Wiki Assassin's Creed
S'inscrire
Advertisement
Wiki Assassin's Creed
AssassinsAC2iconACDiconACREiconACRebiconRNbookiconACN Icône
« Quand j'étais enfant, on nous apprenait que les nobles étaient justes et bons. Et je le croyais... Mon père était un simple cordonnier et ma mère une servante ; mais moi, j'aspirais à autre chose... J'ai longtemps étudié. J'ai persévéré, mais les nobles ne m'ont jamais accepté. Il faut croire que pour appartenir à leur monde, il faut y être né. »
– Antonio critiquant la société vénitienne, 1486.[src]

Antonio de Magianis (1443 – NC) était un membre de la Confrérie des Assassins italiens et le chef de la Guilde des voleurs de Venise[1].

Né au sein d'une famille pauvre, Antonio ne put jamais atteindre ses rêves d'une vie riche et fonda une guilde de voleurs. Les Voleurs de cette guilde ne s'attaquaient qu'aux riches. Chez les Assassins, il se rendit aussi compte que les Templiers étaient pour la plupart des nobles ou de riches citoyens[1].

Il rencontra Ezio Auditore da Firenze en 1481, et les deux hommes tissèrent rapidement une forte amitié. Ils travaillèrent ensemble afin de contrecarrer les plans des Templiers, éliminant notamment Emilio Barbarigo et mettant au jour un complot visant le doge Giovanni Mocenigo mais ne parvenant malheureusement pas à empêcher son assassinat. Ils parvinrent malgré tout à le venger en tuant Carlo Grimaldi[1].

Les années suivantes, il collabora toujours avec Ezio, notamment en l'aidant à assassiner le nouveau doge Marco Barbarigo, puis l'envoyant rencontrer Bartolomeo d'Alviano pour tuer Silvio Barbarigo[1].

Biographie[]

Jeunesse[]

Né en 1443 au sein d'un foyer très modeste, Antonio apprit à se débrouiller seul. Entre les sessions d'apprentissage avec son père, Antonio apprit seul à lire et à écrire. Doué, il tenta d'intégrer l'Université de Padoue, mais son faible rang social lui en ferma les portes. Il essaya également d'intégrer d'autres universités en Italie et en Europe, mais ne subit jamais que des échecs. Réalisant que les portes de ses grandes ambitions lui seraient à jamais fermées, il se fit voleur. En 1469, le recteur de l'Université de Padoue fut mystérieusement cambriolé...[1].

Finalement, Antonio trouva sa voie dans les idéaux de la Confrérie des Assassins, et il mit sur pied une Guilde des Voleurs à Venise. Il fixa un code d'honneur strict : seuls les riches étaient volés. Antonio considérait sa guilde plus comme une entreprise qu'un syndicat du crime. En 1475, une jeune orpheline du nom de Rosa tenta de voler Antonio. Il la prit sur le fait, et, plutôt que de la livrer à la garde, il la prit sous son aile et la forma[1].

Infiltration du palais[]

« Ce combat n'est pas le tien, mais nous avons le même but. »
– Antonio s'assurant du soutien d'Ezio, 1481.[src]
ACII Un accord gagnant-gagnant 1

Antonio accueillant Ezio

En 1480, Ezio Auditore arriva à Venise dans le but d'assassiner le marchand et Templier Emilio Barbarigo. Lorsqu'il approcha du Palais de la Soie, demeure de Barbarigo, il surprit un petit groupe de voleurs qui tentait d'attaquer le palais. Malheureusement, leur tentative échoua, et Rosa fut blessée à la cuisse. Réagissant promptement, Ezio parvint à amener Rosa à la Guilde, où Antonio s'affaira à panser la plaie, sous les injures de sa protégée[1].

Une fois celle-ci hors de danger, Antonio prévint Ezio qu'il était au fait de ses actions en Toscane grâce aux guildes locales. Il le congratula pour ses actions, notant tout de même une certaine impulsivité chez le jeune homme. Antonio était aussi au courant des intentions d'Ezio concernant Emilio, mais il avertit l'Auditore qu'il leur faudrait échafauder un nouveau plan pour préparer l'assassinat, et qu'ils manquaient de fonds[1].

Antonio avertit également Ezio de la présence de trois traîtres à la Guilde, qui revendaient des informations à Emilio, et il demanda leur élimination. Ceci fait, Antonio conseilla à Ezio d'aller parler aux autres membres de la Guilde, afin de les aider pour hâter les préparatifs de l'attaque.

ACII Tout doit disparaître 2

Antonio détaillant le déroulement de l'attaque

La préparation s'étala sur quatre années, et lorsque la dernière étape - l'élimination d'archers aux abords du palais - fut achevée, Antonio réunit Ezio, Rosa et Ugo. Ezio se chargerait de prendre la vie d'Antonio et de ses gardes du corps, tandis que les voleurs ouvriraient les portes pour Antonio une fois la mission accomplie[1].

