Delirium est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Edward Kenway, revécue en 2013 par un chercheur d'Abstergo Entertainment à travers l'Animus.
Description
Incapable de supporter la disparition de Mary Read, Edward noya son chagrin dans l'alcool, et fut pris d'étranges visions.
Dialogue
- Barman: Encore ?
- Edward: Une autre bouteille.
- Barman: Montre d'abord ton argent.
- Roberts: Ça te convient ?
Bartholomew Roberts posa le Crâne de Cristal sur le comptoir.
- Roberts: Durant toutes tes années passées ici, tout ce que tu as pu faire n'est rien à côté de ce que j'ai accompli. Parce que tu es un homme bon, Edward, voilà. Et la bonté est un fléau.
- Edward: C'est ma prise, Roberts ! Rends-la-moi !
- Roberts: Tu te souviens de mon crédo, petit ? Que la vie soit aussi joyeuse que courte. Le monde n'a rien d'autre à offrir. Alors, prends tout ce que tu veux, et meurs avant que les autres ne fassent de toi un fou.
- Edward: Donne-moi ça !
- Roberts: Allez, petit ! Viens le chercher !
- Edward: Je vais te montrer, sale chien ! Je vais t'ouvrir le crâne !
Edwars s'écroula, et se réveilla sur une plage, entouré de ses compères disparus.
- Roberts: Du calme... jeune chiot. Retourne donc dans ta niche. Tu n'as pas assez de tripes pour te mesurer à ma folie.
- Edward: Roberts !
- Hornigold: Bienvenue à bord, Kenway ! Les prises, le pillage et l'aventure nous attendent. Ça te tente ?
- Edward: Hors de mon chemin, Ben.
- Thatch: On trinque à la liberté, les gars ! Longue vie aux gentilshommes de fortune et aux femmes de petite vertu !
- Mary: À un monde où les voleurs n'ont rien à envier à tous les rois qui nous piétinent !
- Roberts: Nous, gentilshommes de fortune, jouissons d'une grande satisfaction, du plaisir et de l'aide, de la liberté et du pouvoir... Comment un homme doué de raison pourrait-il refuser une telle vie ? Car sachez que j'ai plongé les mains en eau trouble, et qu'en les retirant, j'ai compris qu'il valait mieux être commandant que simple matelot !
Edward se retrouva au fond de l'océan, au milieu des corps sans vie de son équipage. En remontant à la surface, il se retrouva à La Havane.
- Rogers: Jadis, Ésope nous racontait l'histoire d'un aigle qui, survolant le pré d'un pâtre, déploya ses puissantes ailes et s'empara d'un pauvre agneau pour l'emporter jusqu'à son aire. Volant non loin de là, un Jackdaw assista à la scène et se persuada que, lui aussi, disposait d'une telle force et d'une telle adresse. Alors, dans un grand mouvement d'ailes et de plumes, le Jackdaw fondit sur un imposant bélier et planté ses griffes dans sa toison. Mais lorsqu'il tenta de s'envoler, il comprit que ni sa taille, ni sa force ne lui permettraient de mener à bien cet exploit. Et alors que le Jackdaw redoublait d'efforts, le bélier, lui, ignorait encore sa présence. Non loin de là, de l'autre côté du pré, le pâtre sourit en voyant le pauvre oiseau se démener. Il courut jusqu'au Jackdaw, le captura et lui sectionna les ailes. Le soir venu, il offrit le Jackdaw en présent à ses enfants. "Quel étrange petit oiseau, père !", dirent-ils en riant avant de demander : "Quel est son nom ?" "C'est un Jackdaw", dit le père. "Mais si vous lui posez la question, il vous répondra qu'il est un aigle."
Edward assassina trois doubles de Roberts, et se vit à bord de son Jackdaw, aux côtés de sa femme, Caroline.
- Caroline: Pas plus de deux ans ! Tu me l'avais promis.
- Edward: Tu es partie ! Quand j'avais le plus besoin de toi.
- Caroline: Mais tu m'avais, moi ! Pourquoi tu ne rentres pas ? Je ne te rends pas heureux ?...
- Edward: J'y suis presque, Caroline ! Je t'en prie ! Il faut que j'y arrive !
Mary prit la place de Caroline.
- Mary: Tout ce que tu fais est motivé par le dépit, Edward ?
- Edward: Ce n'est pas le dépit qui m'anime, Mary. C'est le courage !
- Mary: Le courage de faire quoi ? Tous ceux qui comptaient dans ta vie ont disparu !
- Edward: Allez tous au diable ! Je peux y arriver !
- Mary: Tu es une brute ! Tu détruis tout alors que tu pourrais construire. Devenir quelqu'un, être fier de ce que tu fais.
- Edward: Laissez-moi tranquille !
- Mary: Tu dois changer, Edward ! Tu dois changer de vie avant qu'il soit trop tard !
Adewalé réveilla Edward sur la plage de Kingston.
- Adewalé: Capitaine Kenway. Tu ressembles à un morceau de pudding.
- Edward: Bon Dieu, j'ai la tête en bouillie.
- Adewalé: Debout.
- Edward: Tu m'as mis dans le pétrin, Adé. Tu m'as laissé seul avec Roberts, je devrais être furieux de te revoir ici. Mais en fait, ça me fait vraiment plaisir.
- Adewalé: Moi aussi. Et tu vois que ton Jackdaw est toujours en un seul morceau.
- Edward: Où va-t-on mettre le cap... Tu t'en vas ?
- Adewalé: Aye, Edward. Compte plus sur moi pour te suivre.
- Edward: Adé, écoute...
- Adewalé: Quand ton cœur et ton esprit seront prêts, va voir les Assassins. Je pense que tu comprendras...
Conséquences
Edward découvrit un nouveau regard sur sa vie, et sur le mal qu'il avait entraîné, puis fit voile vers Tulum.