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« Nous avons des yeux et des oreilles partout. »
Serguei à Nikolaï Orelov à propos de la Narodnaya Volya[src]

Les Assassins russes constituent la branche de la Confrérie des Assassins basée en Russie, formée au XVIe siècle par des Assassins italiens.

À la fin du XIXe siècle, les Assassins russes avaient pour priorité d'abolir l'autocratie tsariste, d'autant plus que certains tsars s'étaient déjà alliés aux Templiers. À cet égard, ils eurent recours à la Narodnaya Volya.

L'Assassin Nikolaï Orelov survécut à la catastrophe ferroviaire de Borki ainsi qu'à l'explosion de la Toungouska, avant de s'allier lui et ses confrères aux Bolcheviks durant la Révolution russe.

Au XXIe siècle, une surexposition à l'Animus causa leur quasi dissolution, dont l'unique survivante fut Galina Voronina.

Histoire

XVe siècle

Au début du siècle, le Mentor de la Confrérie des Assassins italiens, Ezio Auditore da Firenze, envoya plusieurs de ses Apprentis Assassins à travers l'Europe pour remplir certains contrats. Quelques équipes se rendirent notamment à Moscou, pour y créer une branche locale de la Confrérie, mais aussi empoisonner un noble, contrecarrer les plans des Templiers et enquêter sur la disparition de plusieurs d'entre les leurs.[1]

Des années auparavant, plusieurs Assassins avaient été envoyés à Moscou. L'un d'eux s'appelait Pietro Antonio Solari, un architecte qu'Ivan III avait invité pour rénover sa forteresse de commandement, le Kremlin. En infiltrant les lieux, la Confrérie se procura plusieurs documents mentionnant la disparition de Pietro. Le meurtrier aurait été un autre Italien qui se faisait appeler "Aristotele".[1]

"Aristotele" était en fait Ridolfo "Aristolete" Fioravant, un autre espion envoyé à Moscou par la Confrérie. Autrefois, il travaillait avec Pietro au Kremlin. Les Assassins le pensaient mort depuis plus de vingt ans mais, après avoir fini par le retrouver, ramenèrent Aristotele à Rome pour l'interroger.[1]

Aristotele leur raconta que Solari avait été tué par les hommes d'Ivan, et qu'ils l'avaient ensuite obligé à simuler sa mort et à prendre la fuite. Ivan savait que Solari et Aristotele étaient deux espions. En revanche, il ignorait pour qui ils travaillaient, et était convaincu qu'il était sur le point de déjouer une vaste conspiration. Les Assassins déposèrent une preuve permettant de relier les deux architectes à la secte des Strigolniki, un culte disparu au XIVe siècle, après quoi Ivan ne soupçonna plus la Confrérie.[1]

Temps modernes

La catastrophe ferroviaire de Borki

Le 29 octobre 1888, Nikolaï Orelov monta à bord du train rapide qui conduisait le tsar Alexandre III de Crimée jusqu'à Saint-Pétersbourg. Ayant été informé que le monarque voyagerait seul, Orelov fut pris au dépourvu lorsqu'il se trouva face à la famille impériale. Le tsar en profita pour attaquer l'Assassin par surprise et parvint à le maîtriser aisément. Orelov ne lui infligea qu'une seule blessure, à l'abdomen, avec sa lame secrète, avant que le train ne déraille. Alexandre prit de nouveau le dessus sur l'Assassin au milieu des décombres de l'accident avant de lui révéler triomphalement que le sceptre impérial était bien plus qu'un simple symbole d'autorité. Il s'agissait d'un Fragment d'Éden. Le tsar mit Orelov au défi de l'affronter avec la relique, puis le terrassa une fois de plus. Mais il refusa de tuer l'Assassin sous les yeux de ses enfants.