La mission fut un succès et Antonio entra triomphalement dans l'ancienne résidence d'Emilio. Il demanda à ses hommes et femmes de restituer les biens qu'Emilio s'était accaparé aux gens du quartier, et il remis une récompense monétaire à Ezio. Celui-ci lui demanda également des renseignements sur un dénommé Carlo, qui s'était entretenu avec Emilio peu avant la mort de ce dernier. Antonio lui révéla qu'il s'agissait de Carlo Grimaldi, un membre du Conseil des Dix. Ezio quitta ensuite le palais, devant assister à une réunion. Profitant de la mort d'Emilio, Antonio fit du palais le nouveau quartier général de sa guilde[1].

L'assassinat du Doge[]

Ezio: "Carlo Grimaldi et les Barbarigo se sont ligués avec celui que l'on appelle l'Espagnol. Ils projettent d'assassiner le Doge et de le remplacer par l'un des leurs. Toute la cité de Venise – et sa flotte – seraient à leur botte."
Antonio: "Et ils me traitent de criminel..."
– Antonio apprenant que les Templiers complotaient contre le doge, 1486.
ACII Qui ne risque rien n'a rien 7

Antonio, Ezio et Leonardo réfléchissant à un moyen d'infiltrer le palais ducal

Ezio découvrit quelques jours plus tard que Carlo Grimaldi projetait d'empoisonner le doge Giovanni Mocenigo pour le remplacer par le Templier Marco Barbarigo. Ezio informa rapidement Antonio des viles intentions de Grimaldi, et les deux firent rapidement route jusqu'à la basilique Saint-Marc pour trouver un point d'entrée. Après avoir analysé toutes les entrées possibles, ils ne purent trouver un point d'entrée viable[1].

Fou de rage, Antonio s'exclama que seuls les oiseaux seraient capable de pénétrer dans l'enceinte. Ezio s'illumina, et se dirigea vers l'atelier de son ami Leonardo da Vinci pour lui demander son aide[1].

Peu après, Antonio rejoignit Ezio à l'atelier, et fut présenté à Leonardo. Anxieux, Antonio avertit Ezio que Carlo était en possession du poison, et qu'il ferait mieux de se hâter pour sauver la vie du Doge. Ezio essaya donc de manœuvrer correctement la machine volante de Leonardo, mais il s'écrasa quasi immédiatement[1].

Frustré que la machine n'ait pas volé bien loin, Leonardo fut incapable de fournir une explication permettant d'allonger la durée de vol. Toutefois, il jeta un papier au feu, et il remarqua que, grâce à la chaleur, il s'éleva légèrement. Il expliqua qu'en allumant des feux un peu partout sur le trajet, la machine s'élèverait plus loin. Antonio chargea donc ses voleurs d'allumer les feux[1].

Ezio élimina les gardes pour permettre l'allumage des feux, puis il retrouva Antonio et Leonardo au sommet d'un campanile, d'où il put voir les différents feux. Antonio leur fit part de son anxiété, et il souhaita que l'entreprit réussît, car le temps commençait à manquer[1].

Le Carnaval[]

« J'avais tort de douter comme je l'ai fait. Après tout, nous verrons bien ce qu'il en ressortira... »
– Antonio à Ezio, 1486.[src]
ACII Demoiselles en détresse 1

Antonio présentant Ezio à Teodora

Après l'échec de la mission et la mort du Doge, Antonio et Leonardo se trouvèrent une amie commune, et Leonardo informa Ezio de l'endroit où il pouvait trouver son ami voleur. Ezio se rendit à la Rose de la Vertu. Il retira son masque de carnaval pour qu'Antonio le reconnaisse, puis il fut présenté à Teodora Contanto[1].

Les trois commencèrent à échafauder un plan visant à tuer le nouveau Doge, Marco Barbarigo. Mais avant qu'ils aient pu en parler en détail, un homme surgit d'une des chambres après avoir tué une courtisane et lui avait volé sa bourse. Teodora demanda froidement à Ezio de tuer le meurtrier, ils attendirent son retour[1].

Lorsqu'Ezio fut de retour, ils reprirent leur discussion, laissant les courtisanes pleurer sur la perte des leurs. Ils en vinrent à la conclusion qu'Ezio devait gagner un masque d'or pour assister à la fête du Doge et le tuer[1].

Ils accompagnèrent Ezio jusqu'à Squero di San Trovaso, où Ezio participa et remporta plusieurs épreuves haut la main, parvenant même à mettre le serviteur de Marco, Dante Moro au tapis. Malheureusement, le maître de cérémonie, aidé par une bourse de florins, déclara Dante vainqueur[1].

