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« [...]El Cakr, [...] c'est ainsi que mes amis m'appellent... »
El Cakr[src]

Numa Al'Khamsin (Inconnue – 1341), plus connu sous le pseudonyme d'El Cakr (fr : Le Faucon) par ses confrères, était un Assassin égyptien ayant vécu au XIVe siècle. C'était aussi un ancêtre de l'Assassin Jonathan Hawk[1].

Biographie

Jeunesse

Numa Al'Khamsin fut élevé à Alexandrie par son père Assassin, qu'il suivit dans ses voyages, notamment au Temple de Philaé. Numa devint ensuite un Assassin et s'occupa d'un jeune apprenti, Ali Al-Ghrabe, son disciple. Il prit ensuite comme pseudonyme "El Cakr", qu'il préférait à son vrai nom.

La quête du Sceptre

En 1340, El Cakr, accompagné de son jeune apprenti, se rendit sur la petite île de Philaé en passant par le Nil depuis Alexandrie pour rencontrer un vieil homme de la Confrérie, dans l'antique temple dédié à la déesse Aset. Le vieil homme lui montra une fresque représentant Aset et révélant que les Assassins avaient joué un rôle dans la chute de la dynastie des Ayyubides cent ans auparavant, en donnant un Fragment d'Eden aux Mamelouks, le Sceptre d'Aset.

Numa Old man-1-

Numa examinant une peinture murale représentant le Sceptre d'Aset

Depuis cet événement, l'Égypte entra dans une période de prospérité sous la dynastie des Baharites, mais le sceptre avait été volé par des inconnus, et qui avaient seulement laissé un éclat d'ivoire qui faisait partie du manche de la dague d'un des voleurs. Numa se demanda pourquoi le vol d'un objet cérémonial serait si important. Le vieil homme lui répondit que le Sceptre abritait de grands pouvoirs, car il offrirait grandeur et influence à son propriétaire. L'homme lui confia comme mission de retrouver ce Sceptre qui devait sûrement se trouver au Caire.

El Cakr partit sur le champ pour Le Caire sur son bateau, toujours en compagnie du jeune Ali. L'Assassin réfléchissait à découvrir le symbole qui apparaissait en partie sur l'éclat d'ivoire, quand Ali, dessinateur de talent, lui révéla un croquis où il avait reproduit le symbole en entier en extrapolant la forme. El Cakr reconnut aussitôt la croix des Templiers et pu ainsi mettre un nom sur l'identité des voleurs du sceptre[1].

Récolte d'informations

Arrivés dans la capitale du royaume, les deux amis se séparèrent, El Cakr assurant une leçon à son jeune ami : "les murs ont des oreilles", ce qui signifiait qu'il était aisé de récolter des informations en écoutant les derniers potins çà et là. Pour ce faire, l'Assassin se rendit dans un bain public pour hommes et prêcha le faux pour savoir le vrai : aux autres hommes présents, il raconta qu'il était un soldat supplémentaire dans la garde personnelle du sultan, suite au vol de son sceptre, symbole d'autorité. Mais il raconta aussi que le monarque ne craignait rien car les voleurs n'avaient dérobé qu'une copie et que le vrai sceptre était encore en possession royale. Alors que la majorité des hommes écoutaient le beau parleur avec curiosité, l'un d'entre eux, à l'écart, prétexta qu'il devait rentrer chez lui, étant attendu par sa femme et tout à coup malade. L'Assassin quitta le bain peu après, ayant une cible à prendre en filature[1].

Chez Bachir Al-Djallil

El Cakr tuant Al-Djallil

El Cakr attaquant Al-Djallil

« Tu m'avais promis!
– Le faucon ne doit rien au corbeau, Ali!
 »
– Ali et El Cakr[src]

Alors que la nuit était tombée, El Cakr n'eut aucun mal à poursuivre l'individu. Mais l'Assassin fut surpris par un bruit et se retourna, lame secrète dégainée. Ce n'était qu'Ali qui l'avait suivit. Essuyant les reproches de l'Assassin qui avait faillit l'occire, le jeune homme surmonta effrontément le sermon et assura qu'il savait qui habitait la maison où la cible était entré, mais qu'il lui dirait que si l'Assassin le laissait le suivre. El Cakr accepta et Ali lui parla de Bachir Al-Djallil, un riche marchand qui avait la mauvaise réputation de faire enlever des jeunes femmes pour les violer et les tuer ensuite, mais restait impuni car il effaçait toujours les preuves de ses méfaits. L'Assassin le remercia mais laissa le garçon sur la touche, se déplaçant de toit en toit avec agilité alors que son jeune ami peinait à se déplacer aussi rapidement. Mais El Cakr s'infiltra dans la demeure du marchand, tapit dans l'ombre et tua le garde qui surveillait le couloir de l'étage et cacha le corps. Puis il entra dans la chambre intérieure de Bachir et le menaça. Mais comme ce dernier ne voulait rien dire, l'Assassin le ligota et lui promit d'atroces souffrances en le torturant, s'il ne lui révélait pas ce que son mystérieux visiteur lui avait communiqué. Finalement, le marchand avoua que la cible de l'Assassin se rendait à Karnak avec les Templiers, mais il ignorait dans quel but. Après cela, El Cakr lui reprocha ses méfaits avant de lui enfoncer sa lame secrète dans le cœur[1].

El Cakr savait maintenant où aller pour poursuivre son enquête.

Voyage à Karnak

AC5EC-Numa Templiers

El Cakr se battant contre un Templier à Karnak

En 1341, El Cakr fit voile vers Karnak toujours en compagnie de son disciple, pour y trouver le Sceptre d'Aset. Durant le voyage, les deux discutèrent de l'assassinat du sultan An Nasir Muhammed et du rôle que les Templiers y avaient probablement joué[2].

