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« Que la vie soit aussi joyeuse que courte, telle est ma devise. Voilà tout l'optimisme qui m'habite. »
Bartholomew Roberts à Edward Kenway[src]

On ne sait presque rien sur les premières années de l'homme qui est né sous le nom de John Roberts (1682 – 1722), alias Bartholomew Roberts ou encore Black Bart. Mais il allait devenir le pirate le plus prospère de toute l'Âge d'or de la piraterie, capturant plus de cent-soixante-dix vaisseaux au cours de sa carrière. Personne ne sait pourquoi il changea son nom en Bartholomew, mais il est possible que ce fut en hommage au corsaire Bartholomew Sharp[1].

C'était un des Sages, des hommes aux particularités génétiques en rapport avec la Première Civilisation. À une période de sa vie il rencontra le pirate et Assassin Edward Kenway[2].

Biographie

Débuts

Il prit la mer à un très jeune âge (probablement 13 ans), mais son nom n'apparaît dans un document historique qu'en 1718 : il figure alors sur le rôle de l'équipage d'un navire marchand de la Barbade. Son portrait s'affine considérablement dans l'année qui suit. Il fut enrôlé de force dans un équipage pirate par le redoutable Howell Davis, alors qu'il naviguait sur un navire négrier commandé par le capitaine Abraham Plumb. Et s'il est probable que Roberts n'ait jamais envisagé de se faire pirate, il semble avoir fait contre mauvaise fortune bon cœur lors de son enrôlement en déclarant : "Que la vie soit aussi joyeuse que courte, telle sera ma devise."[2]

Capture par les Templiers

L'Ordre des Templiers localisa Roberts en 1715 en sa qualité de Sage et ses membres l'emmenèrent à La Havane, où il fut retenu prisonnier dans la demeure du gouverneur et Grand Maître des Templiers Laureano de Torres y Ayala. Torres, ses Frères Templiers Woodes Rogers et Julien du Casse, accompagnés d'Edward Kenway – qui avait volé l'identité du traître Assassin Duncan Walpole – firent sa rencontre sur les quais avant de le transférer vers la prison.

Sur la route, Roberts parvint à se libérer quand les Assassins Caribéens d'Ah Tabai attaquèrent leur escorte, mais Kenway le rattrapa et le ramena chez Torres. Toutefois, il parvint à s'enfuir quelques jours plus tard, avant de reprendre la mer.[2]

Esclavagisme à Kingston et Príncipe

En 1717, les Templiers apprirent que Roberts avait été re-capturé par un esclavagiste de Kingston, un Hollandais du nom de Laurens Prins. Prins avait en réalité embauché Roberts et lui permit de rester à Kingston alors qu'il prévoyait de le revendre aux Templiers.

Kenway, selon des informations divulguées par ses amis pirates, fit face à Torres et mit en place un rendez-vous entre le Grand Maître et Prins à Kingston, afin qu'il puisse retrouver la trace de Roberts. Cependant, le Hollandais repéra Kenway et l'Assassin Mary Read avant de courir rentrer chez lui.

Lorsque Kenway assassina Prins dans ses jardins, Roberts apparut et déclara que Prins avait été son employeur et non son geôlier. En tirant sur une cloche, il alerta les gardes de la présence du pirate, avant de s'enfuir de nouveau à bord du navire de Prins, le Princess. Ce navire reliait régulièrement Kingston à Príncipe, en Afrique, toutes les huit semaines.

En 1718, quelques mois plus tard, Davis trouva la mort lors d'une embuscade au large de la côte portugaise de Príncipe. Roberts finit par s'y terrer après que son navire se fût fait capturer par les Templiers et il fut rapidement élu à l'unanimité au poste de capitaine[2].

