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« Se battre aux côtés d'un homme aussi assoiffé de richesse et de gloire est une tâche ingrate, Edward. Et j'ai fini par comprendre que les Assassins – et leur Credo – offraient un chemin plus honorable. »
– Adewalé sur ses motivations vis-à-vis de la Confrérie, 1721[src]

Adewalé (1692 – 1758) était un ancien esclave reconverti à la piraterie et plus tard un membre de la Confrérie des Assassins[1]. Il est le père de Babatunde Josèphe, le grand-père de l'Assassin haïtien Eseosa, et un ancêtre de Milton Jones[2].

Au début du XVIIIe siècle, Adewalé fut le quartier-maître d'Edward Kenway à bord de son brick, le Jackdaw[1], avant de prendre lui-même la barre de son propre navire, le Victoire, puis plus tard, de l'Experto Crede en 1735. Cette même année, il mit momentanément sa vie d'Assassin de côté afin d'assister la Rébellion des Marrons de Saint-Domingue[3].

Durant la durée de son dévouement à la Confrérie et donc jusqu'à sa mort, il fut connu comme l'un des plus fameux et redoutables Assassins d'Amérique de son époque [4].

Biographie

Origines et rencontre avec Edward Kenway

« Je suis né à Trinidad, esclave dès mon premier souffle. »
– Adewalé sur sa jeunesse, 1715[src]

Né en 1692 de parents ogoni esclaves à Trinidad, une île aux mains des Espagnols, Adewalé a toujours connu l'oppression que subissaient les travailleurs dans les plantations, et son rêve de liberté ne cessait de le hanter. Toutefois, la vie de fugitif était difficile et périlleuse, et Adewalé n'aurait jamais songé à vivre une telle existence.

Heureusement, une chance unique de s'échapper s'offrit à lui en 1708, à l'approche de son seizième anniversaire, lorsque des pirates attaquèrent sa plantation. Il saisit l'occasion et transporta une caisse de sucre dans l'une des chaloupes à bord desquelles les boucaniers avaient débarqué. Étonnés de voir un esclave parmi eux, les forbans lui furent cependant reconnaissants de son aide et l'accueillirent au sein de l'équipage. Adewalé navigua pendant de nombreuses années avec ce premier groupe d'hommes, apprenant rapidement la vie en mer et heureux de développer ses compétences et de vivre ses passions. Et si son existence parmi les boucaniers ne fut pas exempte du racisme si répandu à l'époque, il le prit plus comme une occasion de s'affirmer que comme une brimade. Cependant, en 1715, le navire sur lequel il se trouvait heurta un banc de sable près du port de La Havane. Les boucaniers tentèrent désespérément de dégager leur navire, puis l'abandonnèrent à l'approche d'un galion espagnol. Mal leur en prit, ils furent dévorés par des requins-bouledogues. Adewalé resta à bord et attendit.

Découvert, il fut emmené à La Havane pour interrogatoire et inspection, et les autorités locales décidèrent de l'envoyer en Espagne où, parlant couramment l'anglais, l'espagnol et le français, il aurait fait un excellent interprète. Quelques semaines plus tard, il fut embarqué à bord d'un des galions constituant la Flotte du Trésor espagnol en partance pour Séville.

ACIV La flotte au trésor 1

Adewalé enchaîné aux côtés d'Edward Kenway

Il rencontra Edward Kenway à son bord. Tous les deux enchaînés dans la cale côte à côte, ils réussirent à se libérer puis récupérèrent des armes et éliminèrent tous leurs geôliers. Malgré la tempête, ils réussirent à délivrer des compagnons pirates d'infortune sur plusieurs navires de la flotte et en capturèrent finalement un dernier auquel Edward prit le commandement.

Pour s'enfuir, Adewalé préféra s'emparer d'un brick nommé l'El Dorado, ce qui s'avéra plus compliqué que prévu, une violente tempête s'étant abattue sur la flotte. Ils parvinrent à s'échapper, tandis que les onze autres navires furent engloutis par les vagues[1].

