Wiki Assassin's Creed
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Combattez pour une autre vérité (anglais: Question the Creed) était un site promotionnel pour Assassin's Creed: Rogue.

Il proposait au visiteur de revisionner les assassinats de différentes cibles de la série, puis exposait sous forme de piste audio (en anglais sous-titré français) le point de vue des Assassins et des Templiers, narré respectivement par Shaun Hastings et Melanie Lemay.

Un vote était alors lancé pour déterminer, selon la communauté, si la cible en question méritait ou non la mort.

Cibles par Assassin[]

Altaïr Ibn-La'Ahad[]

Damas[]

Abu'l Nuqoud était un homme obèse et brutal, consumé par ses goûts de luxe et son penchant pour le meurtre. Le roi des marchands avait coutume d'organiser des réceptions démesurées dans son palais regorgeant d'œuvres d'art exorbitantes et prétentieuses, en ne servant que les mets les plus riches. Pour autant, rien de ce qu'il faisait n'était jamais désintéressé : ses fêtes n'avaient d'autre but que de se mettre en avant, de faire étalage de sa générosité devant tout Damas afin d'obtenir les bonnes grâces des gens importants... c'est-à-dire quiconque avait de l'argent et de l'influence. Une seule chose lui soulevait le cœur : les pauvres, qu'il considérait comme la plaie de la société et prenait plaisir à torturer de toutes les manières imaginables. Mais les pauvres n'étaient pas ses seules victimes. Il lui arrivait régulièrement de tuer des dizaines d'innocents par simple mesquinerie et insécurité. Son appétit insatiable n'a eu que ce qu'il méritait. Qui vit par l'épais périra par l'épée, en somme.

On pourrait attendre du plus grand érudit de Damas plus de morale qu'en avait Jubair al Hakim. Hélas, il avait laissé l'idéologie des Templiers corrompre ses perspectives littéraires. Loin de rechercher la connaissance comme c'était jadis le cas, il influença ses confrères érudits afin de traquer et détruire tous les écrits de Damas. Il estimait en effet que l'éducation était un mal qui engonçait chacun dans des certitudes et l'empêchait d'atteindre sa véritable destinée. Comme il était d'un naturel violent et irritable, à côté des tas de livres en flammes s'amoncelèrent bientôt les cadavres de ses détracteurs. Il cherchait à libérer l'esprit du peuple, mais l'ignorance n'est jamais la réponse. Une leçon qu'il n'a apprise que trop tard.

Jubair al Hakim était un génie, sans aucun doute le plus grand érudit de Damas et l'un des hommes les plus intelligents de son époque. Il avait passé tant de temps plongé dans les écrits qu'il avait commencé à y déceler une continuité là où personne d'autre n'en voyait. Ses méthodes étaient certes un peu musclées, mais pas infondées : la guerre entre le roi Richard et Saladin avait bien éclaté à cause de parchemins antiques. Il s'évertuait à libérer l'esprit de ses contemporains, à les pousser à réfléchir par eux-mêmes. S'il y a là matière à exécution, combien serions-nous aujourd'hui ?

Jérusalem[]

Guillaume de Montferrat était un fervent partisan de l'adage "La raison du plus fort est toujours la meilleure", mais sa définition de "raison" était pour le moins douteuse. Croisé dans l'armée du roi Richard, il avait passé d'innombrables heures à former et rabaisser ses hommes plus bas que terre. Il était tellement perfectionniste qu'il n'hésitait pas à en tuer un pour donner l'exemple aux autres. Bien qu'il eût prêté serment de protéger la Terre sainte, il joua un rôle majeur dans le complot visant à l'usurper. Il fit aussi exécuter 3000 prisonniers sarrasins que le roi Richard avait prévu de racheter. Autant dire que sa disgrâce n'est guère surprenante... Hélas pour lui, son sens moral ne s'encombrait pas de la même soif de perfection et il connut le sort qu'il méritait.

Guillaume de Montferrat était un perfectionniste. En tant que chef, il était très exigeant envers lui-même et s'attendait à ce que ses hommes en fassent autant. Quand on est au service du Roi, il faut parfois savoir être strict. Vous en connaissez, des armées dont le chef ne fait pas régner la discipline ? L'ordre et l'organisation, c'était son crédo et c'est ainsi qu'on érige un empire. Qui peut en dire autant du chaos ?

Un médecin est investi d'une responsabilité colossale : fournir les meilleurs soins possibles à des patients qui ne sont pas en mesure d'en juger. C'est pourquoi un docteur animé de motivations secrètes est un individu des plus dangereux. Garnier de Naplouse considérait plutôt ses patients comme des sujets d'expériences que comme des êtres humains, et aucun prix n'était trop élevé pour poursuivre son œuvre. Exilé de France en raison de la cruauté avec laquelle il traitait ses patients, il s'était réfugié à l'hôpital d'Acre pour y poursuivre ses révoltantes recherches. Garnier prétendait travailler pour le bien commun, mais ses actes tenaient un tout autre discours. Ses patients étaient issus pour la plupart des quartiers les plus pauvres, des égouts, des maisons de plaisir ; moins on remarquerait leur disparition, mieux ce serait. Il avait même coutume de leur briser les jambes pour les empêcher de fuir ses salles d'opération. Totalement dépourvu de morale et d'éthique, Garnier méritait le moindre mal qu'il avait fait subir à ses victimes : la mort.

