avoir éliminé plusieurs membres clés de l'Inquisition et s'être assuré du financement du voyage de Christophe Colomb, Ezio décida d'affronter Torquemada. Le Grand Inquisiteur, feignant l'ignorance des affaires templières et déclarant sa loyauté à Rodrigo Borgia, finit par échapper à Ezio. L'Assassin décida de ne pas poursuivre Torquemada, croyant qu'il n'était qu'une marionnette, et retourna en Italie.[29]

ACREB Faux et usage de faux - Torquemada

Torquemada gisant mort aux côtés de ses soldats

Le contrôle de la Confrérie espagnole tomba finalement entre les mains du nouveau Mentor Aguilar de Nerha. En 1498, les Assassins espagnols parvinrent à retrouver Torquemada dans le monastère de Saint Thomas, qui était parvenu à maîtriser les pouvoirs du Bâton et avait créé des soldats fantomatiques grâce à une forge de la Première Civilisation sous le monastère. Après un âpre combat, les Assassins éliminèrent le grand inquisiteur d'Espagne et firent s'écrouler la forge Isu, le Bâton et le corps du Templier avec, le 16 septembre 1498.[31]

Pendant ce temps, Luis de Santángel, devenu ministre des finances du roi Ferdinand, avait lentement empoisonné la reine Isabelle après qu'elle eut succombé à l'influence de la famille Borgia, une tâche qu'un groupe d'Assassins italiens acheva en 1504.[32]

Libération de Rome[]

Les Assassins s’opposèrent aux Borgia depuis leur forteresse de Monteriggioni, mais en 1500, Cesare Borgia, le fils de Rodrigo, détruisit leur place forte et força les Assassins à se regrouper à Rome.[33]

La Confrérie était en déroute, mais elle ne se déclara pas vaincue. Comme à Masyaf, les Assassins de Rome s’adaptèrent à cette situation inédite et adoptèrent de nouvelles stratégies. Ils établirent leur repère secret sur l’île Tibérine et entreprirent une campagne de reconquête. Leurs méthodes commencèrent à évoluer, ils rallièrent le peuple à leur cause et entreprirent de libérer la ville millénaire quartier par quartier. Les Assassins avaient compris qu’ils devaient puiser leur force de la ville elle-même : ils aidaient les marchands, finançaient les rénovations et recrutaient leurs nouveaux membres dans les rues de Rome.[33]

À la mort de Cesare Borgia en 1507, les Assassins avaient libéré Rome de l’influence des Templiers et regarnirent leurs rangs. Le XVIe siècle marqua la renaissance de la Confrérie, devenue bien plus importante, plus puissante et adepte de nouvelles stratégies.[33]

Combat contre les Templiers Byzantins[]

L'Angleterre des Tudors en proie aux Templiers[]

À la fin du XVe siècle, les Assassins constatèrent que l'Ordre des Templiers tentait d'étendre son influence sur la Maison des Tudor, au pouvoir en Angleterre afin de rétablir la maison d'York comme famille royale. Malgré plusieurs tentatives pour déjouer leurs plans, le roi Henri VII était à court de solutions. En 1503, Ezio Auditore da Firenze missionna alors un groupe d'Assassins dans le pays pour aider le roi à mettre un terme à leur complot. En son nom, les Assassins empoisonnèrent la dernière figure clé de la conspiration templière, Marguerite d'York, le 23 novembre 1503. Profitant de sa mort et de l'indignation des partisans de Marguerite, les Templiers provoquèrent des troubles publics en représailles, qui furent rapidement déjoués par les Assassins. Les Templiers infiltrèrent par la suite la Chambre étoilée, la cour de justice secrète d'Angleterre, mais les Assassins finirent par les éliminer. Les conspirateurs éliminés, les Assassins se virent offrir par le roi Henri un siège à la Chambre étoilée.[34]

Au milieu des années 1550, les Templiers reprirent le contrôle de l'Angleterre grâce à la petite-fille du roi Henri VII, Marie Ire. Néanmoins, leur victoire fut de courte durée, car elle fut tuée par les Assassins en 1558, et succédée par leur alliée, la reine Élisabeth Ire, qui conduisit l'Angleterre dans un âge d'or grâce à une Pomme d'Éden.[26]