Piraterie

Edward: "Tu as raison, aucun de ces hommes ne voudrait de toi pour capitaine. Alors, quelle place pourrait compenser un tel manque de clarté ?"
Adewalé: "La place de quartier-maître. Rien de moins."
– Edward Kenway et Adewalé assumant leurs rôles respectifs à bord du Jackdaw, 1715.
ACIV On embauche 2

Edward présentant Adewalé à Hornigold et Thatch

Possédant désormais un navire, qu'Edward rebaptisa le Jackdaw, Adewalé et Edward firent cap vers Nassau, une ville habitée et gouvernée par des personnes de leur espèce. À leur arrivée, Edward lui présenta Benjamin Hornigold et Edward Thatch et ils firent ensemble la connaissance de James Kidd, avant de remonter à bord afin de mettre en place un équipage fraîchement recruté par Edward.

Lors de son séjour sur le Jackdaw, Adewalé répondait à son capitaine avec zèle, s'assurant toujours de la bonne condition du navire, de l'organisation de l'équipage et souvent, il n'hésitait pas à signaler les lieux importants, les îles, navires, ou zones de harponnage à son capitaine. Néanmoins, avec le temps, il fut déçu du comportement de celui-ci, car Edward était davantage attiré par la quête de richesse que par les idéaux démocratiques de la République des pirates.

En 1720, ces aspirations furent mises à l'épreuve lorsque le capitaine Kenway partit à la rencontre du célèbre et redouté Bartholomew Roberts. Adewalé n'avait jamais eu confiance en lui et espérait qu'Edward en arriverait à la même conclusion avant qu'il ne soit trop tard. Malheureusement, l'instinct d'Adé ne l'avait pas trompé. En l'absence d'Edward, les nombreux hommes d'équipage de Roberts attaquèrent le Jackdaw dans l'espoir de s'en emparer. Adé prit le commandement du brick et alla le mettre en sûreté, regrettant la perte de son capitaine mais certain d'avoir pris la bonne décision[1].

Engagement dans la Confrérie des Assassins

Edward:"Où va-t-on mettre le cap... Tu t'en vas ?"
Adewalé:"Aye, Edward. Compte plus sur moi pour te suivre. [...] Quand ton cœur et ton esprit seront prêts, va voir les Assassins. Je pense que tu comprendras."
– Edward Kenway et Adewalé, au sujet du changement de vie de ce dernier, 1720.

Adewalé avait rencontré les Assassins pour la première fois en 1716, lorsqu'Edward leur avait rendu visite dans leurs quartier général de Tulum à la demande de James Kidd. Il respectait ces personnes voulant se battre pour plus qu'eux-mêmes.

Ce ne fut qu'en 1720 qu'Adé se résolut à aller rencontrer Ah Tabai dans le quartier général des Assassins caribéens à Tulum. Là, il discuta longuement avec le vieux Mentor et lui posa d'innombrables questions au sujet de son ordre. Ayant beaucoup apprécié ses réponses, Adé se joignit aux Assassins puis entreprit d'échafauder un plan pour retrouver son ancien capitaine.

ACIV Delirium 12

Adewalé encourageant Edward à rendre visite aux Assassins

Il s'écoula plusieurs mois avant qu'Adewalé et les Assassins apprennent qu'Edward Kenway croupissait dans une prison de Port Royal, où se trouvaient également Mary Read et Anne Bonny. Adé et Ah Tabai décidèrent d'aller les libérer. Après leur évasion (couronnée d'un succès tragique), Adé remit le Jackdaw intact au capitaine Kenway et l'invita à rendre visite aux Assassins dès qu'il le pourrait. Il lui confirma sa démission, disant que travailler avec quelqu'un d'aussi avide que lui ne l'intéressait plus.

Peu après son arrivée, Edward le rejoignit, et mentionna son éventuelle adhésion à l'Ordre des Assassins. Ensemble, ils repoussèrent une attaque des Templiers sur la plage de Tulum.

Deux années plus tard, Adewalé et Ah Tabai voguèrent vers l'Observatoire, où Edward s'était rendu afin de mettre fin aux jours du Grand Maître des Templiers, Laureano de Torres y Ayala. À leur arrivé, ils retrouvèrent le vieil homme mort, et Edward se tenant près de la sphère armillaire de l'Observatoire, le Crâne de cristal qui la faisait fonctionner en main.