Garnier de Naplouse fut accusé d'effectuer des expériences sur ses patients, ce qui lui valut l'exil. Une question : qu'est-ce que la science, sinon une suite d'expériences ? C'est par l'expérimentation que nous sommes parvenus aux incroyables miracles de la science moderne. Sans essais cliniques, il n'y aurait pas de pénicilline, de chimiothérapie, ni même ces pilules d'aspirine qu'on s'enfile au moindre mal de crâne. C'est à des hommes tels que Naplouse qu'on doit tous les remèdes de l'ère moderne. Il a aussi bâti d'innombrables hôpitaux et soigné généreusement des individus de tous horizons. Il accueillait les pauvres et les nécessiteux que tous les autres rejetaient. S'il avait pu poursuivre son œuvre, qui sait quelles maladies auraient été éliminées à l'heure qu'il est ?

Robert de Sable était le mal trois fois incarné : un combattant d'un niveau rarement atteint, un stratège ingénieux et l'un des individus les plus manipulateurs de tous les temps. Lieutenant de l'armée royale, il complotait en parallèle pour prendre le contrôle de la Terre Sainte et détrôner le roi. Il avait beau être Grand Maître, bien rares étaient les Templiers qui lui faisaient confiance, et à raison : chacun de ses actes n'était motivé que par ses intérêts personnels. Ceux qu'il ralliait à sa cause, il les noyait sous des promesses de pouvoir dans son nouveau monde, sans doute pour mieux les tuer s'ils avaient eu l'outrecuidance de le prendre au mot. Je ne vais pas me plaindre qu'il n'en ait jamais eu l'occasion.

Robert de Sable était l'un des plus grands guerriers de la Troisième Croisade. Il avait consacré sa vie à créer un nouvel Ordre Mondial qui ferait enfin la part belle à la paix. Grâce à ses talents de stratège, l'armée du roi Richard avait pu reprendre des forteresses et des villes tout le long de la côte palestinienne. Il faisait peut-être preuve d'une certaine brutalité vis-à-vis de ses ennemis, mais c'est le prix à payer pour protéger les siens.

Ezio Auditore da Firenze[]

Venise[]

Emilio Barbarigo naquit avec une cuillère d'argent dans la bouche, cuillère dont il se servit pour énucléer ses ennemis. Il prit le contrôle du quartier marchand de Venise grâce à l'appui de sa puissante famille, et s'y maintint en faisant pression sur le gouvernement ainsi qu'en finançant toute la police. En se mettant l'un comme l'autre dans la poche, il était dédouané de toute fiscalité et pouvait extorquer de l'argent aux autres marchands. Mais la soif de puissance et de contrôle d'Emilio était sans borne : il entreprit ainsi de tuer les Médicis à Florence avec l'aide de ses confrères Templiers. Lui qui prétendait à tout bout de champ rechercher l'unité et la stabilité, c'est peut-être dans la mort qu'il a le plus contribué à l'unification de Florence.

La réussite d'Emilio Barbarigo dans les affaires lui a valu beaucoup de jalousie et d'accusations. Vous imaginez ce qu'il en coûtait de monter son petit commerce au XIIIe siècle ? C'était la loi de la jungle. Mais non content de tirer son épingle du jeu, Emilio a également passé des années à protéger tout le quartier marchand. Il a financé toute la police de sa propre poche ! Grâce à lui, la sécurité régnait à San Polo et quand quelqu'un enfreignait les règles, il était obligé d'intervenir. Il faut être strict pour réprimer le crime, sans quoi le crime ne fera qu'une bouchée de vous.

Attaqué et poignardé à plusieurs reprises sur l'ordre de son confrère Templier Marco Barbarigo, Dante Moro fut d'abord victime avant de devenir bourreau. Combattant accompli, il s'en tira vivant mais une lame fichée dans le crâne. Hélas, les lésions cérébrales occasionnées l'avaient rendu influençable, au point de devenir le garde du corps personnel de Marco. Possédant les talents martiaux d'un capitaine et l'esprit d'un enfant, Dante devint dès lors dangereux en diable : un chien de garde loyal et dévoué aux Templiers, capable de tout pour accomplir son devoir. Devant la menace qu'il constituait, il était indispensable de l'éliminer.