Nikolaï rentra bredouille.[2]

L'explosion de la Toungouska

À la mort d'Alexandre III, en 1894, son fils Nicolas II monta sur le trône. Pendant ce temps, les Assassins continuaient de rassembler des informations sur le Bâton impérial.
En 1908, Nikolaï Orelov finit par découvrir où se trouvait la relique en interrogeant un prisonnier Templier du nom de Dolinsky.

Les Assassins se rendirent dans un complexe industriel situé à Toungouska afin de détruire le Bâton d'Eden. Ils prirent le contrôle du bâtiment, mais furent happés par l'explosion que leur allié Nikola Tesla avait déclenchée depuis l'Amérique. Ce dernier réussit à détruire le Bâton grâce à sa téléforce, mais Orelov fut le seul survivant de la détonation[2].

La Révolution

StPet Revol

La révolution des Bolcheviks à Saint-Pétersbourg

Neuf ans plus tard, en 1917, le chef révolutionnaire Vladimir Lénine entra en contact avec Orelov pour qu'il assassine Nicolas II et mette fin au régime impérial. Orelov épargna le tsar déchu qui n'avait pas la même hargne que son père et qui promettait de s'enfuir avec sa famille chez son cousin en Angleterre. L'Assassin découvrit ainsi que le Bâton impérial de Nicolas II n'était qu'une réplique du Fragment d'Éden et en déduisit, par les dires de Nicolas II, que Grigori Raspoutine avait conservé un morceau de l'original détruit neuf ans plus tôt.[2]

En juillet 1918, la grande-duchesse Anastasia Nikolaïevna de Russie échappa à l'exécution de la famille impériale dans la maison Ipatiev, ordonnée par Lénine. Nikolaï Orelov vint à son secours lors d'une mission visant à récupérer une boîte des Précurseurs, mais l'éclat du sceptre impérial, qu'il portait en pendentif, entra en contact avec ladite boîte que détenait Anastasia. Le corps de la jeune femme se vit alors comme possédé par l'Assassin Shao Jun, lui permettant ainsi de fuir à ses ravisseurs.[3]

Après avoir traversé Kazan en pleine guerre civile, Orelov jugea bon d'amener Anastasia auprès des Assassins pour qu'ils puissent la protéger. Il apprit néanmoins que ces derniers comptaient extraire les mémoires de Shao Jun désormais imprégnées dans l'esprit d'Anastasia, sans se soucier du risque mortel de l'expérience. Orelov décida alors de trahir ses confrères et de porter secours à l'ancienne grande-duchesse, retenue au Kremlin.[3]

C'est ensuite au pied du théâtre Bolchoï qu'Orelov remit les faux papiers de sa femme à Anastasia, grâce auxquels elle put fuir en Allemagne sous le nom "d'Anna Anderson",[3] tandis qu'Orelov émigra en Amérique avec sa femme et leur fille, Nadya.[2]

Laboratoire scientifique des Assassins

ACI cité des Assassins archive

Photo d'un groupe d'Assassins scientifiques, avec Sergueï au centre et son épouse, l'auteure du texte joint à la photo

La même année, la Confrérie des Assassins avait fondé un laboratoire secret dans les environs de Moscou pour faire progresser la science humaine[4].

« C'est le Mentor en personne qui m'a recrutée pour ce projet. Il m'a dit que l'Académie des sciences de Russie a été fondée à Saint-Pétersbourg par Pierre le Grand, alors inspiré et conseillé par Gottfried Leibniz.