Adewalé, Ah Tabai, Anne et Edward se retrouvèrent quelque temps après sur Great Inagua. Adewalé y informa Edward que l'une de ses cibles, Woodes Rogers, avait survécu à ses blessures et était rentré en Angleterre. Avant que lui-même ne s'apprête à y faire route avec sa fille, Edward offrit son manoir aux Assassins, en compensation du malheur qu'il avait causé à Tulum[1].

Naufrage à Saint-Domingue

Treize ans plus tard, en 1735, Adewalé était le capitaine du brigantin le Victoire. Il fut chargé d'éliminer un Templier et amiral français, dont le navire mouillait au large de Saint-Domingue. Le Victoire attaqua le galion français et le détruisit, avant qu'Adewalé ne découvre un paquet sur l'épave, destiné à Bastienne Josèphe. Peu après, le Victoire fut encerclé par la flotte française et se vit obligé de passer à travers une tempête pour semer ses poursuivants.

Bien que les Français n'étaient plus à leurs trousses, le Victoire fut englouti sous les vagues et Adewalé, qui passa par dessus bord, se retrouva échoué non loin de Port-au-Prince. De nouveau, il se retrouva confronté aux cruautés de l'esclavage, qui occupait une place importante dans la colonie française.

Un ennemi commun 4

Adewalé rencontrant Bastienne Josèphe

Alors qu'il devait trouver une certaine femme du nom de Bastienne Josèphe — à qui était destiné le paquet qu'Adewalé avait récupéré sur l'épave du navire Templier — il vit une esclave noire qui s'était échappé poursuivie par son contremaître français qui allait la tuer. Mais Adewalé trouva une vieille machette à canne à sucre et s'en servit pour assassiner le maître. L'esclave le remercia et indiqua où se trouvait Bastienne Josèphe, la propriétaire du bordel de Port-au-Prince, La Dame en Rose. En allant la retrouver, Adewalé se montra réticent à l'idée de lui tendre un colis Templier. Elle lui conseilla alors de s'adresser à un de ses contacts dans la plantation voisine, qui le mènerait à un certain Augustin Dieufort.

Adewalé suivit ses instructions et gagna l'accès au quartier général des Marrons, qui était pris d'assaut par des contremaîtres. Adewalé les élimina et s'assura qu'aucun ne s'échappe. Reconnaissant, Dieufort lui offrit un nouvel équipement qui l'aiderait à libérer tous les esclaves qu'il pourrait avant de retourner auprès de la Confrérie.[3]

Soutien à la rébellion des Marrons

Avec l'aide d'esclaves récemment libérés, Dieufort persuada Adewalé de s'emparer d'un négrier à quai, l'Experto Crede, afin de secourir les esclaves détenus à bord. Après y être parvenu, Adewalé s'appropria la navire et fit de Dieufort son quartier-maître, après lui avoir enseigné la navigation pour qu'il puisse prendre la barre de l'Experto Crede après le départ de l'Assassin.

FC Lever le voile 4

Adewalé déguisé en esclave

De retour auprès de Bastienne, celle-ci lui demanda d'infiltrer la demeure du Gouverneur Pierre de Fayet, afin de découvrir la raison pour laquelle le gouverneur était devenu si strict dans la mise en vigueur du Code Noir. Déguisé en esclave, Adewalé s'introduisit dans les jardins de son manoir, avant d'apprendre que le gouverneur avait embauché un scientifique nommé Louis Godin pour calculer la circonférence de la Terre, pour que la marine française surpasse facilement les autres puissances navales.

Adewalé était intrigué. En tant que marin, ce savoir sur la navigation le fascinait, et il savait très bien que si les Assassins obtenaient de telles informations, ils auraient l'avantage sur leurs rivaux Templiers. Bastienne, cependant, fut mécontente d'entendre qu'Adewalé n'avait pu rassembler assez de renseignements.