Dante Moro s'est fait poignarder dans le dos. Enfin, dans la nuque, pour être précis. Il est tombé dans une embuscade que lui avait tendue par pure jalousie son prétendu ami, ce qui lui a occasionné d'horribles dégâts cérébraux. Marco Barbarigo a cherché à le faire tuer pour lui prendre sa femme, mais il n'est parvenu qu'à en faire un idiot (ce qui ne l'a pas empêché de lui prendre sa femme). S'il a ensuite joué les gardes du corps de son bourreau, c'est uniquement parce qu'il était manipulé et incapable de réfléchir par lui-même. C'était un combattant talentueux, qui aurait été capable de bien des exploits s'il n'avait pas été pris en traître et blessé. Dante méritait de l'aide, non la mort.

Forlì[]

Checco et Ludovico étaient frères de sang dans le sens le moins noble du terme. Nés dans l'opulence et l'oisiveté à la campagne, ils montèrent une affaire de prêt très lucrative, dans la mesure où les mauvais payeurs finissaient assassinés. Ils se recyclèrent ensuite – avec une étonnante facilité – en mercenaires, prêts à tout pour se remplir les poches. C'est ainsi qu'ils furent recrutés par des non-Templiers pour tuer des Templiers, puis par des Templiers pour se venger. Dépourvus l'un comme l'autre de toute once d'éthique, ils menaçaient, enlevaient et tuaient quiconque pouvait leur rapporter de l'argent, enfants compris. Voilà pourquoi il fallait rompre le lien entre ces deux larrons.

Il faut le reconnaître, Checco et Ludovico Orsi avaient un talent certain dans leur profession. Leurs méthodes avaient beau être brutales, c'étaient des Templiers éminents qui accomplissaient leurs missions avec une rapidité déconcertante. La plus importante de ces missions fut de récupérer la Pomme d'Éden pour empêcher quiconque de s'en servir à mauvais escient. Ils y auront laissé la vie, mais tenu pendant 10 ans la relique à l'écart des convoitises.

Florence[]

Girolamo Savonarola était un frère Dominicain qui prenait ses responsabilités envers l'humanité un peu trop au sérieux. Las du matérialisme outrancier dont il avait été témoin toute sa vie, las de voir les riches opprimer les pauvres et les prêtres vendre leurs indulgences aux nécessiteux, il céda à la colère. Muni de la Pomme d'Éden, il se déclara l'instrument de Dieu et entreprit de ramener Florence à l'époque médiévale. Il exigeait la fin de toute propriété individuelle : livres, instruments, œuvres d'art, aucun symbole de propriété n'échappait à ses bûchers. Il finit par perdre le contrôle de la population florentine et fut brûlé sur ces mêmes bûchers. Par miséricorde, Ezio l'acheva rapidement pour lui épargner ces souffrances inhumaines.

Girolamo Savonarola était animé de bonnes intentions ; c'était la forme qui laissait à désirer. Dès son plus jeune âge, il s'était élevé contre la corruption de l'Église en dénonçant son despotisme et son exploitation généralisée des pauvres. Le matérialisme qui avait déjà gagné le peuple le mettait hors de lui. Son intention avait toujours été d'œuvrer pour le bien commun, de donner un sens à la vie de ses contemporains, de les encourager à trouver l'illumination en leur for intérieur. C'est pour cette raison qu'il brûlait les possessions en place publique, mais n'est-ce pas ce que prêche la Bible ? D'abandonner les biens matériels ? Hélas, la plupart des gens sont très attachés à leurs biens et il périt au milieu des bûchers qu'il avait créés. Je ne reproche pas sa mort aux Assassins, ils ont fait ce qu'il convenait. Mais s'ils étaient intervenus plus tôt, ils auraient pu cadrer Savonarola et peut-être concrétiser l'utopie dont il rêvait.

Rome[]

Juan Borgia le vieux était un goinfre invétéré. Souvent baptisé "le banquier", il présidait aux finances du souverain romain Cesare Borgia. Il aimait organiser des orgies sexuelles débridées en public, sans doute financées par l'argent du contribuable. Il va sans dire que son statut d'homme d'église était une aimable plaisanterie, puisqu'il passait plus de temps à honorer les courtisanes que son Dieu. Juan étant le banquier des Borgia, sa mort nous permit de couper les vivres à Cesare pour mieux libérer Rome. Ironiquement, c'est pendant une de ses orgies, après avoir étranglé une courtisane pour asseoir son autorité, qu'il fut promptement assassiné. Une débandade générale s'ensuivit.

Ah, les Borgia... Chez eux, c'était conflits à tous les étages. Juan Borgia n'était pas dénué de vice, mais c'est le propre de tout homme. Ses réceptions étaient moralement... discutables, d'autant qu'il y investissait de petites fortunes. Mais il a aussi réuni une somme considérable pour la cause des Templiers. Son but était de faire régner la stabilité dans l'Italie de la Renaissance, quand bien même ses méthodes étaient quelque peu contestables.