Bien plus récemment, Serguey Oldenburg, célèbre ethnographe et activiste politique du Parti constitutionnel démocratique, a rencontré Vladimir Lénine et accepté que l'Académie travaille main dans la main avec le nouveau régime soviétique.
Les deux hommes sont ralliés à la cause des Assassins. Ils nous ont donné accès à plusieurs de leurs installations. Notre base actuelle, située dans les environs de Moscou, va demeurer un secret très bien gardé.
Sergueï, mon mari, est ici. C'est lui qui m'a recrutée. Cela ne fait que six ans, mais je peine à me souvenir à quoi ressemblait ma vie avant de l'avoir rencontré.
Nous sommes une petite communauté de scientifiques, de révolutionnaires et d'Assassins.
Nous avons un tel potentiel. Notre mandat est sans limites : donner du travail au peuple, faire progresser l'éducation, la technologie, la science. Libérer les esprits.
Nous ne faisons que commencer, et le moral est au beau fixe.
Ma tâche est simple. Garder une trace écrite de nos travaux.
Enregistrer l'avenir chaque jour qu'il s'écrit.
 »
– Extrait tiré des archives d'un laboratoire Assassin aux environs de Moscou[src]

Traque de Nikolaï Orelov

Mais les Assassins russes n'avaient pas l'intention de laisser Orelov s'en tirer à bon compte et envoyèrent des hommes à sa recherche plusieurs fois en Amérique, où il s'était caché. Une première fois, en 1919, ils utilisèrent les forces de l'Ordre américaines au moyen des Descentes Palmer — une opération visant à arrêter tous étrangers suspectés d'être des radicaux de gauche, rien d'autre qu'un moyen de capturer Orelov — opération qui n'eut pas le succès escompté pour la Confrérie qui n'arriva qu'à séparer la famille Orelov, renvoyant la femme et la fille de Nikolaï en Russie à son insu tandis que ce dernier réussi à échapper à la police avec son fils Innokenti encore nourrisson.

La Confrérie réessaya de nouveau de capturer Orelov, ou du moins de le forcer à coopérer, en 1928, en envoyant en premier un ancien frère d'arme de celui-ci, un certain Sergueï. Mais Nikolaï ne se laissa pas berner, mais il dû l'éliminer quand Sergueï menaça son fils. Finalement le père et le fils prirent la fuite, avec une troupe d'Assassins à leur trousses. Ils réussirent à les éliminer au fur et à mesure, mais Nikolaï, vieux et blessé, ne pouvait plus fuir. Dans un dernier élan de protection, il se sacrifia pour permettre à son fils de s'enfuir et de commencer une nouvelle vie, malgré son jeune âge.

La Confrérie ne mit jamais la main sur les renseignements détenus par Nikolaï ni le fragment du Bâton d'Éden du tsar[5].

Prolongement des recherches

En 1953, une Assassin du nom de Voronina participait aux recherches de la cité scientifique. C'était la fille de Sergueï et de son épouse scientifique qui écrivait les archives[4].

ACI assassinat Staline journal
« J'ai retrouvé le vieux journal de Mère. J'ai du mal à croire qu'elle a été un jour si jeune et si optimiste. Je me demande si elle reconnaîtrait la Confrérie ou l'Académie des sciences aujourd'hui.

Après la prise de pouvoir de la commission de Figatner, des vagues successives de condamnations et de sanctions ont écrasés tous ceux qui étaient considérés « antisoviétiques ». Beaucoup de gens loyaux à notre cause, scientifiques comme Assassins, ont été tués ou obligés de vivre dans la clandestinité.

Après la guerre, l'Académie des sciences a pu se réorganiser et se libérer de l'influence des Templiers. De leur côté, les Assassins ont réussi à empoisonner Staline tout en faisant croire qu'il avait été victime d'une attaque.

Nous espérions renaître de nos cendres, mais notre Mentor est mort. Nous nous retrouvons soudain sans but, sans vision.

En l'absence de leader, notre influence au sein du gouvernement diminue et nos financements s'assèchent.