Piraterie

« Le service officiel n'offre qu'une maigre pitance et une solde de misère pour notre dur labeur. Mais nous, gentilshommes de fortune, jouissons d'une grande satisfaction, du plaisir et de l'aise, de la liberté et du pouvoir... Alors quel homme doué de raison préférerait la première solution lorsque le seul risque que courent les pirates est de se faire fusiller du regard par ceux qui n'ont ni force ni splendeur ? »
Bartholomew Roberts à son équipage, fraîchement acquis, en 1719[src]
ACIV La confiance ça se mérite 10

Kenway et le fraîchement élu capitaine Roberts

Quand Kenway retrouva Roberts dans la jungle africaine en 1718, il fit un pacte avec le Sage et libéra son équipage en échange de son aide pour trouver l'emplacement de l'Observatoire, un site de la Première Civilisation. Kenway tua les Templiers de Príncipe, Josiah Burgess et John Cockram, libéra l'équipage et reprit le Princess. Roberts, après avoir donné un discours sur ses intentions en tant que pirate et nouveau capitaine, reprit le large vers les Caraïbes aux côtés d'Edward Kenway.

ACIV La confiance ça se mérite 9

Les mois suivants, Roberts se forgea une solide réputation en prenant des navires et leurs cargaisons. Il se fit appeler "Black Bart" et fit respecter son code de la piraterie à son équipage. Ce code interdisait les jeux d'argent à bord, obligeait les hommes à entretenir le navire dans de bonnes conditions, vivre comme ils le sentaient, puis mourir avant de devenir de faibles vieillards. Une philosophie résumée en une phrase : "Que la vie soit aussi joyeuse que courte."

Roberts et Kenway se revirent au sud de la péninsule du Yucatán, où ils infiltrèrent le camp des Portugais dans le but de récupérer des Fioles de sang qui contenaient celui de pirates et des Templiers. Ils s'emparèrent ensuite du Nosso Senhor da Compreensão, que Roberts rebaptisa en Royal Fortune. Kenway assassina Benjamin Hornigold — récemment acquit à la cause des Templiers — sur son chemin, afin de s'assurer de ne plus être suivis jusqu'à Long Bay, dans le nord de la Jamaïque. Accompagnés par quatre membres du Royal Fortune, tous deux accostèrent à la recherche de l'Observatoire.[2]


L'Observatoire

« Sale et décrépi. Mes souvenirs sont bien différents. Mais après quatre-vingts millénaires... »
Bartholomew Roberts, dans l'Observatoire, 1719[src]
ACIV Roberts Observatoire

Roberts combinant les Fioles avec un Crâne de Cristal.

Edward débarrassa la jungle de ses Gardiens tandis que Roberts et son équipage le suivaient jusqu'à la porte de l'Observatoire. Après l'avoir ouverte grâce à une étrange incantation, Roberts tira précipitamment sur ses hommes, et dit à Kenway qu'il les avait ainsi sauvés de la folie qu'ils étaient certains de contracter une fois à l'intérieur. Cependant, il croyait qu'Edward pouvait facilement faire face aux secrets que l'Observatoire renfermait, et lui demanda alors de l'aider à porter la caisse de Fioles de sang avant de rentrer dans l'édifice.

Tout en marchant, Roberts informa Kenway sur son passé de Sage et de sa nouvelle vie en tant que pirate, et de son fameux code de la piraterie. Selon lui, l'Observatoire se serait beaucoup détérioré depuis les quatre-vingts derniers millénaires, mais il parvint toutefois à désactiver les mesures de sécurité.

Dans l'antichambre de l'Observatoire, Roberts montra à Kenway le but précis d'un tel ensemble, à l'aide des Fioles qu'il avait prises aux Portugais et qu'il inséra dans un Crâne de Cristal se trouvant au centre d'une sphère armillaire dorée. La machine se mit en route et projeta bientôt ce que voyaient et entendaient les individus dont le sang se trouvait dans la Fiole – une méthode d'espionnage à grande envergure presque parfaite. Roberts en démontra l'efficacité en surveillant Jack Rackham et Woodes Rogers. 