Viana[]

Le nom Borgia, est-il encore besoin de le souligner, évoque bien des événements sinistres de l'Histoire. Cesare possédait tous les traits de la famille : mégalomane, violent, impétueux et tenace, il devait entièrement son statut social à son héritage, mais ne s'estimait pas redevable pour autant. C'est ainsi qu'il eut une liaison avec sa sœur, assassina son frère et fit tuer son meilleur ami pour mieux devenir Grand Maître d'Italie. Rien n'était trop vil pour Cesare, sans doute parce qu'il s'était persuadé d'avoir transcendé son statut de simple mortel et qu'aucun homme ne pouvait le tuer ; une théorie que l'Assassin Ezio se fit un plaisir de démentir. Pour être tout à fait honnête, il ne mourut pas de la main d'un homme, mais d'un choc violent contre les pavés sous la muraille de son château. L'homme se contenta de faire les présentations.

Cesare est le fruit d'une longue série de mauvaises décisions. Il a appris très tôt que pouvoir et corruption allaient main dans la main, aussi le voit-on mal effectuer ses affaires d'une autre façon. Pour autant, il était plus intelligent qu'on ne le croit ; c'était même un brillant stratège et son grade de général en chef des forces pontificales n'était pas usurpé. Cesare a été accusé d'avoir purement et simplement perdu l'esprit : il se croyait invulnérable aux simples mortels. J'aurais tendance à voir derrière ses paroles délirantes l'œuvre, non du Malin comme on le croyait, mais de la syphilis. C'était un homme malade entouré d'âmes tourmentées. Peut-être son destin était-il inéluctable.

Constantinople[]

Manuel Palaiologos était l'héritier d'un trône exsangue, celui de l'Empire byzantin. Sous les pavés de Constantinople, Manuel œuvrait à redoreManuel Palaiologos était l'héritier d'un trône exsangue, celui de l'Empire byzantin. Sous les pavés de Constantinople, Manuel œuvrait à redorer le blason de sa lignée et enflamma une guerre secrète entre Byzantins et Ottomans. Il voulait faire de sa ville un havre de paix pour les Templiers, leur place forte au sein de l'Empire ottoman. Il a eu la mort qu'il méritait : dans les égouts qui courent sous sa ville, comme des milliers d'autres vermines avant lui.

Héritier du trône de l'ancien Empire byzantin, Manuel Palaiologos voyait en Constantinople l'endroit idéal pour permettre aux Templiers de rétablir l'ordre dans le Monde. Il s'évertuait à restaurer son empire sans effusion de sang, un fait d'une remarquable noblesse pour son époque. Il avait beaucoup d'affection pour les habitants de Constantinople et de Cappadoce qu'il considérait comme sa propre famille, et ne reculait devant rien pour les protéger contre les attaques d'Assassins sans foi ni loi. Très franchement, sa mort est une page sombre dans l'histoire guère reluisante de la Confrérie : il cherchait à rebâtir pacifiquement quelque chose de beau et de noble, tandis qu'une fois encore, les Assassins n'ont eu que la destruction à l'esprit.

Connor Kenway[]

Johnson Hall[]

William Johnson était un émissaire de l'Empire britannique, chargé des relations entre sa Majesté et les Iroquois. C'était aussi un Templier qui épousait inconditionnellement les préceptes de son Ordre. Hélas pour Johnson, il était acoquiné à des personnages peu recommandables et guère habitués à la diplomatie, parmi lesquels son assistant Thomas Hickey. Johnson avait pour objectif principal de maintenir des relations cordiales avec les tribus indigènes, mais il se heurtait à une certaine méfiance de leur part ; sans doute parce qu'il cherchait à leur faire abandonner leurs terres pour une bouchée de pain. Pour parvenir à un accord, Johnson menaça la tribu de l'Assassin Connor, qui fut contraint de riposter. Dans son dernier souffle, il avertit les indigènes que les colonies étaient leur pire ennemi. Ce en quoi il avait raison.

William Johnson était l'interlocuteur des Templiers auprès des Premières Nations, un rôle qu'il prenait très au sérieux. Il cherchait à instaurer une relation cordiale et mutuellement fructueuse, sans jamais perdre ses bonnes manières ni de son calme pendant toutes les négociations. Il était sincèrement persuadé que sa cause était juste et qu'il avait le devoir de protéger les indigènes. En tentant de négocier avec les Iroquois, il dut proférer à contrecœur une menace de mort qui signa sa perte. Il se consacrait si entièrement à son rôle de protecteur que dans son dernier souffle, il avertit Connor du danger imminent que les colonies représentaient pour son peuple. Johnson était un atout majeur pour les relations avec les indigènes ; même les Assassins en étaient conscients et ils regrettent aujourd'hui encore ce qu'ils lui ont fait subir.