La colère de Bastienne ne fut heureusement que passagère. Afin d'aider les Marrons et de remplir sa promesse à Augustin, elle écrivit un faux manifeste comprenant les noms de trois esclaves savant lire et écrire, chargés de prendre des notes au sujet de l'expédition. Adewalé plaça ce manifeste à la place du véritable, avant de voir le navire marchand français, le Vautour, quitter le port. Ayant remarqué la flotte de pirates se préparant à lui tendre une embuscade, Adewalé fut contraint de défendre le Vautour en coulant les navires des boucaniers.[3]

À la poursuite du négrier

Deux ans après l'arrivée d'Adewalé à Saint-Domingue, les Français étaient déstabilisés face à la montée de la résistance et la disparition de leurs esclaves. Ils prolongèrent leurs couvre-feux, et leurs punitions seraient désormais plus sévères et fréquentes. Selon Adewalé, ce sacrifice était le prix à payer pour l'indépendance des Marrons. En colère, il quitta Port-au-Prince et prit le large à la recherche d'un négrier à aborder. Cette fois-ci, en revanche, l'escorte française du navire ouvrit le feu sur celui-ci, qui se mit alors à sombrer lentement.

FC Perdu corps et biens 5

Adewalé libérant les esclaves à bord du négrier

Adewalé sauta à son bord et secourut un maximum d'esclaves. Mais le navire coula et Adewalé dut remonter rapidement à la surface pour ne pas subir le même sort que les nombreux esclaves restés enchaînés.

Sur l'île voisine de Cumberland Bay, Adewalé aida Augustin et Bastienne à inhumer ces pauvres hommes. Adewalé était plus que jamais déterminé à mettre fin aux jours de de Fayet, déclarant que son Credo l'y contraignait, et que sa disparition redonnerait espoir aux générations de guerriers futures.[3]

L'assassinat de Pierre de Fayet

Le baroud d'honneur du marquis 7

Adewalé offrant le colis à Bastienne

En 1737, Adewalé localisa le gouverneur dans les jardins de son manoir, en train de torturer ses esclaves, espérant connaître l'emplacement de la cachette des Marrons et du libérateur d'esclaves - Adewalé. En s'approchant, l'Assassin se fit repérer et le gouverneur prit la fuite.

Malgré le nombre important de soldats français et contremaîtres à sa poursuite, Adewalé rattrapa le gouverneur et l'acheva avec le même fer à marquer qu'il avait précédemment utilisé sur ses esclaves.

Avec la mort de Pierre de Fayet, Adewalé se sentit obligé de quitter Port-au-Prince, ne voulant pas se mettre lui et les Marrons en danger. Avant de partir, il fit ses adieux à Bastienne et lui offrit enfin son colis. Il désira alors dévouer son énergie à son Credo et aux combattants pour la liberté.[3]

Affaires de famille

« Je sens quelque chose changer en moi. Je ne suis plus tout jeune. Je vouais mon énergie à ceux qui luttent pour la liberté. J'utiliserai ma foi en mon Credo pour les défendre, ainsi que tous ceux qui se battront avec moi. »
– Adewalé à Bastienne, 1737.[src]

Quelques années après le grand tremblement de terre qui ravagea Port-au-Prince en 1751, Adewalé revint aider ses amis de Saint-Domingue. Il retrouva Bastienne et fit la connaissance de leur fils Babatunde, un jeune homme autrefois agité mais qui gagna en sagesse quand sa mère lui parla de son père Assassin et du Credo. Adewalé accepta de rester et prit son fils sous son aile et le forma selon les traditions des Assassins. Babatunde eut également un fils, Eseosa, qui rejoignit lui aussi les Assassins, et qui joua un rôle majeur lors de la Révolution haïtienne[2].

Derniers combats

ACRO Témérité 6

Adewalé s'échouant au large de la Vieille Carrière

L'ancien pirate continua néanmoins à servir la Confrérie, effectuant notamment une mission aux côtés du jeune Assassin Liam O'Brien, pour qui il devint une figure éminemment respectée [5].

