Assassinat est la représentation virtuelle d'une mémoire génétique d'Altaïr Ibn-La'Ahad, revécue en 2012 par Desmond Miles à travers l'Animus.
Description[]
Altaïr s'infiltra dans le Souk Al-Silaah de Damas et se dirigea vers sa cour intérieure. Peu après son arrivée sur les lieux, Tamir, sa cible, apparut, accompagné d'un de ses fournisseurs en armes. Ce pauvre homme finit par mourir des mains de son supérieur, mais Tamir subit immédiatement le même sort, assassiné par l'Assassin.
Dialogue[]
Altaïr entra dans la cour du souk et aperçut Tamir se disputant avec son fournisseur.
- Marchand: Mais vous pouvez vérifier !
- Tamir: Je me moque de tes calculs ! Les chiffres n'y changent rien. Tes hommes n'ont pas honoré la commande ! Et moi, je n'ai pas satisfait mon client !
- Marchand: Mais il nous faut plus de temps !
- Tamir: C'est une excuse digne d'un paresseux et d'un incompétent ! Lequel es-tu ?
- Marchand: Aucun des deux.
- Tamir: Ce n'est pas mon impression. Alors, dis-moi, comment envisages-tu de régler ce problème, exactement ? Il nous faut ces armes maintenant !
- Marchand: Je n'ai aucune solution ! Les hommes travaillent déjà jour et nuit, et votre acheteur a vu très grand, sans parler des... des difficultés d'acheminement.
- Tamir: Si seulement tu étais aussi doué pour produire des armes que pour trouver des excuses !
- Marchand: J'ai fait tout mon possible.
- Tamir: Cela ne suffit pas.
- Marchand: Alors peut-être en demandez-vous trop.
- Tamir: Trop ? Alors que tu me dois tout ? Sans moi, tu en serais encore à charmer des serpents pour quelques pièces ! La seule chose que je te demande en retour, c'est d'honorer les commandes, et tu dis que j'en demande trop ? Tu daignes me manquer de respect ?
- Marchand: Du calme, Tamir. C'est un malentendu...
- Tamir: Plus un mot ne sortira de ta bouche !
Tamir dégaina sa dague et trancha l'abdomen du marchand.
- Marchand: Non ! Arrêtez !
- Tamir: Arrêter ? Je viens juste de commencer !
Tamir le poignarda de plus belle, et à plusieurs reprises.
- Tamir: Tu es venu dans MON souk ! Tu as dérangé MES hommes ! Et tu as osé m'insulter ? Reste donc à ta place !
Tamir poussa le malheureux dans la fontaine centrale, avant qu'un de ses hommes n'intervienne.
- Tamir: Non. Laisse le corps. Que cela vous serve de leçon. Réfléchissez bien avant de me dire que quelque chose est impossible. Maintenant, au travail !
Tamir examina quelques marchands dans la cour intérieur du souk, suivi de près par Altaïr, qui en profita pour l'assassiner.
- Altaïr: Va en paix.
- Tamir: Tu vas payer pour cela. Toi, et tous tes semblables.
- Altaïr: C'est toi qui vas payer, semble-t-il, mon ami. Tu ne tireras plus parti de la souffrance des autres.
- Tamir: Tu me prends pour un petit marchand de mort qui profite de la guerre pour s'enrichir ? Pourquoi faire de moi ta cible ? Je ne suis pas le seul à exercer ce métier...
- Altaïr: Te croirais-tu différent des autres ?
- Tamir: Je suis "différent", car j'offre mes compétences au service d'une cause noble. Tout comme mes Frères.
- Altaïr: Tes Frères ?
- Tamir: Ah... Il pense que j'agis seul. Non, je ne suis qu'un maillon. J'ai rempli mon rôle, comme les autres. Tu les rencontreras bien assez tôt. Ils risquent de ne pas apprécier ce que tu as fait.
- Altaïr: Bien. J'ai hâte de les mettre eux aussi hors d'état de nuire.
- Tamir: Quelle arrogance ! Elle te détruira mon garçon.
Altaïr prit la fuite et rentra au Bureau des Assassins, où il présenta sa plume imprégnée du sang de Tamir.
- Rafiq: J'ai eu vent de ta victoire, Altaïr. Ma gratitude et mon respect te sont acquis.
- Altaïr: Merci.
- Rafiq: C'est une honte que les autres Haschischiuns continuent d'avoir aussi peu d'estime pour toi.
- Altaïr: Rafiq. Ce que les autres pensent de moi m'importe peu.
- Rafiq: Si tu le dis. Tu devrais aller informer Al Mualim de ta victoire. Il aura sans doute d'autres tâches à te confier.
Altaïr quitta le Bureau et se rendit à Masyaf, où il retrouva son Maître.
- Al Mualim: Tu t'es bien comporté, Altaïr. Je suis sûr que c'est le premier succès d'une très longue série.
- Altaïr: Tamir semblait bien vous connaître. Selon lui, la portée de mes actes me dépasse.
- Al Mualim: La portée d'un acte seul est difficile à saisir. Il faut le voir dans son contexte global. Alors, on peut en comprendre les conséquences.
- Altaïr: Il y aurait donc des choses que j'ignore ?
- Al Mualim: Altaïr, c'est parce que tu en savais trop que tu as échoué autrefois. Si je te cache certaines informations, c'est afin de m'assurer que tu ne commettras pas la même erreur.
- Altaïr: Je vois.
- Al Mualim: Non, tu ne vois pas ! Et tant que tu n'auras pas retenu la leçon, il en sera ainsi. Pourtant, tu as fait preuve d'un certain talent. Tu as mérité de gravir un échelon et de récupérer une partie de ton équipement. Maintenant, rejoins Acre ou Jérusalem. Il y a dans ces deux villes des hommes qui réclament ton attention. Les chefs de cellule t'expliqueront ce qu'ils attendent de toi.
Conséquences[]
Altaït mit fin aux jours de Tamir, et retourna à Masyaf, où il reçut les prochains ordres d'Al Mualim.