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AC Film Arbalète

Arbalète des Assassins espagnols

L’arbalète est une arme de jet constituée d'un arc monté sur un fût lançant des projectiles appelés "carreaux". Elle pouvait également être utilisée, plus rarement, en combat rapproché.

Contrairement à l'arc, l'arbalète ne se manie qu'à une main.

Histoire[]

Moyen Âge[]

Altaïr Ibn-La'Ahad possédait une arbalète, bien que cette arme était encore peu courante en Europe et au Moyen-Orient à l'époque de la Troisième Croisade.[1]

Renaissance[]

L'arbalète était disponible chez tout forgeron de Rome pour la somme de 12 800 florins. Ezio Auditore da Firenze pouvait améliorer la taille de son carquois auprès des tailleurs.[2]

Chaque amélioration de carquois augmentait le nombre de carreaux disponibles de cinq, le minimum de carreaux portés étant de quinze et le maximum de vingt-cinq.[2]

Toutefois, le grand carquois ne pouvait être acheté qu'après avoir accompli la quête marchande "Fil conducteur", devant le tailleur de l'île Tibérine.[2]

Durant l'Inquisition, la Confrérie espagnole des Assassins employait son propre modèle d'arbalète, constituée d'un fût en ivoire, dans lequel étaient gravés des motifs représentant des Assassins médiévaux affrontant des Templiers. Plus discret, l'insigne des Assassins était également présent sur l'arme.[3]

Dynastie Ming[]

Au cours du XVIe siècle, durant la dynastie Ming, les gardes chinois étaient équipés d'arbalètes. L'Assassin Shao Jun était néanmoins capable d'esquiver leurs carreaux.[4]

Révolution française[]

Article détaillé : Lame fantôme

Quelque temps avant la Révolution française, la Confrérie française des Assassins conçut un dispositif appelé Lame fantôme qu'ils fixaient à leurs brassards. Cette arbalète miniature, silencieuse et rétractable, ensuite utilisée par Arno Dorian, tirait non plus des carreaux mais de petites lames acérées.[5]

Utilisations[]

Discrétion[]

Moins puissante que le pistolet caché, l'arbalète permettait d'éliminer efficacement et silencieusement des ennemis à portée d'une vingtaine de mètres. Sa facilité d'utilisation offrait la possibilité à Ezio Auditore de tirer ses carreaux tout en étant perché sur une poutre.[2][6]

Contrairement au pistolet caché, qui attirait immédiatement les gardes après le coup de feu, l'arbalète n'alertait les gardes que s'ils découvraient la victime.[2][6]

Combat[]

Pratique à distance, l'arbalète pouvait l'être tout autant en combat rapproché. Il était possible de tirer à courte portée et de contrer ses ennemis en s'en servant comme une arme contondante. Aussi puissante soit l'arbalète, son temps de rechargement s'avérait cependant gênant lors d'un combat.

Arbalétriers et cavaliers préféraient souvent l'arbalète à l'arme blanche. Ezio pouvait désarçonner les gardes de leurs montures l'arbalète à la main, comme il le ferait également avec une épée.[2]

Notes[]

  • Il était prévu qu'Altaïr ait une arbalète dans Assassin's Creed, mais celle-ci fut retirée pour des raisons de cohérence historique.
    • Des arbalètes figurent pourtant dans la mémoire "Le gardien du Mentor" d'Assassin's Creed: Revelations, alors que celle-ci prend place en 1189.
    • De même, l'arbalète apparaît dans la version mobile d'Assassin's Creed. Elle y est bien sûr utilisée afin d'éliminer des ennemis à distance, mais aussi pour déclencher certains mécanismes et tirer sur des appliques murales pour allumer des torches. Les munitions étaient rechargées dans des zones particulières.
  • Dans les premiers trailers et images promotionnelles d'Assassin's Creed: Brotherhood, l'arbalète d'Ezio est la même que celle des arbalétriers.
  • Dans Assassin's Creed: Revelations, plus d'un carreau est nécessaire pour éliminer un almograve byzantin et un janissaire ottoman. Curieusement, les Apprentis Assassins les exécutaient d'un seul carreau.

Galerie[]


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