Il découvrit plus tard que le Maître Templier Lawrence Washington avait dérobé la boîte des Précurseurs au Mentor de la Confrérie haïtienne, François Mackandal et poursuivit le Templier en mer. Il parvint à suivre sa trace jusqu'à New York, où il le perdit. En 1752, sur suggestion de son fils, il rendit visite à Achilles Davenport, un vieil ami, également ancien élève d'Ah Tabai. Là-bas, il recueillit des provisions pour le peuple d'Haïti et avertit le Mentor colonial du vol de la Boîte[5].

Au plus fort de la guerre de Sept Ans, Adewalé apporta son soutien à l'Armée française, organisant plusieurs redoutables attaques contre la Royal Navy. Durant la bataille de Louisbourg, Adewalé tenta de détruire les navires britanniques venus en renforts en utilisant des brûlots, mais le HMS Pembroke parvint à les détruire, forçant le vieil Assassin à la déroute. Cependant, ses actions durant la bataille lui valut d'être ciblé par les Templiers[5].

Plus tard, la même année, l'Experto Crede engagea le combat contre le navire Templier Morrigan, commandé par l'ancien Assassin devenu Templier Shay Cormac. Dépassé, Adewalé fut contraint d'échouer son navire sur le sable de Vieille Carrière. Se préparant à son dernier combat, Adewalé fut confronté au fils de feu Edward Kenway, Haytham Kenway, devenu Grand Maître du Rite américain de l'Ordre des Templiers[5].

Tandis que les deux hommes s'invectivaient, Shay se faufila jusqu'à Adewalé et assassina le vieil homme. Dans son dernier souffle, Adewalé avertit Shay que sa mort ne ralentirait pas les desseins d'Achilles. Avant de trépasser, Adewalé se lamenta de la traîtrise de Shay, le qualifiant de monstre. Shay concéda que l'ancien pirate avait raison[5].

Babatunde eut un fils appelé Eseosa, en 1757, qui rejoignit aussi les Assassins et joua un rôle majeur dans la Révolution haïtienne[2].

Personnalité et caractéristiques

Né en esclavage, Adewalé était quelqu'un de sévère et d'endurci. Contrairement à son capitaine, Adéwalé était plus grave et moins effronté, tempérant les ambitions grandioses d'Edward par l'usage de la raison. Il n'était pas pour autant dépourvu d'humour, plaisantant notamment sur l'Observatoire en le surnommant "la folie du capitaine Kenway", en référence à l'acharnement d'Edward à trouver le temple. C'était aussi une personne humble, laissant Edward commander le Jackdaw malgré son inexpérience en tant que capitaine[1].

Si Adewalé choisit d'abord de se faire pirate, il découvrit sous le commandement d'Edward Kenway, qu'il manquait de conviction pour participer à une telle activité. Quand il se présenta aux Assassins, après la chute de Nassau, Adewalé fut réceptif à leur sagesse et à la noblesse de leur cause et n'eut de cesse de les servir consciencieusement[1].

À cause des traitements épouvantables dont il fut victime durant son enfance d'esclave, Adewalé critiqua toujours cette pratique et perdait souvent son sang-froid. Il refusa par exemple de coopérer avec Edward quand celui-ci fit affaire avec Laurens Prins, un négrier notoire. Il interdit également à Edward de tirer sur les navires négriers, soucieux de la vie des pauvres esclaves prisonniers des cales. Il eut aussi l'occasion d'être consterné par la façon imprudente et immorale dont procédait Charles Vane, en tirant aveuglément sur les navires négriers[1]. Il accorda aussi à Pierre de Fayet une mort lente et douloureuse, celui-ci traitant les esclaves comme des animaux[3].

Malgré les nombreux différends qui l'opposèrent à Edward, notamment sur l'égocentrisme du capitaine, Adewalé tint toujours Kenway en haute estime, et ce jusqu'à la fin de sa vie. C'est lui qui parvint à convaincre Edward d'intégrer les Assassins pour racheter ses erreurs passées[1]. Quand il fut confronté au fils d'Edward, Haytham, Adewalé lui exprima sa frustration de le voir devenir Templier, et qu'Edward en aurait pensé la même chose[5].

