Benjamin Disraeli, 1er comte de Beaconsfield (1804 – 1881) était un politicien, écrivain et avocat anglais qui fut deux fois Premier Ministre du Royaume-Uni.
Biographie[]
Jeunesse et mariage[]
Disraeli est né à Londres en 1804, fils d’Isaac et de Maria d'Israeli. Alors que Benjamin était âgé de douze ans, Isaac convertit l’ensemble de sa famille à l’église anglicane à la suite d’un différend avec la synagogue locale. Par la suite, Benjamin anglicisa son nom, passant de d’Israeli à Disraeli, lorsqu’il rejoignit le cabinet juridique Marples en 1821, mais les raisons exactes de cette modification de patronyme demeurent inconnues.
Avant d’entrer à la Chambre des communes, Disraeli trempa dans la littérature et la Bourse. Il se retira et s’essuya vigoureusement, car les deux tentatives furent des échecs cuisants entraînant dettes et dépression nerveuse. Cela ne l’empêcha pas de trouver enfin sa voie au Parlement en 1837, où il siégea pour le parti conservateur. C’est à cette époque que se développa sa longue rivalité avec William Gladstone.
En 1839, Disraeli épousa Mary Anne Lewis. Beaucoup estimèrent qu’il s’agissait d’un mariage d’argent, mais l’amour naquit entre les époux.
Aide aux Assassins[]
À la fin de son premier mandat de Premier ministre, en 1868, Disraeli introduisit la Loi sur la Collusion dans le but de mettre fin à la corruption électorale. Souhaitant maintenir son influence sur Londres, le Rite britannique de l'Ordre des Templiers complota pour faire assassiner Disraeli, mettant définitivement fin au projet de loi et permettant à son candidat préférentiel, Gladstone, d'accéder au 10 Downing Street.
Le Templier James Brudenell engagea des Templiers pour tuer Disraeli, mais le complot fut saboté par l'Assassin Jacob Frye. Il s'infiltra dans la calèche du couple Disraeli après avoir eu vent du complot en interrogeant des membres du gang affilié aux Templiers appelé les Blighters, se faisant passer pour le nouveau garde du corps du Premier ministre. Si Benjamin se montra suspicieux et empêcha Jacob de s'exprimer, sa femme Mary Anne tempéra ses ardeurs et laissa l'Assassin s'expliquer. Une fusillade interrompit la discussion et Jacob défendit les Disraeli de leurs assaillants Blighters. Tandis que Jacob était occupé à repousser les Blighters, d'autres membres de la bande débarquèrent et détournèrent l'attelage des Disraeli. Une fois secourus par Jacob, Benjamin exprima son opinion que Gladstone était l'un des responsables de cette attaque et tempêta au 10 Downing Street, promettant de se venger de son éternel rival.
Disraeli et sa femme furent plus tard invités par Jacob et sa sœur jumelle Evie à bord de leur repaire sur rail afin d'obtenir des invitations pour le bal au Palais de Buckingham. Mary Anne admit tristement qu'il n'en restait plus aucune et que compte tenu de leur rang social, il leur serait impossible d'en avoir une. Benjamin commenta alors que si Gladstone assistait au bal, il donnerait volontiers la sienne à Jacob. Cependant, Evie suggéra alors que Jacob vole les invitations du couple Gladstone. Benjamin et sa femme, ravis devant la perspective de l'humiliation que subirait Gladstone, leur donnèrent volontiers l'adresse du couple.
Disraeli fut plus tard à nouveau impliqué dans un complot des Templiers, cette fois pour faire sauter le Parlement. Il fut retenu en otage par le chef des Templiers, mais fut heureusement sauvé par les jumeaux Frye, qui s'empressèrent ensuite de désamorcer toutes les bombes posées autour du Parlement. Disraeli emmena ensuite les jumeaux à la rencontre de la reine, qui les remercia d'avoir stoppé les Templiers.
Fin de vie[]
Les époux demeurèrent unis et complices jusqu’à la mort de Mary Anne, en 1872, d'un cancer de l'estomac, laissant Benjamin dévasté. Il dirigea l’opposition jusqu’en 1874, date à laquelle il redevint Premier ministre pour six ans. Souffrant de goutte et d’un asthme sévère, Disraeli mourut en 1881. La reine Victoria, avec laquelle des relations amicales s’étaient nouées pendant ses années au pouvoir, fut accablée par sa disparition mais, conformément au protocole royal, ne put assister à ses funérailles. Il fut inhumé avec sa femme bien-aimée à l’église St Michael and All Angels de Hughenden, dans le Buckinghamshire.
Notes[]
- Même si Jacob était repéré lorsqu'il approche la calèche des Disraelin ni Benjamin ni Mary Anne ne semble être inquiet.
- Disraeli était affectueusement surnommé "Dizzy" par sa femme Mary Anne.
- Le modèle de Disraeli ressemble beaucoup à celui du jeune Winston Churchill.