Les adieux du gouverneur est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Edward Kenway, revécue en 2013 par un chercheur d'Abstergo Entertainment à travers l'Animus.
Description
Edward, désormais allié aux Assassins, s'en alla assassiner Woodes Rogers.
Dialogue
Edward retrouva Ah Tabai et Adewalé au large d'Île à Vache.
- Edward: Je sais parfaitement reconnaître mes cibles. Mais comment les trouver ?
- Ah Tabai: Nous avons des yeux et des oreilles dans chaque ville. Va voir nos bureaux, les Assassins qui les occupent t'aideront.
- Edward: Ça règle le cas de Torres et Rogers... mais Bartholomew Roberts sait qu'il doit éviter les villes. Le retrouver va me prendre des mois.
- Ah Tabai: Ou des années. Mais tu es un homme de talent et de ressource, capitaine Kenway. Je pense que tu le trouveras.
- Adewalé: Et si tu te sens égaré, tu pourras toujours faire appel à ton quartier-maître.
- Edward: Quartier-maître. Quel est le cap que nous suivons ?
- Anne: Plein est, capitaine. Si c'est toujours à Kingston que nous allons.
- Edward: C'est bien ça, Miss Bonny. Donne tes ordres.
- Anne: Levez l'ancre ! Et larguez les basses voiles, les gars ! On file vers la Jamaïque !
- Edward: Alors, ça te plaît de hurler aussi fort ?
- Anne: J'ai déjà hurlé plus fort, sur des hommes bien plus coriaces.
- Edward: Quand tu servais à la taverne de Nassau, c'est ça ?
- Anne: Entre autres, oui. Et j'ai navigué quelque temps avec Mary et Rackham, tu te souviens ?
- Edward: Bien sûr.
- Anne: Mary faisait office de capitaine pendant que Jack s'enivrait.
- Edward: Dis-moi Anne, est-ce que Mary t'a déjà dit qui était le père de son enfant ?
- Anne: C'était un jeune gars. Il était à bord pendant notre dernière traversée. Le pauvre a été tué à nos côtés. C'était le seul encore assez sobre pour tenir debout.
- Edward: Je sais si peu de choses sur Mary. C'était mon amie, mais que pensait-elle de moi ?
- Anne: Elle t'estimait plus que tout autre, Edward. Tu peux en être certain.
- Edward: Je suis heureux de le savoir.
Edward arriva à Kingston, où il retrouva le chef de cellule de la ville, Antó.
- Antό: Capitaine Kenway.
- Edward: Tu as quelque chose pour moi ?
- Antό: Nous savons où se trouve le Templier Woodes Rogers. Il assiste à une petite réunion politique, alors sois discret.
- Edward: On dit que le Roi George a décidé de le rappeler à Londres.
- Antό: Oui, il est mécontent de ses progrès à Nassau.
- Anne: Il y rôde encore beaucoup de pirates d'après ce qu'on raconte.
- Antό: Tu vas devoir te déguiser pour te fondre dans cette réception guindée. Je te suggère de cibler le diplomate Ruggiero Ferraro. On le surveille depuis longtemps.
- Edward: Entendu. Peux-tu envoyer ça en Angleterre pour moi ?
- Antό: Oui. Une navire part demain.
- Edward: Caroline Scott-Kenway. Hawkin's Lane. À Bristol.
Edward se lança à la recherche du diplomate italien.
- Ferraro: Cessez de m'importuner, chiens anglais ! Êtes-vous mon escorte ou mes geôliers ? On partira quand je serai prêt, pas avant ! Cette ville empeste le désespoir ! Comment diable peut-on y vivre ? Va bene ! Je suis prêt ! Allons-y. La beauté est totalement étrangère à cet endroit. Aucune expression de joie. Aucun projet esthétique ! Pah... Vous en arpentez les rues comme des animaux ! Du bétail sans aucun sens du décorum ! Crétins ! Vous n'êtes que des crétins ! Et dire que ces Anglais se croient capables de mettre le monde entier à leurs pieds ! Ah ! Loué soit Dieu pour les vins étrangers. Qui peut boire du rhum plus d'une fois par mois ? Mio Dio, c'est révoltant ! Bastardo ! Me voilà perdu ! Cette ville est d'un grotesque ! Toute en lignes droites et en bâtisses carrées, et malgré cela, pas le moindre sentiment d'ordre ! Oh, comme je pleure les rues chaudes et sinueuses de Firenze ! Et comme j'en pleure la culture ! La peste soit de cette chaleur accablante. J'en meurs de soif. Ah ! Quelle bénédiction. Hmm, le sangiovese est bien le meilleur raisin du monde. Je n'ai presque plus de vin. J'espère qu'il y en aura à cette réception. S'il ne m'offre que du rhum et des gâteaux à la mélasse, j'assassinerai mon hôte. Eh ! Cachez votre alcool et enfermez vos femmes ! Rugierro Ferraro est arrivé, et il a bien l'intention de se couvrir de ridicule !
Edward élimina Ferraro et enfila son costume, avant de se rendre à la réception de Rogers.
