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Dilara était une espionne ottomane basée à Derinkuyu en Cappadoce durant le XVIe siècle.

Avec un petit groupe d'espions, elle infiltra les Templiers byzantins sous les ordres de Tarik Barleti. En 1512, elle aida l'Assassin Ezio Auditore da Firenze à chasser les byzantins de la ville.

Biographie

Jeunesse

Turque ottomane née dans le harem de Topkapi, Dilara fut conditionnée dès sa naissance à honorer le sultan et sa famille, et à ne désirer rien d'autre qu'un gentil mari et une belle situation. Toutefois, ces limites très sévères ne lui plaisaient ni ne l'amusaient, et elle acquit rapidement une réputation de jeune fille effrontée. Cela lui convenait parfaitement, de même qu'à un janissaire dénommé Tarik Barleti, qui était tombé en admiration devant son audace.[1]

Tarik était si épris de Dilara qu'il finit par organiser sa libération afin qu'elle devienne une envoyée des janissaires. Il le fit autant par gentillesse que dans l'espoir de gagner le cœur de la belle... mais cette dernière resta insensible, au grand désespoir de Tarik.[1]

Espionne

En 1512, Dilara et plusieurs autres Ottomans reçurent l'ordre d'agir en tant qu'espions dans la base templière byzantine de Derinkuyu. En dépit d'être la seule femme parmi eux, Dilara se considéra comme leur chef et devint très dévouée à ses alliés.

Après avoir réussi à obtenir allégeance avec le chef byzantin Manuel Palaiologos, Tarik ordonna aux espions de surveiller les mouvements des Byzantins, ainsi que les fusils qui ne fonctionnaient pas que Tarik avait vendus à Manuel sans qu'il ne le sache. Dilara et ses alliés étaient alors censés suivre le mouvement des Templiers et se retrouver avec l'embuscade du janissaire de Tarik, en atteignant Bursa.

Cependant, à l'insu de Dilara et de ses hommes, Tarik fut assassiné par Ezio Auditore pour son appartenance aux Templiers. Les dernières paroles de Tarik dirigèrent Ezio vers Cappadoce, pour aider les espions à faire tomber les Templiers là où ils se sentaient le plus en sécurité.

Rencontre avec Ezio

« Capturés par les Byzantins il y a une semaine. J'étais déguisée en esclave alors j'ai pu m'échapper. Mais les autres... Sais-tu te servir d'une arme ? »
– Dilara à Ezio, mars 1512.[src]
ACR La ville cachée 5

Dilara menaçant Ezio

En mars 1512, alors qu'Ezio se rendait dans la ville souterraine, Dilara et ses compagnons espions furent découverts et capturés. Cependant, comme Dilara était habillée en esclave, elle réussit à s'échapper sans se faire remarquer. Une semaine après, Ezio arriva, et, après avoir entre-aperçut la femme, l'Assassin l'approcha. Dilara le menaça avec une dague, et l'interrogea sur sa présence ici.[2] Ezio réussit à la calmer et mentionna que Tarik l'avait envoyé. Suspicieuse que Tarik n'ait envoyé qu'un seul homme, elle proposa à l'Assassin de la retrouver un peu plus loin, lorsqu'il serait certain de ses capacités, avant de détaler dans la foule.[3]

ACR L'espionne qui me fuyait 7

Ezio libérant Dilara de sa cellule

Deux heures plus tard lorsqu'Ezio l'eut rejoint, Dilara expliqua son plan pour libérer ses hommes et détailla la géographie de la cité souterraine.[3] L'Assassin la quitta, mais peu de temps après, celui-ci apprit que Dilara avait été démasquée et enfermée dans une cellule. Ezio ne perdit pas de temps et alla lui porter secours. Une fois libérée, l'espionne découvrit avec horreur qu'un tas de cadavre jonchait le sol de l'une des pièces, et parmi eux, plusieurs de ses camarades. Accusant le turkmène Shahkulu, Dilara se mit aussitôt en quête de l'assassiner.[4]

ACR Le renégat 1

Dilara et Ezio observant Shahkulu

Arrivée rapidement à la chapelle suivie diffilement par Ezio, ils trouvèrent Shahkulu passant à tabac Janos, un autre espion ottoman. Alors que Dilara avait l'intention d'attaquer Shahkulu, Ezio la convainquit du contraire et tua discrètement les hommes armés stationnés autour de la zone, avant de sauter sur Shahkulu et de le poignarder avec sa lame secrète. Cependant, l'épaisse armure de Shahkulu qui le protégeait ne lui permit pas de mettre fin à ses jours, et l'Assassin entama un duel avec l'homme, à l'issue duquel il fut tué. Une fois mort, Dilara courut aux côtés de Janos pour l'aider à se relever, avant qu'Ezio n'interroge Dilara sur les fusils qu'ils avaient apportés. L'espionne admit que les armes à feu étaient fausses, mais que la poudre à canon qui les accompagnait était bien réelle.[5]

ACR Le renégat 10

Dilara faisant signe à ses hommes de la suivre

Ezio ordonna ainsi à Dilara et aux autres Ottomans survivants de rester hors de vue et de ne s'échapper que lorsqu'ils entendraient les explosions qu'il provoquerait, en allumant les réserves de poudre à canon des fusils. Dilara protesta contre ce plan d'action qui aurait fait paniquer toute la ville, mais l'Assassin déclara que c'était son intention, car il avait besoin de débusquer Manuel Palaiologos. Ezio partit ensuite pour la cache d'armes de la ville, et Dilara et ses alliés se mirent en sécurité.[5]


  1. 1,0 et 1,1 Assassin's Creed Revelations - Base de données : Personnages
  2. Assassin's Creed: Revelations - La ville cachée
  3. 3,0 et 3,1 Assassin's Creed: Revelations (roman)
  4. Assassin's Creed: Revelations - L'espionne qui me fuyait
  5. 5,0 et 5,1 Assassin's Creed: Revelations - Le renégat

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