Bien que Kenway approuva la toute puissance que ce système offrirait aux Templiers, Roberts eut une autre idée: en retirant le Crâne, il rendit l'Observatoire inopérable. Il projeta Kenway du haut d'une corniche surplombant de l'eau, tout en déclarant que la trahison n'avait jamais été exclue de son code de la piraterie.

Roberts retourna sur la côte, mais il fut surpris de retrouver un Kenway gravement blessé, luttant contre la mort sur la plage. Après un combat plus de court, Kenway s'évanouit. Le Sage pensa qu'il était plus profitable pour lui de toucher la prime sur la tête de Kenway plutôt que de le tuer, et il le livra alors aux autorités britanniques.[2]


Mort

Les deux années suivantes, Roberts captura des centaines de navires, et ne manqua pas d'attirer l'attention de la marine anglaise comme espagnole, mais aussi des Templiers. Ces derniers le forcèrent à se retirer à Príncipe, où Kenway finit par le retrouver. Roberts tenta de fuir à bord du Royal Fortune, en repoussant le Jackdaw avec ses tirs de mortiers et ses barils de poudre, mais des navires anglais et espagnols lui tendirent une embuscade. En conséquence, le Jackdaw parvint à affaiblir le Royal Fortune pour finalement l'aborder. A bord, Bartholomew Roberts et Edward Kenway – le dernier des capitaines pirates – engagèrent le combat, dans lequel Kenway s'en tira victorieux, après avoir planté sa dague à corde dans Roberts.

Roberts apprit la fatale justesse de sa devise – "Une vie aussi joyeuse et courte" – avant de remarquer que Kenway était peut-être bien celui qu'elle recherchait. Il avoua regretter de ne pas avoir eu le temps d'ouvrir la porte du Temple, des propos qui embrouillèrent Edward, qui exigea en eux plus de clarté. Mais Roberts lui demanda plutôt de détruire son corps de manière à l'empêcher de tomber aux mains des Templiers, avant de soupirer. Edward accepta son dernier souhait et le jeta à la mer.[2]


Dernières paroles

ACIV Roberts Mort

Les derniers moments de Roberts

  • Roberts: Ah... "Une vie joyeuse et courte". Comme promis. J'ai vu juste depuis toujours. Quant à toi, Edward, as-tu pu trouver la paix que tu cherchais ?
  • Edward: Je n'ai pas autant d'ambition. Pour moi, la paix n'est qu'un moment confus entre deux guerres.
  • Roberts: (rires)... Tu es un vrai stoïque. Peut-être me suis-je trompé à ton sujet. Elle t'aurait sans doute trouvé à son goût, en fin de compte.
  • Edward: Elle ? De qui est-ce que tu parles ?
  • Roberts: De celle qui attend son heure, au tombeau. J'espérais la retrouver, la revoir, ouvrir la porte du Temple et l'entendre prononcer mon nom de nouveau. Aita.
  • Edward: Tu divagues, mon ami.
  • Roberts: Hélas, comme tant d'autres, je ne suis pas né à la bonne époque.
  • Edward: Où est l'appareil, Roberts ? (Roberts lui tend le Crâne)
  • Roberts: De grâce. Détruis mon corps, Edward. Les Templiers... s'ils me trouvent... [2]


Notes

  • L'Histoire se souvient de Roberts sous le nom de "Black Bart", mais le pirate n'eut jamais recours à ce nom de toute sa vie[1].
  • Dans la mission Le stratagème de Black Bart, dans la séquence 10, alors que Kenway et Roberts s'enfuient à bord d'un Man o'war, ce dernier dira "J'adore sentir le vent chaud de l'enfer sur mon visage !". Ceci est une référence évident à The Secret of Monkey Island, où le capitaine LeChuck prononce exactement cette même réplique à bord de son navire.
  • Dans le roman, Roberts est surnommé "Le Baronnet Noir".


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