Ils débarquèrent de nuit, près du temple d'Amoun. En marchant dans les rues, Ali remarqua un homme portant un poignard arborant la croix des Templiers. Après en avoir informé son maître, Ali déclencha un incendie en guise de diversion, permettant à El Cakr de chercher le Sceptre inaperçu[2].

Toutefois, cette diversion ne fut pas efficace et El Cakr se retrouva encerclé par des Templiers, et il dut livrer bataille. Durant le combat, Ali déroba discrètement le Sceptre et les deux hommes quittèrent rapidement les lieux[2].

Retour au Caire

Numa prison

El Cakr emprisonné

Deux jours plus tard, El Cakr se présenta au palais du Sultan, au Caire. Là, des émirs du sultan lui demandèrent de leur remettre le sceptre, mais l'Assassin préféra le garder tant qu'un successeur digne du trône ne serait pas élu[2].

Les émirs interprétèrent les mots d'El Cakr comme une insulte et ils l'emprisonnèrent. L'Assassin partagea sa cellule avec une femme nommée Leila, un agent des Templiers qui prétendant avoir assassiné le précédent sultan. Elle lui conta alors son histoire, racontant comme elle avait été placée dès l'âge de sept ans dans le harem du sultan puis comment les Templiers vinrent à elle, lui proposant de se venger de toutes les humiliations qu'elle subit. Elle ajouta qu'elle ne croyait pas vraiment en la doctrine des Templiers et qu'elle avait seulement intégré l'Ordre en vue d'assassiner l'homme qu'elle haïssait le plus. Elle offrit à El Cakr de l'aider grâce à sa connaissance du palais si l'Assassin l'aidait à s'échapper[3].

Les deux s'échappèrent en ayant tué beaucoup de gardes sur le chemin puis se cachèrent dans une bâtisse qu'avait obtenu pour faire profil bas après l'assassinat du sultan. Leila commença alors à séduire El Cakr, et les deux eurent une relation intime. L'Assassin quitta l'endroit en pleine nuit, laissant une rose sur le lit que Leila trouva en se réveillant[3].

Mort à Edfou

Numa mort

El Cakr tombant après avoir été poignardé

El Cakr se rendit au temple d'Edfou, où il avait laissé à son apprenti la garde du Sceptre. En arrivant au Temple, il fut amusé de surprendre Ali en train de jouer avec la boîte en forme d'Ankh qui contenait les morceaux du Sceptre démonté. Pensant sa mission terminée, l'Assassin remercia son disciple pour sa loyauté et lui relata les événements qui s'étaient produits au Caire, sa rencontre puis son aventure avec Leila. Puis il remarqua que la main d'Ali était bandée. Le jeune homme se justifia en disant qu'il était tombée et s'était fracturé le poignet. El Cakr fut vite encerclés par une bande de Templiers encapuchonnés. Il intima son disciple de fuir, mais celui-ci lui révéla que toutes les issues étaient gardées et qu'il ne pouvait pas fuir. Intrigué, El Cakr lui demanda d'où il tenait cette information. Ali lui révéla que les Templiers l'avaient torturé et brisé son poignet pour qu'il les aide à tuer son maître et que, assommé, le jeune homme avait accepté, pour rester en vie[3].

Le chef du groupe se présenta à El Cakr, lui révélant que le Sceptre n'était pas la seule priorité pour les Templiers et que l'Assassin était une épine dans le pied des Templiers. Après avoir baissé sa capuche, le chef des Templiers se révéla être Leila. Elle n'avait aucune haine envers El Cakr et appliquait simplement les ordres. Durant leur affrontement, Leila lui révéla qu'elle avait menti au sujet de sa loyauté envers les Templiers puis elle le poignarda droit au coeur, tuant l'Assassin sur le coup, sous les yeux médusés de son apprenti[3].

Héritage

Leila tint sa promesse et laissa la vie à Ali qui pu s'en aller. Le jeune homme, choqué et meurtri par la disparition de son mentor, et bien qu'il l'avait trahi, était toujours fidèle aux Assassins. Il avait réussi à cacher le sceptre dans son bandage pendant le duel et, quelque temps plus tard, il le jeta dans un puits, près d'Edfou, avec l'intention de communiquer l'endroit aux Assassins pour y revenir ultérieurement. Malheureusement, il mourut quelques semaines plus tard d'une intoxication alimentaire après avoir mangé de la viande avariée[3].

Leila découvrit que la boîte contenant le Sceptre était vide au Caire. Elle se lança alors à la poursuite d'Ali. En chemin, ayant soif, elle s'arrêta au puits où le Sceptre avait été jeté et elle découvrit l’artefact. En voulant le récupérer, elle tomba dans le puits et se blessa à la tête. Elle resta trois jours dans le puits avant d'être secourue par des Bédouins. Étant devenue amnésique, elle ne se rappelait plus de son allégeance aux Templiers ni de l'existence du Sceptre, qu'elle avait laissé à l'intérieur du puits. Elle mourut neuf mois plus tard en donnant naissance à l'enfant qu'elle avait conçu avec El Cakr pendant la nuit qu'ils avaient passé ensemble[3].

Caractère

El Cakr est sûr de lui, fin tacticien il sait soutirer des informations habilement en menant la conversation ou bien plus brutalement s'il le faut. Il est aussi un peu espiègle et n'hésite pas à pousser le pauvre Ali par dessus bord pour le faire plonger dans le Nil, rigolant franchement de ses farces[1].

Note

  • "Numa" est un nom arabe qui signifie "agréable".
  • "El Cakr" signifie "faucon" en arabe.
  • El Cakr, de par l'enfant conçu avec Leila, est un ancêtre commun de Jonathan Hawk et de Vernon Hest.

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