Conquête espagnole de l'Amérique[]

Reconstruction de la Confrérie chinoise[]

« Je vais rebâtir la Confrérie et recruter ceux qui veulent faire de nos contrées un lieu de liberté, ceux qui sont prêts à mourir pour abattre des hommes comme toi. Oublie ton monde de Templiers. Les Assassins vont se relever. »
– Shao Jun à Zhang Yong, 1532[src]
ACC Vengeance 7

La promesse d'un meilleur avenir faite par Shao Jun

Après être partie rejoindre l'ancien Mentor des Assassins italiens, Ezio Auditore da Firenze, Shao Jun retourna en Chine en 1526 pour se venger de ceux qui avaient précédemment anéanti la Confrérie. Durant six ans, aux côtés du Maître Assassin Wang Yangming, elle parvint à éliminer les Huit Tigres, empêcha une invasion mongole et, malgré la mort de Wangming, rebâtit la Confrérie chinoise, dont elle pris la tête comme nouveau Mentor.[35]

En 1567, Shao Jun élabora un plan pour empoisonner l'empereur Jiajing en utilisant une lotion de mercure concentré, puis en la faisant passer pour l'élixir de vie tant recherché par l'empereur. L'empereur succomba à la recette, et Jun vengea ainsi la mort de ses confrères Assassins et sœurs concubines.[35]

Plus tard, Shao ramena la boîte des Précurseurs d'Ezio en Chine, où elle y resta durant près d'un siècle après sa mort. Ses actes anéantirent presque les Templiers chinois et permirent de reconstruire la Confrérie, apportant à la Chine l'influence des Assassins.[35]

Expansion de la Confrérie au Japon[]

Époque moderne[]

Recherche de l'Observatoire[]

ACIV Jackdaw Profil

Jackdaw d'Edward

Depuis au moins les années 1670, la Confrérie des Assassins dans les Caraïbes était engagée avec les Templiers dans la recherche de Sages - des réincarnations d'Aita capables d'ouvrir l'Observatoire, un ancien complexe de la Première Civilisation. Les Templiers ne tardèrent pas à capturer le Sage de l'époque, Bartholomew Roberts, qui tenta de leur échapper à de nombreuses reprises. En prévenance de leur découverte, ils récoltèrent une goutte de sang sur bon nombre de pirates et aussi parmi leurs propres membres, afin que personne n'échappe à cette surveillance.[36]

ACIV Roberts Observatoire

Roberts combinant les Fioles avec un Crâne de Cristal

En 1715, ayant eu vent de la légende, Edward Kenway, un capitaine pirate avide, projeta d'utiliser ce temple afin de devenir imbattable. Il y affronta les Templiers et leurs alliés pour mettre la main sur Roberts, qui l'y emmena de son plein gré après qu'il eut écarté tout danger et récupéré les fioles de sang des Templiers pour lui. Mais une fois qu'ils furent entrés dans la salle principale de l'Observatoire, Roberts récupéra le Crâne de cristal pour appliquer l'idée d'Edward à son propre compte et livra ce dernier aux autorités britanniques à Port Royal. Après y avoir vu mourir son amie pirate et Assassin, Mary Read, il décida d'intégrer la Confrérie et d'éradiquer la menace que représentaient les derniers Templiers ainsi que Roberts. Sous la tutelle d'Ah Tabai en 1722, Kenway se vit assigner trois cibles : le Sage Roberts, le gouverneur des Templiers Woodes Rogers et le Grand Maître Torres.[36]

Observatoire concept Edward Kenway

Edward dans l'Observatoire

Il finit par tuer Roberts, blessa grièvement Rogers, et récupéra le Crâne, avant de revenir à l'Observatoire et d'y éliminer Laureano Torres qui l'avait découvert et y avait déclenché involontairement des pièges mortels. Remettant le Crâne à sa place, Edward laissa le temple sous la protection des Assassins afin d'empêcher quiconque de l'utiliser, avant de retourner en Angleterre avec sa fille, Jenny.[36]

