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Mukhlis: "Il prend notre argent sans rien nous donner en retour, alors qu’autrefois la citadelle était le cœur de notre communauté. C’est d’elle que venait notre force. Elle qui nous guidait..."
Altaïr: "Et qui vous protégeait."
Mukhlis: "Cela aussi, oui. Tous ces bienfaits ont disparu avec vous, Altaïr, pour être remplacés par la corruption et la crainte."
Mukhlis et Altaïr évoquant la Confrérie d'Abbas, 1247.[1]

Abbas Sofian (1165 – 1247) était un Assassin syrien lors de la Troisième Croisade, et Mentor de la Confrérie levantine de 1227 jusqu'à sa mort, en 1247. Son règne fut une période de déclin, où la Confrérie était rongée par la corruption de son Mentor et où le Credo n'était plus vraiment respecté.[2]

Abbas grandit sans l'amour d'un père, celui-ci s'étant suicidé sous les yeux d'Altaïr Ibn-La'Ahad. Quelques temps plus tard, les deux jeunes furent formés ensemble par Al Mualim. Ils devinrent meilleurs amis, en venant à se considérer mutuellement comme des frères. Mais cette amitié vola en éclat lorsqu'Altaïr révéla ce qu'Abbas considéra comme la pire des trahisons : son père s'était en fait donné la mort sous ses yeux pour échapper à la honte.

Furieux, Abbas attaqua violemment son compagnon le lendemain, lors de l'entraînement, lui demandant de retirer les mensonges qu'il avait dit sur son père. Sous la contrainte, Altaïr se rétracta et avoua qu'il avait menti. Suite à cet incident, Abbas nourrit une haine infinie envers son ancien ami et il fut contraint de passer une année de plus sous la tutelle d'Al Mualim.

En 1191, après qu'Altaïr eut tué Al Mualim suite à sa trahison et voulut alors le brûler, Abbas s'y opposa fermement. Il provoqua une révolte et s'empara brièvement de la Pomme d'Éden mais, trop faible pour en supporter les pouvoirs, faillit y succomber, sauvé au dernier moment par celui qu'il maudissait tant.

Lorsqu'Altaïr, entre temps devenu Mentor de la Confrérie, partit vers la Mongolie afin de stopper l'avancée des troupes mongoles commandées par Gengis Khan, Abbas saisit l'occasion pour renverser le pouvoir en faisant assassiner Sef Ibn-La'Ahad, le fils d'Altaïr, et fit accuser de ce meurtre Malik Al-Sayf, à qui Altaïr avait confié les rênes de la Confrérie en son absence, et le jeta en prison.

Une fois débarrassé de Sef et Malik, Abbas prit le pouvoir et installa un conseil des Assassins, qu'il dirigea lui-même. Mais il ne tarda pas à prendre seul le pouvoir pour devenir le Mentor. Ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard, lorsqu'Altaïr, qu'Abbas avait pris le soin d'éloigner, fut de retour à Masyaf avec de nouvelles armes, que le règne tyrannique d'Abbas prit fin.

Biographie[]

Les jeunes années[]

Abbas Sofian naquit à Masyaf, en Syrie, en l'an 1166. Il était le fils d'Ahmad Sofian, membre de la Confrérie des Assassins. Il passa les dix premières années de sa vie en vivant avec son père, jusqu'en 1176[1].

Cette année là, durant le Siège de Masyaf par les Sarrasins, Ahmad fut capturé par ces derniers et avoua sous la torture qu'Umar Ibn-La'Ahad, le père d'Altaïr Ibn-La'Ahad était l'homme qui avait assassiné un noble Sarrasin. Ahmad fut relâché et Umar exécuté. Ahmad regretta par la suite cette dénonciation[1].

Les remords conduisirent Ahmad au suicide, qui se trancha la gorge devant le jeune Altaïr. On laissa croire à Abbas que son père avait quitté la Confrérie et il grandit avec l'intime conviction que son père reviendrait un jour[1].

Altaïr et Abbas commencèrent peu de temps après leur entraînement d'Assassins, sous l'enseignement d'Al Mualim. Les deux garçons développèrent une profonde amitié, se qualifiant même comme étant deux frères[1].

Quelques temps après, Altaïr commença à remarquer des changements dans le comportement d'Abbas, démoralisé par le souvenir de son père. Altaïr informa alors Abbas que son père s'était suicidé, en espérant que cette information allait lui apporter un peu de paix. Mais Abbas refusa de le croire[1].

Initiates Les Frères Ennemis

Altaïr et Abbas s'entraînant

Le jour suivant, durant l'entrainement au combat, Abbas demanda à l'instructeur Labib la permission d'utiliser de véritables épées. La permission fut accordée avec joie par l'instructeur. Néanmoins, Abbas attaqua violemment Altaïr au lieu de faire l'entraînement, en lui demanda pourquoi il avait menti à propos de son père[1].

Abbas et Altaïr furent punis durant un mois à la suite de cet épisode et l'apprentissage d'Abbas fut prolongé d'une année, sous les ordres d'Al Mualim, bien déterminé à punir cette preuve de manque de sang froid de la part du jeune Abbas.[1]

L'attaque de Masyaf[]

Altaïr: Quand je fermerai les portes, prenez les croisés à revers au village et repoussez-les vers les gorges.
Abbas: Tu n'as aucune chance !
Altaïr: Abbas. Obéis-moi.
–Altaïr et Abbas discutant de la marche à suivre durant l'attaque, 1189.
ACR Le gardien du Mentor

Altaïr et Abbas durant l'attaque de Masyaf.