Équipement et capacités

« Tu as la marque d'un esclave, l'éloquence d'un lettré... les mains... d'un marin... et la capuche d'un Assassin. »
– Bastienne Josèphe, 1735[src]

Durant ses premières années de pirates, Adewalé apprit le nécessaire pour survivre à bord d'un navire, et fut formé au maniement de l'épée, devenant un habile épéiste, ainsi qu'au port des armes à feux.

Il possédait une grande connaissance de la vie sur un navire, plus grande que la plupart des autres marins, qui l'amenèrent jusqu'à la place de quartier-maître du Jackdaw. Il était aussi capable de piloter plusieurs navires avec une facilité exceptionnelle, sachant se dépêtrer des tempêtes et éviter les vagues scélérates.

C'était également un nageur accompli, capable de retenir sa respiration assez longtemps, et combattre des créatures maritimes dangereuses qui pouvaient le déranger lors de ses explorations sous-marines[3].

Quand il rejoignit la Confrérie caribéenne, ses talents s'améliorèrent. Formé par le légendaire mentor Ah Tabai en personne, il s'améliora considérablement en furtivité, combat, escrime, course libre, espionnage et vol. Il était capable d'utiliser toutes sortes d'armes, comme des lames secrètes, des épées, des pistolets, des couteaux de lancer, des haches, des fusils, des bombes fumigènes, des dagues à corde ou encore des sarbacanes.[3]

Grâce à sa formation, il est devenu habile en course libre, capable de se déplacer aisément dans des environnements urbains comme naturels, une compétence qu'il conserva jusqu'à la fin de sa vie[5].

Adewalé était un bretteur qualifié au corps-à-corps, se servant de son imposante carrure pour éliminer plusieurs ennemis à la fois, et parfois utiliser l'environnement à son avantage[3].

À Saint-Domingue, Adewalé se familiarisa à l'utilisation d'une machette et d'un tromblon, ainsi que de pétards. En 1752, il se servait d'un pistolet flintock et d'un couteau[5]. Il Il possédait aussi la Vision d'aigle[3].

Héritage

« C'est Adewalé. Un esclave qui s'est affranchi, avant de libérer ses frères par centaines. Il est l'incarnation vivante de notre Crédo. »
– Liam O'Brien à propos d'Adewalé, 1752[src]

Adewalé devint une figure légendaire au sein des Assassins, ayant aidé les confréries caribéennes et coloniales. Il participa activement à la rébellion des Marrons, recrutant des combattants parmi des esclaves qu'il libéra[5].

Adewalé, Babatunde et Eseosa sont tous trois des ancêtres de Milton Jones, un employé et donneur génétique pour le compte d'Abstergo Entertainment.[2]

Dernières paroles

ACRO Témérité 8

Les dernières paroles d'Adewalé

  • Shay: Pardonne-moi, Adewalé.
  • Adewalé: Tu oses demander mon pardon, petit ? C'est l'enfer qui t'attend, traître.
  • Shay: Je m'y rendrai la tête haute et la conscience tranquille.
  • Adewalé: Peu importe maintenant... Achilles a déjà ce qu'il recherche.
  • Shay: Je tuerai tous ceux qui tentent de le défendre, s'il le faut. Je ne peux pas le laisser réussir.
  • Adewalé: Tu... es devenu... un monstre, Shay.
  • Shay: Peut-être, oui.

Armes

Lors de sa courte carrière de pirate, Adewalé utilisa des sabres et des pistolets, il bénéficia à partir de 1735 d'un arsenal varié mais similaire à Edward :

Notes

  • Adewalé est une variante du prénom Adebowale signifiant "la couronne est de retour".
  • Il s'agit du second personnage jouable de la série n'ayant aucun lien de parenté avec Desmond Miles, la première étant Aveline de Grandpré, et le troisième étant Arno Dorian.
  • Il est le deuxième personnage jouable que l'on est ensuite amené à tuer, le premier étant Haytham Kenway.
  • Adewalé était trilingue. Il parlait couramment l'anglais, le français et l'espagnol.
  • Il était prévu qu'Adewalé soit né en Martinique, mais les scénaristes souhaitèrent rendre hommages aux origines trinidadiennes du doubleur original, Tristan D. Lalla.

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