À un moment donné au XVIIIe siècle, le complexe subit un effondrement catastrophique, après quoi il fut délibérément enterré par les Assassins.[24]

Purge des Assassins coloniaux[]

Au XVIIIe siècle, eut lieu la décimation des Assassins des Colonies, orchestrée par l'Ordre du Rite colonial dirigé par le Grand Maître Haytham Kenway et dont l'un des principaux acteurs se trouvait être l'ex-Assassin Shay Cormac. Cette Confrérie fut complètement annihilé en 1760 à l’exception d'Achilles Davenport qui fut épargné en échange de cesser toute activité en tant qu'Assassins.

Conflits en Louisiane française[]

Les espagnols avaient à cette époque acquis la Louisiane française grâce au traité de Paris en 1764. Mais le changement de gouvernement créa des tensions qui furent sans doutes initiées ou alimentées par les Templiers.

Guerre d'indépendance américaine[]

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, dans les treize colonies qui allaient devenir la future nation des États-Unis d'Amérique, les Assassins, dont Connor Kenway, durent encore affronter leurs ennemis mortels aux abords des champs de bataille pour l'Indépendance, entre New York et Boston.

La sanglante Révolution[]

Époque contemporaine[]

Révolution haïtienne[]

Indépendance canadienne-française[]

Guerre de Sécession[]

« Si les Confédérés gagnent, ou même imposent de négocier un traité, les Templiers pourraient prendre le contrôle du pays. Vous comprenez ? Tout ce que nous avons accompli, tout ce pour quoi ma grand-mère s’est battue à La Nouvelle-Orléans, tout sera perdu. »
– Le Mentor à Varius, 1863.[src]

En 1861, la guerre civile éclata aux États-Unis. La Confrérie américaine soutenait les États de l'Union du président Abraham Lincoln contre les États confédérés soutenus par les Templiers. Afin d'aider à gagner la guerre, en 1863, le Mentor de cette époque confia à Varius - le seul Assassin opérant à New York - la tâche de voler une dague d'Éden au Club Aztèque et de la remettre au général Ulysses S. Grant, que le Mentor considérait comme le meilleur espoir de l'Union de gagner la guerre.[37]

Après avoir récupéré l'artéfact, Varius se retrouva impliqué dans un combat avec l'agent templier Cudgel Cormac et perdit l'objet. Avec une nouvelle apprentie, Eliza, dont le père fut tué pendant les émeutes de la conscription planifiées par les Templiers, Varius récupéra l'artefact alors que Cormac s'apprêtait à le remettre à son Grand Maître William M. Tweed. Eliza participa plus tard à la guerre de Sécession et réussit à apporter la dague au général Grant.[37]

Les Assassins restèrent actifs pendant la guerre. Après l'assassinat du président Lincoln par l'affilié templier John Wilkes Booth, la confrérie tua Booth le 26 avril 1865.[26]

Ère industrielle[]

ACS QG Train Jacob Henry Green Evie Frye

Jacob Frye, Evie Frye et Henry Green

Depuis la chute des Assassins de Londres au milieu du XVIIIe siècle, les Templiers contrôlaient la capitale de l'Empire britannique et les Assassins opéraient principalement depuis l'extérieur de Londres. Au début de 1868, les jumeaux Assassins Jacob et Evie Frye assassinèrent deux cibles templières, Rupert Ferris et David Brewster, à Croydon, dont ce dernier assassinat entraîna la destruction d'une pomme d'Eden. Contre la volonté de leur supérieur George Westhouse, les jumeaux Frye partirent pour Londres afin de reprendre la ville sous la domination des Templiers.[38]

ACS Evie Blighters Combat

Evie Frye contre les Blighters

Pendant leur séjour, les jumeaux rencontrèrent l'assassin local Henry Green et constituèrent un réseau d'alliés, dont Frederick Abberline, Charles Dickens, Charles Darwin et Karl Marx. Alors que Jacob reprit le gang local des Rooks pour les aider dans leur bataille contre les Templiers, et leur gang des Blighters, Evie quant à elle choisit plutôt de concentrer ses efforts sur la recherche du morceau d'Eden que les Templiers recherchaient.[38]