Charlestown[]

John Pitcairn était un soldat accompli doublé d'un chef d'exception. Officier de la marine britannique, il servit son pays avec dévouement. C'était aussi un fervent défenseur de la paix qui se souciait du sort des soldats alliés comme ennemis. Il préférait résoudre un différend sans effusion de sang ; c'est d'ailleurs ce qui lui valut d'être nommé dans les colonies. C'est plutôt ce qu'il comptait faire ensuite qui pose problème : assassiner George Washington. Ce seul choix a signé son arrêt de mort. J'ai beau avoir pour Pitcairn tout le respect qui lui est dû, il s'est retrouvé dans le mauvais camp et donc du mauvais côté de la lame.

Aujourd'hui encore, rares sont les Templiers aussi respectés que John Pitcairn. Il s'est illustré par ses aspirations pacifistes, d'où son transfert dans les colonies pour y contenir la rébellion. Soldat et stratège émérite de l'armée britannique, c'était un chef avisé et charismatique. Il avait plus de qualités que la plupart des Assassins, si j'ose dire. Non content de libérer les esclaves Kanien'keha:ka pendant ses conflits, il se souciait sincèrement de la vie des soldats de part et d'autre et cherchait en permanence à minimiser les pertes. Quand on livre une guerre, on n'est jamais tout à fait innocent, mais Pitcairn s'en approchait comme bien peu... tous camps confondus.

New York[]

Thomas Hickey était un mercenaire avant tout, puis un soldat, puis un Templier. Il était moins guidé par ses convictions que par celles du plus offrant, et ne s'embarrassait pas de choisir son camp : d'abord membre de la British Army, il avait ensuite rejoint l'armée continentale américaine avant de jouer un rôle majeur dans le complot des Templiers visant à assassiner George Washington, rôle qu'il paya de sa vie. Hickey était un débauché, un faussaire, et ne s'intéressait qu'aux plaisirs les plus immédiats. Il est même mort le sourire aux lèvres, estimant avoir suffisamment goûté aux nourritures terrestres pour ne rien avoir à regretter. À la bonne heure : on ne le regrettera pas non plus.

Thomas Hickey était un profiteur, dans tous les sens du terme. Il passait un temps non négligeable à paresser dans les tavernes et les bordels ; mais quand on lui confiait une tâche, il s'en acquittait. Sa collaboration avec les Templiers était à but purement lucratif et s'il ne partageait pas forcément leurs idéaux, il ne les a jamais trahis non plus. Il a joué un rôle majeur dans l'expédition de Braddock, réussite sur toute la ligne pour les Templiers, et a risqué sa vie sans la moindre hésitation. Lors de sa dernière mission, il s'était même mis dans une situation épineuse synonyme de mort assurée quel que soit le résultat. Hickey ne prenait pas toujours les meilleures décisions, mais au moins il s'y tenait.

L'histoire d'Haytham Kenway est des plus intéressantes : né dans la Confrérie des Assassins, il est mort grand maître templier. En grandissant, il se découvrit une forte affinité avec l'idéologie des Templiers, alors même qu'il savait son propre père Assassin. Tout porte à croire qu'il était véritablement persuadé que l'humanité avait besoin d'ordre, de sens, de tutelle. Mais derrière ces bonnes intentions battait un cœur irrationnel, impulsif et cruel. Sous sa férule, le Rite colonial prospéra au point qu'il parvint à chasser d'Amérique du Nord la majeure partie des Assassins ; comment au juste, nous l'ignorons encore. Ses actes devinrent de plus en plus dictés par la colère et l'amertume, jusqu'au jour où il ordonna le meurtre (infructueux, bien sûr) de George Washington. À plusieurs reprises, il tenta également de tuer de ses propres mains son fils Connor, devenu Assassin. Ce fut finalement le fils qui tua le père pour le punir d'avoir perdu de vue l'idéologie qu'il prétendait suivre.

Haytham Kenway est né au sein de la Confrérie, mais il s'est progressivement transformé en un fervent partisan de l'Ordre des Templiers. Il était pleinement convaincu que l'humanité avait besoin d'ordre, de sens et de tutelle ; c'est pour cette raison qu'il devint le premier Grand Maître des colonies. Il était calme, composé, respectueux et raisonnable dans toutes ses tractations, notamment avec les indigènes. Alors que la plupart les traitaient comme des sauvages, Haytham leur témoignait une immense compassion, allant jusqu'à les arracher à l'esclavage à plusieurs occasions et même à nouer une liaison avec Kaniehti:io. De cette liaison naquit un fils nommé Connor, qui devint un Assassin et s'opposa de fait à l'idéologie de son père. Haytham se sentait dupé par la Confrérie ; en guise de dernier geste d'amour, il laissa derrière lui son journal afin d'aider Connor à comprendre son cheminement et ses raisons. Il lui laissa en outre la vie sauve durant un combat. Connor se garda bien de lui rendre la pareille.

