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« Au sein même de notre Ordre, de faux frères veulent que nous l'abandonnions pour nous jeter dans les bras de nos ennemis ! »
– Discours de Chrétien Lafrenière, 1791[src]

Chrétien Lafrenière (1730 – 1791) était un membre de la branche française de l'Ordre des Templiers. Il fut assassiné par l'Assassin Arno Dorian à Paris[1].


Biographie

Origines

Né en 1730 et troisème fils d'un riche négociant en épices, Chrétien voulait embrasser une vie d'eclesiastique. Pour cela il fit ses études à la Sorbonne et entra au séminaire en 1750. Mais la mort de ses père et frères lors d'un naufrage à l'île Maurice l'obligea à abandonner ses projets et reprendre l'affaire familiale. Attiré vers les sociétés secrètes, il dépensa énormément d'argent dans la fondation de plusieurs de ces groupes[1].


Entrée dans l'Ordre des Templiers

Vers la fin des années 1770, durant l'Ancien Régime, il fut intronisé dans l'Ordre des Templiers par le Grand Maître François de la Serre en personne. Les Templiers de l'Ordre français se réunissaient régulièrement dans la maison des de la Serre à Versailles pour débattre de la manière de diriger les événements qui aboutiront plus tard à la Révolution. La plupart des membres de l'Ordre étaient en désaccord avec leur Grand Maître. Tandis que ce dernier était persuadé qu'il fallait garder un roi mis en place de droit divin, tous les autres, madame Marie Lévesque, messieurs Charles-Gabriel Sivert, Louis-Michel Lepeletier et Chrétien lui-même assuraient quant à eux qu'il fallait renverser le pouvoir en place et soulever le peuple pour mieux le contrôler. Seule madame de la Serre soutenait son époux, même si elle avait une opinion différente[2].
De plus, Chrétien fit part plus tard au Grand Maître de son inquiétude à propos de Mirabeau, conseiller du roi et secrètement Mentor de la Confrérie des Assassins, avec qui le Grand Maître avait la volonté de consolider une trêve, mais ce dernier n'y prêta pas attention[1].


Le complot

À cause de cette même trêve et de leur désaccord avec le Grand Maître qui persistait depuis des années, en 1789 les membres de l'Ordre, séduits par une nouvelle idéologie formulée par un membre renégat de l'Ordre, fomentèrent un complot pour assassiner de la Serre. C'est pourquoi Lafrenière, resté loyal, tenta de le prévenir en envoyant un messager porteur d'une lettre de mise en garde. Mais le Grand Maître ne reçut jamais la lettre.

Lafrenière assista le soir même à la cérémonie d'intronisation dans l'Ordre de la fille du Grand Maître, Élise, au château royal à Versailles. Seulement le Grand Maître fut mis à mort devant le portail du palais par deux des comploteurs et c'est le pupille de François de la Serre, Arno Dorian, qui fut accusé du meurtre et se fit incarcérer à la Bastille[1].


Sa mort

Trois ans après, en Mars 1791, Lafrenière avait fait préparer un important stock d'armes et de poudre venus de Bavière à la Halle aux Blés, hautement gardé par ses partisans. Mais Arno Dorian, qui avait réussit à s'échapper de la Bastille et avait rejoint les Assassins enquêtait sur lui.

Puis il fit préparer une réunion secrète à la faveur de la nuit dans le cimetière des Innocents à Paris, où il avait réunis ses fidèles et d'autres Templiers d'Europe et auxquels il exposa la déviance que subissait l'Ordre par de "faux frères", des membres même qui pervertissaient le reste, comme certains qui étaient membre du club des Jacobins et aussi les Assassins qui profitaient de la situation pour frapper au moindre signe de faiblesse.

C'est à ce moment là que Arno le passa au fil de sa lame, croyant à tort que Lafrenière était le nouveau Grand Maître qui avait fomenté le meurtre de François de la Serre. En réalité, Lafrenière avait toujours été loyal envers de la Serre et voulait dénoncer François-Thomas Germain, celui-là même qui avait induit Arno sur une fausse piste, et qui était l'artisan du complot et de la prise de pouvoir au sein de l'Ordre au détriment des autres[1].


Galerie



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