Je crois que je vais continuer à écrire dans le journal de Mère. Ça me fait du bien, et nous devons nous inspirer du passé pour construire un meilleur avenir.
 »
– extrait des archives d'un laboratoire Assassin situé à Protvino, dans les environs de Moscou[src]


Projet Animus

ACI jeune américain Assassin

William Miles confiant les plans aux Assassins moscovites

Un projet scientifique des Templiers concernant la mémoire génétique ne passa pas inaperçu par les Assassins. En 1977, un Assassin américain du nom de William Miles réussit à voler une copie des plans d'une machine à Abstergo Industries et les confia à Voronina et à sa cellule d'Assassins russes basés dans la cité scientifique dans la banlieue de Moscou. Ils développent leur propre version de la machine mais avec moins de moyens et moins de résultats que la firme publique des Templiers[4].

ACI Science post soviétique

L'Animus développé par les Assassins russes

« Nous avons fait de notre mieux pour construire un Animus, mais nous n'avons pas les ressources d'Abstergo. La machine a besoin d'énormément d'énergie. Les rares cobayes à l'avoir essayée en sont ressortis complètement fous. Nous les avons enfermés dans une autre aile du bâtiment, afin qu'ils soient soignés et étudiés de près. »
– Extrait d'archives du laboratoire de Protvino[src]

En Décembre 1991, l'URSS éclata, mettant fin au bloc soviétique, alors que les Templiers gagnaient plus d'emprise sur la nation russe. La scientifique Assassin — devenue Mentor entre-temps — plancha sur plus de dix ans sur l'Animus, alors que ses équipiers doutaient et que les résultats manquent. Disposant de peu de moyen et de presque aucune ressource financière, ils construisirent un Animus rudimentaire dans le dernier laboratoire des Assassins. Alors que le but de cette machine les dépassaient, les rares cobayes à l'avoir essayé en ressortaient fous et furent enfermés en isolement[4].

Déclin et renaissance de la Confrérie

ACI dissolution innatendue

Galina et sa mère en 2013

Deux décennies plus tard, la Confrérie russe n'était plus que l'ombre de la puissante organisation d'antan. La majorité des Assassins russes avaient été contaminés par la folie de l'Effet de transfert causé par l'Animus rudimentaire qu'ils avaient construit. Les autres, ceux qui s'étaient moqué du projet Animus, étaient partis depuis longtemps.

En 2013, les Assassins restants étaient au fur et à mesure tous gagnés par la folie de l'Effet de transfert et — à leur insu — par une entité supérieure qui les consumaient dans cette folie. Seules la scientifique Voronina et ses deux filles restaient. L'une d'elle avait décidé, pour passer le temps, de numériser les archives du laboratoire, ainsi que le journal de sa mère et de sa grand-mère, puis de le poursuivre. Elle découvrit ainsi qu'en 1977 sa mère avait rencontré William Miles et qu'ils avaient établi un point de rencontre à une date régulière pour se contacter, à chaque pleine lune près du zoo. Ayant désespérément besoin d'aide, les deux sœurs décidèrent que l'une d'elles allait honorer ce rendez-vous pour chercher de l'aide. C'est Galina qui se dévoua pour sortir et rencontra Gavin Banks et son équipe, alors que finalement sa mère et sa sœur Avdotya furent à leur tour gagnées par la démence.

ACI Galina matricide

La mort de la scientifique Voronina sonne le glas de la Confrérie russe

Galina avait bénéficié des aptitudes de combat de ses ancêtres grâce à l'Animus, sans être gagnée par la folie. À l'aide des Assassins Gavin, Emmett Leary et Emmanuel Barraza qui étaient arrivés en Russie à bord de l’Altair II, elle réussit à infiltrer le laboratoire infesté de fous furieux et les tua tous.


Finalement, elle mit fin à la vie de sa mère, l'instigatrice du projet initial Animus des Assassins et à ses souffrances. C'est ainsi que la Confrérie russe disparue en Mars 2014.

Mais alors que Galina suivit Gavin et les autres à bord du navire des Assassins, ces derniers contactèrent les Assassins géorgiens pour fonder une nouvelle branche russe de la Confrérie, soutenus par les Assassins japonais[4].

Membres connus

Galerie


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