De retour à la Rose de la Vertu, Ezio décida de tuer Dante pour récupérer le masque, mais Antonio intervint. Il parvint à convaincre le jeune homme de l'épargner, car Marco annulerait la fête. Finalement, Ezio lui déroba le masque et assassina Marco avant de revenir, sous les acclamations d'Antonio[1].

Obtention de la Pomme[]

« Sur le moment, c'est un peu douloureux. La vie est ainsi faite... »
– Antonio en marquant l'annulaire d'Ezio, 1488.[src]

Ezio fit de nouveau appel à Antonio lorsqu'il cherchait à éliminer Silvio Barbarigo et Dante Moro. Antonio lui présenta le nouveau Doge, Agostino Barbarigo, frère de feu Marco Barbarigo, qui l'informa que Silvio était retranché dans l'arsenal de Venise[1].

Ezio demanda si le Doge pouvait l'en déloger, mais tant que le Conseil des Quarante-et-un n'avait pas officiellement entériné sa nomination, il ne pouvait rien faire. Sur les conseils d'Antonio, Ezio rendit visite à Bartolomeo d'Alviano[1].

ACII Plus on est de fous 10

Antonio marquant l'annulaire d'Ezio

Deux ans plus tard, les Assassins apprirent que Rodrigo Borgia, Grand Maître Templier, allait obtenir une Pomme d'Éden. Lorsque les Assassins se rendirent au point de rendez-vous, ils trouvèrent Ezio en pleine bataille. Certains, dont Antonio, vinrent lui prêter main forte, tandis que d'autres restèrent en retrait[1].

Une fois Rodrigo mis en déroute, ils révélèrent tous leur vraie nature, au plus grand étonnement d'Ezio, et lui donnèrent rendez-vous au sommet d'un campanile. Là, le jeune homme fut intronisé dans la Confrérie, et son annulaire fut marqué par Antonio. Puis ils effectuèrent tous un saut de la foi[1].

L'Inquisition[]

« Santángel a contacté la Guilde des voleurs depuis l'Espagne. Ensuite, il m'a expliqué la situation. C'est là que je t'ai sollicité. »
– Antonio à Ezio, 1491.[src]
Atteindre la Guile

Ezio, Antonio et Santángel à Venise

En 1491, Antonio fut contacté par Luis de Santángel, lui demandant d'effectuer une tâche pour lui. Antonio préféra assigner la tâche à Ezio, qui était alors connu comme l'homme le plus dangereux d'Italie. Puis, Antonio lui expliqua que Luis cherchait une protection pour lui et son ami Christophe Colomb[2].

Ezio refusa d'abord, mais se ravisa lorsqu'il apprit que Colomb devait rencontrer Rodrigo Borgia à Venise. Il accompagna donc le Génois jusqu'à son point de rendez-vous, mais il découvrit que la rencontre était en fait un piège. Il retourna voir Antonio et Luis et les en avertit[2].

Antonio informa ensuite Ezio de l'endroit où se trouvait Luis, et les deux hommes discutèrent. Antonio mit les deux hommes en relation avec la guilde des voleurs de Barcelone, puis ils s'embarquèrent pour l'Espagne[2].

Voyage à Rome[]

Mario: "Pendant des années... pendant toutes ces années... nous avons cherché des réponses."
Antonio: "L'Espagnol en sait peut-être autant que nous. Si c'est le cas... s'il trouve le moyen d'accéder au Sanctuaire... en comparaison, le pouvoir de la Pomme nous semblera insignifiant."
– Antonio s'exprimant à la Villa, 1499.
ACII Une croix sur la carte 5

Teodora et Antonio décidant de passer à l'action

En 1499, Antonio se joignit aux autres Assassins à la Villa Auditore de Monteriggioni pour échafauder un plan en vue de tuer l'Espagnol. Ezio utilisa le pouvoir de la Pomme pour localiser le Sanctuaire. Lorsqu'ils s'aperçurent qu'il se trouvait à Rome, ils décidèrent de s'y rendre, afin de créer une diversion pendant qu'Ezio infiltrerait la chapelle Sixtine.

Personnalité[]

Antonio était un homme d'honneur et de justice. Ayant lui-même grandi dans un milieu démuni, il instaura un code simple: seuls les citoyens riches et corrompus étaient volés.

Il pensait que les voleurs, les courtisanes et les mercenaires étaient les vrais héros de la société, et il avait une grande aversion envers les classes nobles.

Il était digne de confiance, toujours prêt à donner un coup de main en cas de besoin. Mais il était aussi facilement colérique et agité lorsque les plans qu'il prévoyait ne se déroulait pas comme prévu ou lorsque lui et ses alliés n'arrivaient pas à résoudre un problème.

C'était un chef aimant et protecteur, en particulier envers Rosa. Il fit toujours de son mieux pour assurer la protection de la Guilde, ce qui amena ses voleurs à l'admirer et le respecter.

Galerie[]


Advertisement