Confrontation est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Arno Dorian, revécue par un Initié à travers le Navigateur Helix.
Description[]
Arno et Élise se rendirent sur les lieux de la livraison de poison du meurtrier de Mirabeau.
Dialogue[]
- Élise: Quel endroit charmant. Qu'espères-tu y trouver ?
- Arno: L'apothicaire dit que c'est ici qu'il a livré le poison. Il ne nous reste plus qu'à trouver une piste et à la remonter jusqu'à sa source.
- Élise: Trouver une piste ? Tu te prends pour un chien de chasse ?
- Arno: Quelque chose comme ça.
Grâce à sa Vision d'aigle, Arno suivit la piste jusqu'à la Sainte-Chapelle.
- Arno: La piste s'arrête ici.
- Élise: En es-tu sûr ?
- Arno: Certain.
Élise s'apprêta à dégainer son épée, mais Arno l'en empêcha.
- Arno: Non. Attends-moi ici.
- Élise: Ne sois pas ridicule, je ne vais pas te laisser y aller seul.
- Arno: Élise. Il faut que je le fasse seul. Je t'en prie.
- Élise: Je comprends.
Arno se lança à la recherche du meurtrier.
- Élise: Tu ferais mieux de revenir vivant.
Va.
Arno suivit la piste jusqu'au balcon de la Sainte-Chapelle, où se tenait un homme, seul.
- Bellec: Il t'en a fallu du temps, merdeux.
- Arno: Bellec ?
- Bellec: J'aurais dû savoir que ce serait toi qui me trouverais. La vraie question, c'est ce que tu vas faire maintenant.
- Arno: C'est toi qui as empoisonné Mirabeau !
- Bellec: C'était lui, le poison ! Sa paix avec les Templiers n'était qu'un rêve !
- Arno: Et tu es le seul homme capable de "sauver la Confrérie" ?
- Bellec: Tu crois que c'est la première fois que ça se produit ? Que c'est la première fois que les Assassins ont dû éliminer leur dirigeant ? Tu penses vraiment que c'est la première fois que la Confrérie a dû renaître de ses cendres ? Non. Masyaf, Monteriggioni, les colonies d'Amérique... Ça s'est déjà produit, et nous nous sommes relevés, plus forts que jamais. Mais cette fois... On s'est égarés, Arno. On s'est enlisés dans la politique et les révolutions. Nous ne sommes pas une nation, mais une armée. Et dans une armée, pactiser avec l'ennemi revient à trahir. Mais, non. Je ne suis pas le seul à pouvoir sauver la Confrérie. On le peut. Tous les deux.
- Arno: Bellec... Tu sais que c'est impossible.
- Bellec: C'est bien dommage.
Bellec fondit sur Arno, armé de sa lame secrète. Ce dernier para l'attaque, et les deux hommes s'affrontèrent en duel.
- Arno: Bellec, je t'en prie ! Reviens avec moi au Conseil et nous réglerons ça entre gens de raison !
- Bellec: Les gens de raison ne traitent pas avec les Templiers, petit.
Arno blessa Bellec, qui tomba à genoux. Les deux hommes luttèrent alors l'un contre l'autre.
- Bellec: Pah ! Tu n'es qu'un pauvre merdeux sans cervelle !
- Arno: Oui. C'est ce qu'on dit.
Arno poussa Bellec à travers une porte menant à un autre balcon, sur lequel ils reprirent le combat.
- Bellec: Traître !
J'aurais mieux fait de te laisser pourrir à la Bastille !
Mauviette !
Les deux hommes se repoussèrent l'un comme l'autre.
- Bellec: Tu étais si prometteur ! Je te croyais capable de penser par toi-même !
- Arno: Je le fais, Bellec ! Mais je ne pense pas comme toi !
Arno poussa Bellec par-dessus le rebord du balcon et tomba avec lui sur une autre plateforme.
- Bellec: Ouvre les yeux, petit ! J'ai vu des Templiers massacrer des villages entiers dans le seul but de tuer un misérable Assassin ! Dis-moi, dans ta vaste expérience, qu'est-ce que tu as vu ?