Monmouth[]

Charles Lee devint grand maître des Templiers après le meurtre d'Haytham Kenway ; mais contrairement à son prédécesseur, il avait rejoint les Templiers non par conviction personnelle, mais pour satisfaire une incommensurable soif de pouvoir. Combattant et commandant chevronné, il était pourtant dénué de toute noblesse et de tout honneur : c'était avant tout un individu revanchard et cruel, contrairement à la plupart de ses congénères Templiers. Il vouait une haine tenace aux indigènes qu'il considérait comme la lie de l'humanité et dont il prenait un malin plaisir à détruire la culture. Farouche détracteur du général Washington, il joua un rôle majeur dans la tentative d'assassinat à son encontre, désireux d'endosser le manteau de commandant en chef. Il passa ses derniers instants comme il avait vécu : tentant d'affirmer sa supériorité, debout devant un Connor blessé. C'est ce qui permit de tirer le coup de feu qui inversa la situation et poussa finalement Lee à accepter son sort.

Effronté et arrogant, Charles Lee n'était guère apprécié des Patriotes. Malgré sa carrière militaire longue et très fructueuse, il restait toujours cantonné à un poste de subalterne, sans doute à cause de son sale caractère. Néanmoins, Haytham avait foi dans les talents de Lee, dans sa fidélité et sa compréhension du nouvel Ordre mondial que prônaient les Templiers.

Aveline de Grandpré[]

Nouvelle Orléans[]

Jean-Jacques Blaise d'Abbadie était un politicien avide de pouvoir, prêt à sacrifier la vie d'autrui pour améliorer ne serait-ce que d'un iota la sienne. Gouverneur de la Louisiane, il trempait dans d'obscures tractations visant à garder la mainmise de la France sur la Nouvelle-Orléans au lieu de la remettre à l'Espagne. Et comme de bien entendu, l'on parvint à un accord consistant à envoyer au Mexique des esclaves et des vagabonds en mission pour les Templiers ; accord dont il sortait largement gagnant et beaucoup d'autres largement perdants. Il accepta en outre de laisser les Templiers prendre le contrôle de la Nouvelle-Orléans pourvu qu'il restât gouverneur attitré. L'accord dura 5 bonnes minutes avant qu'il ne fût promptement relevé de ses fonctions et de sa vie.

Jean-Jacques Blaise d'Abbadie était un diplomate, bon et noble, qui se souciait de tous ses administrés de Louisiane française. Il était par ailleurs conscient que la Louisiane devait rester française malgré sa conquête par l'Espagne ; aussi fit-il tout son possible pour veiller à ce que les habitants fussent traités équitablement sous la tutelle espagnole. Jean-Jacques avait beau ne pas être un Templier, il avait le bon sens de comprendre que cette idéologie était la plus progressiste.

Madeleine de l'Isle avait beau vivre dans une société qui faisait bien peu de place aux femmes, elle n'en parvint pas moins à devenir maître Templier des colonies du sud. On s'en doute, un citoyen de seconde classe doit déployer des ruses de première pour se hisser si haut dans une organisation si puissante ; or à ce petit jeu, Madeleine ne souffrait guère d'égal. Non contente de manipuler pour ainsi dire depuis le berceau sa belle-fille Aveline afin qu'elle rejoignît les Assassins, elle envoya la mère de cette dernière au Mexique dans le cadre du trafic d'esclaves qu'elle gérait, puis se servit d'Aveline pour saper les plans des Assassins. Hélas pour Madeleine, Aveline tenait de sa belle-mère : elle avait fait mine de s'allier aux Templiers pour tenter de noyauter l'ordre. Quand elle eut vent des atrocités commises par sa marâtre, elle l'assassina.

Il me paraît inutile de souligner à quel point il devait être ardu de parvenir au pouvoir quand on était une femme vivant à l'époque du Grand Maître Madeleine de l'Isle. Il fallait une intelligence, un aplomb et un sens des affaires proprement extraordinaires pour surmonter autant d'embuches. Là où la plupart des hommes auraient comploté pour décrocher ce titre, Madeleine fut assez habile pour parvenir à ses fins en toute légitimité. Mieux encore, elle fit tout son possible pour aider son prochain, en l'occurrence les esclaves. C'est ainsi qu'elle ordonna la création d'une communauté à Chichen Itza où les esclaves pourraient gagner honnêtement leur pain et leur liberté. Madeleine a ouvert une nouvelle voie aux femmes, aux esclaves et à l'humanité tout entière. Elle en aura été bien mal récompensée.

Bayou de Louisiane[]

Après avoir fui la plantation qui l'employait comme esclave, Baptiste fut accueilli au sein de la Confrérie des Assassins par Francis Mackandal. Il combattit aux côtés de son mentor pendant de nombreuses années jusqu'au jour où Mackandal fut capturé et exécuté. Baptiste se retrouva alors seul, délaissé également de ses confrères Assassins. C'est alors qu'il fonda sa propre secte en se servant du nom de feu son Mentor pour s'attirer des disciples. Il poursuivit ce qui est à mon avis sa mission la plus importante : empoisonner les nobles de la Nouvelle-Orléans pour venger les esclaves. Hélas, son sentiment d'abandon prit le pas sur sa raison et il conclut un marché avec des Templiers. Il devait ainsi débusquer son vieil ami Assassin Agaté, le leur remettre et laisser aux Templiers le contrôle de la Nouvelle-Orléans. Agaté survécut, Baptiste périt, et avec lui les aspirations néo-orléanaises de l'Ordre.