ACS Jacob Saut de la foi

Jacob

En l'espace de quelques mois, Jacob tua à lui seul la plupart des agents les plus proches du Grand Maître Crawford Starrick, dont John Elliotson, Pearl Attaway, Philip Twopenny, James Brudenell et Maxwell Roth. Pendant ce temps, Evie travailla à défaire le chaos que certains de ces assassinats firent à la situation politique et sociale de Londres, et traça des pistes sur le Suaire d'Eden. Les jumeaux réussirent à retrouver l'artéfact et tuèrent Starrick, et décidèrent de le laisser sous la crypte du palais de Buckingham.[38]

Russie impériale[]

Après la libération de Rome, les Assassins comprirent que seules les réformes sociales conduisaient au changement et vers la fin du XXe siècle, la Confrérie privilégiait davantage les mouvements politiques et sociaux que la force.

Mais la transition fut délicate. En Russie, la Confrérie fut associée à un mouvement appelé Narodnaya Volya ou La Volonté du Peuple, qui émergea à la fin du XIXe siècle. Constitué de terroristes connus pour avoir commis des actes de violence contre la famille impériale, l’organisation avait pour objectif de renverser l'autocratie tsariste. Les Assassins de Narodnaya Volya éliminèrent le tsar Alexandre II de Russie en 1881 et tentèrent d’assassiner son successeur, Alexandre III, en 1888. Un petit groupe dirigé par Nikolaï Orelov tenta par la suite en 1908 de s'emparer du Sceptre des tsars, un des Fragments d'Eden dans un centre de recherche des Templiers dans la Toungouska en Sibérie. Mais à cause de la technologie de Nikola Tesla activée, le sceptre explosa, provoquant une catastrophe connu comme l'évènement de la Toungouska, dont seul Orelov sortit vivant. Puis en 1917 Orelov et sa famille immigrèrent aux États-Unis en abandonnant la Confrérie. Mais les Assassins se lancèrent à leur trousses pour récupérer des informations qu'Orelov détenait, séparant leur famille en 1919 dans les évènements des Descentes Palmer.

Première Guerre mondiale[]

La Confrérie fut aussi impliquée dans les bouleversements sociaux qui agitèrent l'Europe au XXe siècle, elle participa à la Révolution russe de 1917 et assassina Adolf Hitler à la fin de la seconde Guerre mondiale.

Révolution russe[]

Guerre civile chinoise[]

Guerre d'Espagne[]

Seconde Guerre mondiale[]

Guerre froide[]

Au lendemain du second conflit mondial, les Assassins entamèrent une transition progressive afin d’inspirer le changement en montrant l’exemple. Le paysage politique mondial passa de l’impérialisme à la globalisation et la Confrérie dut s’adapter une fois de plus. La guerre entre Assassins et Templiers, dévoilée au grand jour, se jouait maintenant dans les urnes et les médias.

Grande Purge des Assassins[]

L’adhésion des Assassins à un changement social sans violence ne les préserva pas des représailles des Templiers. En novembre 2000, Daniel Cross, un espion des Templiers, infiltra le quartier général des Assassins à Dubaï et tua le Mentor de la Confrérie. Cross dévoila également aux Templiers les emplacements des camps d’entraînement des Assassins partout dans le monde.

Le mois de novembre 2000 marqua le début de la fin pour la Confrérie. Durant les années qui suivirent, les Templiers traquèrent inlassablement les Assassins aux quatre coins du monde. Le futur de la Confrérie demeure incertain, les effectifs et les ressources des Assassins ne cessent de diminuer, mais ils restent fermement opposés à l’Ordre des Templiers.
À partir de 2000, l'Ordre est dirigé par William Miles.

La course au 21 décembre 2012[]

Destruction d'Absergo à Madrid[]

La menace Junon[]

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