- Arno: J'ai vu le Grand Maître de l'Ordre des Templiers recueillir un jeune orphelin et l'élever comme son propre fils.
Bellec de nouveau blessé, Arno le poussa à travers la rosace et tous deux tombèrent au beau milieu de la Sainte-Chapelle. Arno se releva, mais Bellec avait disparu. Élise, quant à elle, venait de rejoindre la grille de la chapelle.
- Élise: Arno !
- Arno: Je n'ai rien. Reste où tu es.
Arno rechercha activement Bellec.
- Bellec: J'aurais dû te laisser croupir à la Bastille. Dis-moi, as-tu jamais cru au Crédo ou as-tu toujours été un traître à la solde des Templiers ?
- Arno: Rien ne nous oblige à nous battre, Bellec !
- Bellec: Tu ne me laisses pas le choix. Si seulement tu pouvais comprendre, la Confrérie retrouverait une puissance qu'elle n'a pas connue depuis deux siècles !
- Arno: Ah, oui, tuer tous ceux qui ne sont pas de ton avis est le meilleur moyen de renaître de ses cendres !
- Élise: Attention !
Bellec essaya d'assassiner Arno depuis les airs, mais il esquiva son attaque. Bellec sortit ensuite son pistolet.
- Bellec: Alors... Maintenant, au moins, c'est clair. Ce n'est pas Mirabeau qui t'a corrompu l'esprit. C'est elle. Cette putain est le dernier résidu de cette folie.
- Arno: Bellec...
Bellec braqua alors son pistolet sur Arno.
- Bellec: Tu me remercieras... un jour.
Bellec pointa son arme sur Élise. D'un vif réflexe, Arno désarma Bellec d'un tir de lame fantôme, et reprit le combat.
- Bellec: Tu aurais mieux fait de m'écouter, petit.
Je t'ai laissé ta chance, merdeux.
Il est temps d'en finir.
Vaincu, Bellec s'écroula à genoux.
- Bellec: Vas-y. S'il te reste une once de conviction, si tu n'es pas une baudruche enamourée, tue-moi maintenant. Je ne m'arrêterai jamais. Je la tuerai. Pour sauver la Confrérie, je réduirai Paris en cendres.
- Arno: Je sais.
- Bellec: Tu t'es bien battu, merdeux. Espérons que tu aies les tripes pour en finir.
Arno acheva Bellec en plongeant sa lame secrète dans son sternum. Une vision du père d'Arno affrontant un Templier lui apparut, avant que Bellec n'élimine ce dernier depuis une hauteur.
- Charles: Merci, mon ami.
- Bellec: Faut bien que tu retournes auprès de ton petit en un seul morceau, hein merdeux ?
Bellec rendit sa montre à Charles.
- Bellec: Tu as fait tomber ça.
Bellec examinait la même montre lorsqu'Arno se reposait derrière les barreaux de la Bastille.
- Bellec: Eh bien... que je sois maudit.
Bellec retrouva Mirabeau dans sa demeure.
- Bellec: Tu comptes vraiment aller jusqu'au bout ?
- Mirabeau: Ton protégé se porte garant d'elle. Ne lui fais-tu pas confiance ?
- Bellec: Je mourrais pour lui. C'est la fille qui ne me plaît pas. Je ne peux rien dire pour te convaincre ?
- Mirabeau: J'ai bien peur que non.
Bellec versa discrètement une dose importante d'aconit dans le verre de Mirabeau.
- Bellec: C'est ce que je craignais. À ta santé.
- Mirabeau: À la tienne.
Mirabeau prit une gorgée de vin et commença à ressentir les effets du poison.
- Bellec: Repose en paix.
La vision terminée, Arno retira sa lame secrète du corps de Bellec, et le déposa sur le sol de la Sainte-Chapelle.
- Arno: Repose en paix.
Arno abaissa les paupières de Bellec, puis s'en alla en compagnie d'Élise.
Conséquences[]
Bellec s'avéra être le meurtrier de Mirabeau. Contraint de l'affronter, Arno finit par assassiner son ancien tuteur.