Baptiste, un esclave évadé, fut d'abord un allié des Assassins avant de comprendre l'erreur de s'allier aux Templiers. Après la mort de son Mentor François Mackandal, il fut abandonné par ses frères et prétendus amis Assassins. On imaginera sans peine son sentiment de trahison, surtout après avoir découvert que Mackandal avait enfreint les règles de la Confrérie et lui avait dissimulé des informations cruciales. Baptiste s'était retrouvé pris dans un écheveau de mensonges visant à le manipuler pour en faire un disciple à la merci de la Confrérie. Agonisant, il révéla toute cette hypocrisie à son bourreau, l'Assassin Aveline, qui perdit foi à son tour. Je vous laisse en tirer les conclusions qui s'imposent.

Edward Kenway[]

Cap Bonavista[]

Duncan Walpole n'était qu'une victime de sa propre arrogance parmi tant d'autres. Jeune homme, il gravit rapidement les rangs de la Royal Navy, mais sa carrière se heurta à son tempérament violent et impulsif. Se voyant stagner, il se tourna vers la Confrérie et put reprendre sous la houppelande des Assassins sa quête d'une gloire qu'il s'estimait due. Sans grande surprise, ses talents n'avaient d'égal que son sentiment de supériorité : lorsque la fortune se déroba à nouveau à ses avances à cause de son caractère imprévisible, il retourna sa veste et intégra les Templiers. Escroc vigilant et motivé, il continua à accomplir des missions pour les Assassins tout en recherchant la prochaine cible de ses sabotages. Après avoir fait naufrage, il se retrouva nez à nez avec le futur Assassin Edward Kenway. Il connut dans la mort le sort qu'il avait réservé à d'autres, puisque Kenway usurpa son identité et le fruit de son labeur.

Duncan Walpole fait partie des nombreux Assassins à s'être aperçus que la vie dans la Confrérie n'est pas toujours aussi simple qu'elle peut le paraître. Le Grand Maître Torres lui avait proposé une méthode moins violente pour parvenir à leurs fins mutuelles, une méthode dépourvue des meurtres et autres complots qu'affectionnent les Assassins. Duncan s'aperçut que la réussite personnelle et la paix dans le Monde ne sont pas contradictoires et que le nouvel Ordre mondial des Templiers permettait de les concrétiser. Comme tout Assassin qui s'en aperçoit affaiblit considérablement la Confrérie, Duncan devint alors une preuve à charge qu'il fallait faire disparaître.

Great Inagua[]

Après avoir déserté la marine française, Julien du Casse devint d'abord marchand d'esclaves. La traite de vies humaines ne lui convenant pas, il devint marchand de mort. Après 10 ans en tant que mercenaire, il décida que le transport d'armes pour les Templiers était une activité beaucoup plus lucrative. Il pouvait alors assouvir ses deux passions en étant tueur à gages pour Laureano de Torres et principal fournisseur de munitions à l'Ordre des Templiers dans les Caraïbes. Malgré sa connaissance approfondie des armes, il prit un jour la mer en ignorant qu'il transportait une paire de lames secrètes... avec au bout un Assassin. Sa bévue lui coûta la vie mais en sauva sans doute des milliers d'autres.

Julien du Casse était un corsaire de talent qui, répugné par le népotisme de l'armée française, cherchait une meilleure application à ses facultés. Trop sensible pour les brutalités de la vie d'un marchand d'esclaves, il partit seul en quête de ceux qui partageaient son idéologie, jusqu'au jour où il rencontra le Grand Maître Laureano de Torres y Ayala en qui il trouva un ami doublé d'un confident. Il joua un rôle crucial dans la défense du nouveau monde des Templier en fournissant des armes à l'Ordre des Caraibes. Son ardeur à aménager un monde de paix et de stabilité fut étouffée par la violence et la brutalité coutumières de la Confrérie.

Kingston[]

Kenneth Abraham était un marchand d'esclaves au cœur d'or. Son souci de l'ordre et de la discipline confinait à l'obsession ; c'est peut-être pour cette raison qu'il gravit si vite les rangs de la British Army puis de l'Ordre des Templiers. Il fut alors chargé d'éliminer les Assassins de Kingston ; en bon gentleman, il ne put se résoudre à leur ôter la vie et préféra les réduire en esclavage, non sans empocher une somme rondelette. Bienfaiteur de la cause esclavagiste, Abraham finit pourtant assassiné. Avec lui, l'influence des Templiers disparaissait totalement de Kingston. Tout compte fait, c'était peut-être aussi bien ainsi.

