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Antonio Maffei de Volterra (1450 – 1478) était un moine florentin employé par Lorenzo de' Medici, et l'un des conjurés Pazzi qui tenta d'assassiner Lorenzo et son frère, Giuliano.

Biographie[]

Jeunesse[]

Antonio Maffei est né en Toscane, dans la ville de Volterra, en 1450. En 1472, il assista au pillage de Volterra par des mercenaires florentins, et tint Lorenzo de' Medici pour responsable. C'est ainsi qu'il rejoignit l'Ordre des Templiers pour assouvir sa vengeance contre lui[1].

Aider les Templiers[]

« Mon père, n'oubliez pas. Vous nous devez votre silence. Les secrets qui sont nés ici doivent mourir ici. Personne ne doit connaître le contenu de cette lettre. »
– Uberto Alberti à Antonio, s'assurant du silence du moine, 1476[src]

En 1476, Giovanni Auditore da Firenze, un Assassin allié aux Medici, intercepta une lettre de conspirateurs ayant participé à l'assassinat du duc de Milan Galeazzo Maria Sforza. Giovanni ramena la lettre à Florence depuis Venise, où il informa à Lorenzo et à Uberto Alberti, le Gonfaloniere de la ville, de sa découverte[2].

Uberto remarqua immédiatement que la lettre portait le sceau des Barbarigo, et que son contenu était crypté par un code particulier. Il détermina que la déchiffrer prendrait plusieurs heures, puis la donna au père Maffei afin que le moine en décode le contenu[2].

Plus tard dans la nuit, Antonio donna la transcription à Uberto, qui le congratula pour son travail d'orfèvre, puis lui demanda d'aller chercher Giovanni. Avant qu'il ne parte, Uberto fit jurer le moine sur son silence, et de n'informer personne du contenu de cette lettre, affirmant que le moine devait ce silence à l'Ordre des Templiers[2].

Tandis que Giovanni arrivait, Antonio Maffei complétait une copie de la lettre. Uberto affirma qu'ils avaient été incapables de la déchiffrer, et dès que le père Maffei eut terminé le duplicata, Uberto la donna à Giovanni pour qu'il la délivre à Rome, qui était sa destination originale[2].

Plus tard dans l'année, après l'échec de Giovanni à capture le Grand Maître Templier Rodrigo Borgia, il rentra chez lui, à Florence. Tandis que sa femme pansait ses sévères blessures, le père Maffei approcha de la demeure des Auditore avec une escorte de gardes armés, demandant à entrer dans la résidence pour capturer l'Assassin. Cependant, Giovanni demanda à son fils aîné, Federico, de retarder le moine, ce qui lui permit de s'échapper à travers un passage secret. Parvenant finalement à entrer, Antonio fut passablement irrité de découvrir la fuite de Giovanni, et quitta les lieux, amer[2].

Conjuration des Pazzi[]

Le 25 avril 1478, Maffei participa à une réunion avec les autres conspirateurs Templiers dans les catacombes courant sous Santa Maria Novella. Les conjurés discutaient de leur plan visant à éliminer les Medici pour prendre le contrôle de la cité. Même si Antonio lui-même ne parla pas, il ne fit absolument aucune objection à aucun des commentaires de ses confrères Templiers à propos du complot. La réunion se termina quand tous les Templiers, Antonio compris, récitèrent la devise des Templiers puis quittèrent les lieux[1].

Comme prévu, les conjurés se répartirent autour de la cathédrale Santa Maria Novella le lendemain, et attendirent patiemment l'arrivée des Medici. Quand ceux-ci firent leur apparition, ils attendirent qu'ils gagnent lentement les marches de l'église, puis passèrent à l'attaque. En apercevant Giuliano, Bernardo Baroncelli se précipita vers lui, l'injuriant et le poignardant à plusieurs reprises, aux côtés de son compère Francesco de' Pazzi[1].

Lorenzo, entendant les cris des conjurés, se retourna pour découvrir son frère agressé. Au moment où il allait s'élancer à son aide, Stefano da Bagnone poignarda Lorenzo dans la nuque avec une petite dague. Lorenzo blessé, et momentanément déstabilisé, Antonio essaya de frapper à son tour le Magnifique, et lutta brièvement avec lui. Lorenzo finit cependant par prendre le dessus, et Antonio fut poussé au sol. Lorenzo se reprit et dégaina alors une épée, faisant s'enfuir Stefano et Antonio à l'intérieur de l'église[1].

Mort[]

« Antonio Maffei a trouvé refuge au sommet du plus haut monument de la ville. Cet homme décoche autant d'oraisons que de flèches ; il est évident qu'il n'a plus toute sa tête. »
– Un mercenaire à l'Assassin Ezio Auditore, 1478[src]
ACII Crieur public 3

Ezio assassinant Antonio Maffei

Après l'échec des Templiers à Florence, Maffei trouva refuge dans la ville de San Gimignano, au cœur de la campagne toscane. Il prit alors position au sommet d'une des plus grandes tours de la ville, et commença à prêcher des textes bibliques, tandis qu'il ordonnait à ses archers d'éliminer tout intrus[1].

Cependant, le fils de feu Giovanni Auditore, Ezio, arriva en ville plus tard dans l'année. Ezio parla brièvement avec l'un des mercenaires de son oncle, qui l'informa de la situation d'Antonio. Muni de ces informations, Ezio débuta son ascension au son des prêches d'Antonio[1].

Atteignant le sommet de la tour, Ezio élimina furtivement les archers qui y patrouillaient. L'Assassin monta ensuite sur une petite plateforme, où il engagea un duel avec Maffei. Malgré ses provocations frénétiques et ses sermons religieux, Maffei ne fut pas capable de tenir tête à Ezio, qui poignarda le moine avec sa Lame secrète. Dans ses derniers mots, Antonio tenta de résister une dernière fois à l'Assassin, puis l'insulta d'être un démon, avant d'expirer[1].

Personnalité[]

ACII Des loups déguisés en brebis 6

Antonio regardant Stefano da Bagnone poignarder Lorenzo

Antonio était quelqu'un de très pieux qui invoqua très souvent l'aide de Dieu pour l'aider et le protéger. À San Gimignano, il hurla sur la foule qu'à cause de leur manque de foi, ils avaient fait venir un démon, en l'occurrence, ledit démon était Ezio. Il appela les citoyens à prier pour faire disparaître l'Assassin[1].

Ses croyances restèrent imprégnées en lui jusqu'à sa mort, où, même sur son lit de mort, il évoqua le démon et le Seigneur. Comme les autres conspirateurs, il effectuait les ordres aveuglément, sans remettre en cause la bonté des actes perpétrés. Il acquiesçait à tout ce que disait les autres Templiers, et resta muet lors des diverses réunions auxquelles il participa[1].

Avant de mourir, Antonio combattit Ezio en duel, se moquant de l'Assassin. Mais, n'étant pas un bon bretteur, il fut facilement vaincu par Ezio. Cet acte de bravoure fut une exception ; sa fuite après la tentative d'assassinat de Lorenzo montre sa lâcheté[1].

Notes[]

  • Historiquement, après la tentative ratée d'assassinat contre Lorenzo, Antonio trouva refuge à la Badia Fiorentina, en face du Palazzo Pazzi. Néanmoins, il fut retrouvé et pendu au fenêtres du Palais de la Seigneurie.
  • Dans le jeu, lorsqu'Antonio combat contre Ezio, il manie un Schiavone alors que dans le roman, il se bat avec une Dague.
  • Dans Assassin's Creed: Lineage, Antonio ne parle pas.

Galerie[]



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