- Edward: (Bonjour.) Pardonnez mon arrivée tardive. Je suis Ruggiero Ferraro.
- Soldat: Oui, monsieur Ferraro. Soyez le bienvenu.
- Femme: Vous devez être monsieur Ferraro ? J'adore votre tenue. Quelle élégance, quelle couleur.
- Edward: Grazie ! Grazie ! (Merci ! Merci !) Permettez-moi de vous retourner le compliment, mademoiselle. Quelle beauté !
- Rogers: Mesdames et Messieurs, un toast à mon bref mandat de gouverneur des Bahamas ! Sous mon autorité, pas moins de trois cents pirates ont choisi le pardon du Roi et prêté allégeance à la couronne ! Et pourtant, malgré mes brillants succès, Sa Majesté a jugé bon de me sanctionner ! Et de me rappeler en Angleterre. Dieu veille sur cette vipère ! Alors, hourra ! Hourra pour les idiots ingrats et ignorants qui gouvernent le monde sans rien en comprendre ! Pour ces abrutis : Hourra !
Après son discours, Rogers discuta avec ses invités.
- Rogers: Merci d'avoir organisé ma réception d'adieu, Simpkins. Je n'ai pas fait trop de tapage, dites-moi ?
- Simpkins: Vous vous êtes exprimé fort librement, mais pas assez pour finir pendu.
- Rogers: Alors écoutez cela : bientôt, toutes les monarchies du monde seront dépassées. Et quand ce jour viendra, les hommes tels que Torres et moi leur feront comprendre qu'ils sont les architectes de leur chute.
- Simpkins: Oh, Seigneur, Rogers. Quelle audace.
- Rogers: J'ai mis ces brutes de Nassau à genoux, bon Dieu ! Et voilà comment on me remercie ! Quelle infamie.
- Femme: Avez-vous des regrets, capitaine Rogers ? Des œuvres encore inachevées ?
- Rogers: Oui. Je regrette d'avoir payé pour la restauration de Nassau. C'est ma fortune personnelle qui a financé la majeure partie des aménagements de cet archipel de misère. Et si ce roi n'y voit pas une preuve de mon abnégation, je pleurerai sa bêtise.
- Homme: Quelle honte de vous avoir ainsi démis, Rogers. Vous aviez ma confiance. Et l'aurez toujours !
- Rogers: Eh bien, l'affaire est encore loin d'être jouée. Je suis certain que le roi reviendra à la raison après avoir entendu mes doléances.
- Homme: Le bruit court, Rogers, que vous êtes en excellents termes avec l'espagnol Laureano Torres. Est-ce vrai ?
- Rogers: C'est vrai, et j'en suis fier. Torres a lui aussi été gouverneur, et, tout comme moi, il a veillé à la bonne marche de' la justice.
- Femme: Et comment se porte Madame Rogers, ces jours-ci ?
- Rogers: Je n'en ai aucune idée, et je ne compte pas m'en soucier. Cela fait cinq années que nous nous séparés et nos vies n'en sont que meilleures.
- Femme: Pardonnez ma curiosité, gouverneur.
- Rogers: Peut-être serai-je plus avenant lorsque le peu de raison qui me reste m'aura abandonné. Je suis certain à parvenir à rallier le roi à mon avis. Dès qu'il prendra acte des efforts que j'ai déployés en son nom. N'y a-t-il donc plus de vin ? Rien venant de France ? Adressez mes remerciements à notre hôte, voulez-vous ? Aucun homme dans ces colonies ne pouvait rêver meilleurs adieux. Quel temps splendide nous avons ici. Encore meilleur qu'à New Providence.
Edward blessa Woodes Rogers.
- Edward: Tu as toi-même été corsaire. Comment peux-tu avoir si peu de respect pour ceux qui ne cessent de lutter afin de se faire une place dans ce monde ?
- Rogers: Tu ne pourras jamais comprendre ce qui me motive, crétin ! Tu as passé toute ta misérable vie à démolir les fondements les plus précieux de notre civilisation.
- Edward: C'est tout le contraire. J'ai vu l'Observatoire, et je connais son pouvoir. Je sais que tu t'en servirais pour espionner, pervertir et saboter...
- Rogers: Oui, mais pour servir la cause la plus noble. Assurer la justice. Et faire éclater la vérité coûte que coûte.
- Edward: Aucun homme sur Terre ne mérite un tel pouvoir.
- Rogers: Mais tu laisses ce hors-la-loi de Roberts l'utiliser...
- Edward: Non. Je vais lui reprendre. Et si tu me dis où je peux le trouver, je l'arrêterai, crois-moi.
- Rogers: Ici, au bout d'une lame, je trouve enfin en toi un ami ! À Príncipe, vermine de pirate. Nos meilleures sources l'ont trouvé à Príncipe...
Edward quitta les lieux.
- Edward: C'est terminé.
- Anne: Et maintenant ?
- Edward: Va préparer tes affaires. On met le cap vers l'Afrique.
Conséquences
Edward s'en prit à Woodes Rogers, qui lui apprit que Bartholomew Roberts se trouvait à Príncipe.