Kenneth Abraham avait une propension pour l'ordre et la discipline qui lui permit de se hisser rapidement au grade de commandant dans l'armée britannique. En intégrant l'Ordre des Templiers, il connut une ascension tout aussi fulgurante, mais se consacra cette fois à promouvoir l'ordre et la paix. Quand il fut chargé d'éliminer les Assassins Marrons de Kingston, sa soif de stabilité le poussa naturellement à accepter la mission ; mais au nom de la paix, il préféra les épargner et leur faire trouver la rédemption par le travail forcé. Son respect pour la vie d'autrui fut récompensé par une lame dans la gorge.

Santanillas[]

Benjamin Hornigold fut d'abord un flibustier anglais connu pour avoir fondé la République pirate de Nassau. Il s'allia avec d'autres frères de la côte et des Assassins pour lutter contre le joug britannique et créer leur propre colonie. Hélas, quand Nassau succomba à la maladie et commença à s'effondrer par manque d'organisation, Hornigold se prit à douter du bien-fondé de son entreprise. Au lieu de tenir le cap, Hornigold évacua le navire, accepta une amnistie du gouvernement britannique et devint chasseur de pirates. Même chez les Pirates, c'est bien le comble du mépris : abandonner vos congénères alors qu'ils font les frais de vos erreurs.

Connu pour avoir fondé la République pirate de Nassau, Benjamin Hornigold perdit ses illusions vis-à-vis de la cause des Pirates quand il se trouva cerné par la maladie et le désordre. Préférant rechercher la stabilité et l'ordre, il rejoignit les Templiers pour tenter de mettre fin à la mascarade qu'il avait créée. Hornigold s'est toujours démarqué de ses compatriotes par son idéalisme exacerbé, et ce sont ses aspirations à une civilisation meilleure qui l'ont poussé à intégrer l'Ordre. Il avait par ailleurs en lui des principes d'honneur guère répandus parmi sa clique, mais qui en faisaient un Templier-né. C'est ainsi qu'il rejeta les errances de Nassau pour consacrer ses talents de chef au bien commun, un concept qui échappera toujours aux pirates et aux Assassins. Son passé finit hélas par le rattraper et il fut éliminé avant d'avoir pu exprimer tout son potentiel.

Long Bay[]

Non content d'être le Grand Maître des Templiers dans les Caraïbes, Laureano de Torres y Ayala partit en quête d'un site de la Première Civilisation appelé l'Observatoire. S'il parvenait à le trouver, il savait qu'il pourrait exercer un contrôle total sur les Empires européens, renverser les pouvoirs en place et offrir aux Templiers l'hégémonie mondiale. Par chance, Kenway parvint à infiltrer les Templiers et éliminer Torres avant qu'il ne pût mettre à exécution son plan mégalomane.

Laureano de Torres y Ayala s'était investi tout entier dans la noble tâche de rétablir l'ordre et la paix dans les Caraïbes, l'une des régions les plus dangereuses au Monde. Même confronté à un tel challenge, il resta toujours particulièrement cruel. C'est ce trait de caractère qui le poussa à développer une méthode moins violente pour concrétiser les idéaux des Templiers : l'utilisation de reliques des Précurseurs en guise de système de surveillance, en lieu et place des meurtres et autres complots. Lui qui accordait de l'estime à toute vie humaine, l'esclavage le répugnait au plus haut point. Il était même capable de respecter la conviction des Assassins, sans pour autant cautionner leurs méthodes. Certains avancent que sous la houlette de de Torres, les Templiers firent moins de morts qu'Edward Kenway à lui seul. Ce dernier lui aurait-il ôté la vie aussi prestement, s'il en avait eu connaissance ?

Adéwalé[]

Pierre, Marquis de Fayet, était un esclavagiste de la pire espèce. Il considérait ses esclaves comme des bêtes qu'il fallait contrôler par la discipline, des biens remplaçables qu'il torturait avec sadisme pour prouver sa supériorité. Il défendit son opinion jusqu'à la mort en affirmant que sans un maître, ces animaux sauvages avaient invariablement recours au meurtre et à la rébellion. Si j'ai un regret quant à son assassinat, c'est qu'aucun de ses esclaves n'ait jamais pu mettre cette théorie en pratique.

Pierre, Marquis de Fayet, avait à cœur de mettre fin aux tensions de Saint-Domingue sans recourir à la violence. Une entreprise des plus risquées compte tenu du climat délétère de la zone. Persuadé du pouvoir de l'idéologie des Templiers, de Fayet tenta d'en faire usage à ses risques et périls. Il négociait un marché avec Augustin Dieufort, chef des résistants Marrons, quand les Assassins vinrent eux aussi négocier à leur manière : en tuant.

Note[]

  • L'assassinat de Haytham Kenway reste le plus controversé. Pour 65% des sondés, il ne fallait pas le tuer. À l'inverse, l'assassinat le moins contesté et celui de Cesare Borgia, avec 90% de oui.



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