Après ces événements, l'amitié qu'il y avait entre Altaïr et Abbas n'existait plus. À ses vingt-trois ans, Masyaf fut attaqué par des croisés Templiers dirigés par Haras, un apprenti Assassin sous couverture, qui avait trahi la Confrérie. Abbas se joignit aux autres Assassins afin de repousser les Templiers[3]..

Durant la bataille, Abbas croisa Altaïr et lui dit qu'il fallait se replier et qu'il était trop tard pour Al Mualim qui était alors pris en otage. Altaïr donna alors différents ordre à Abbas, que ce dernier suivi avec peu d'enthousiasme. Il était néanmoins obligé d'obéir, car Altaïr avait un rang plus élevé que lui[3].

Altaïr réussi à sauver Al Mualim et fut nommé au rang de Maître Assassin en récompense de son succès[3]. Abbas, guidé par sa haine et par sa jalousie, cracha aux pieds d'Altaïr. Altaïr et les autres lui ricanèrent au nez; ce fut le premier signe de l'arrogance du jeune Maître Assassin, qui allait nourrir la haine d'Abbas envers lui durant de longues années[1].

Responsable d'une Guerre Civile[]

« Pa-pardonne-moi... Je ne savais pas... »
– Abbas s'excusant d'avoir utilisé la Pomme, 1191.[src]

En 1191, Al Mualim entra en possession d'une Pomme d'Eden, un puissant artefact capable de contrôler l'esprit humain. Très vite, Al Mualim montra qu'il n'était pas assez fort pour comprendre et pour contrôler les pouvoirs de la Pomme et il devient alors corrompu par cette dernière[4].

Il se servit alors de la Pomme pour trahir les Assassins et pour contrôler l'esprit de ceux présents à Masyaf. En découvrant les liens de son Mentor avec les Templiers, Altaïr le tua[4].

Almualimcendre

Abbas, face à Altaïr brûlant la dépouille d'Al Mualim

Après la mort d'Al Mualim, Abbas se dirigea jusqu'aux portes de la forteresse, où il découvrit son rival tenant le cadavre du Mentor dans ses bras. Abbas, ouvertement méfiant et exigeant des explications, suivit Altaïr jusqu'à un bûcher funéraire ayant été disposé sur une falaise proche de la forteresse[3].

Alors qu'Altaïr mettait le feu au cadavre de son ancien Mentor, Abbas s'opposa à lui en lui rappelant qu'il était formellement interdit de brûler le cadavre d'un Assassin. Altaïr lui répondit qu'il ne fallait donner aucune chance à ce dernier de revenir et qu'il fallait donc brûler son corps à tout prix. Fou de rage, Abbas poussa Altaïr dans le vide, et vola la Pomme, le laissant en proie à des confrères Assassins perturbés[3].

Pendant qu'Altaïr devait faire face à de nombreux Assassins en colère, Abbas grimpa au sommet d'une tour de garde, et tenta de se servir de la Pomme, tout en regardant la guerre civile qu'il venait de créer. Il ne put résister à la tentation et il l'activa[3].

Néanmoins, l'esprit d'Abbas étant trop faible pour assumer les conséquences de ses actes, la Pomme commença à drainer la vie de son corps. Heureusement, Altaïr parvint à grimper au sommet de la tour et sauva Abbas. Ce dernier se confondit en excuse auprès de son pire ennemi[3].

Plus le temps passait et plus Altaïr gagna la confiance des autres Assassins. En conséquence, il fut nommé Mentor de la Confrérie, au grand dam d'Abbas. Sa haine envers Altaïr ne cessa alors de croître[1].

Coup d'état[]

Altaïr: Je suis le seul et unique Maître de cet Ordre, Abbas ! J'exige que le commandement et les Lois de la Fraternité me soient rendus sur le champ. C'est ainsi que les choses doivent être faites !
Abbas: Non. Plus maintenant.
–Altaïr et Abbas discutant du pouvoir d'Altaïr

Abbas continua de servir l'Ordre des Assassins durant de nombreuses années et ce même si le nouveau Mentor de la Confrérie était son ennemi juré. Néanmoins, après le départ d'Altaïr vers l'Est en 1217, Abbas commença a réunir du monde autour de lui afin de renverser le nouveau Mentor, Malik Al-Sayf. En 1225, Abbas débuta un coup d'État au sein de la Confrérie, dans l'objectif d'en prendre la direction[1].

Abbas ordonna à Swami, un de ses Apprentis faible d'esprit, d'assassiner Sef Ibn-La'Ahad, le plus jeune fils d'Altaïr et accusa Malik de ce meurtre. En conséquence, Malik fut immédiatement emprisonné. Sans véritable chef, un conseil fut créé pour diriger la Confrérie – en accord avec les principes de l'Ordre – et Abbas placé à sa tête[1].

Deux ans plus tard, en 1227, Altaïr, Maria et Darim revinrent à Masyaf, après dix années d'absence, et sans se douter des événements ayant eu lieu en leur absence. On informa ensuite l'ancien Mentor que Sef avait quitté Masyaf pour Alamut peu avant leur arrivée. Altaïr envoya Darim à Alamut sur-le-champ, et le lendemain, Altaïr et Maria firent face au conseil[1].

ACR Un nouveau régime 5

Abbas et Swami rencontrant Abbas

Pendant leur réunion, Abbas informa Altaïr que Sef avait été tué par Malik deux semaines auparavant, et que le Conseil avait été instauré peu de temps après son arrestation. Altaïr chercha à dissoudre cet inutile Conseil, mais on refusa de lui restituer les commandes de la Confrérie, Abbas arguant qu'Altaïr ne serait pas impartial sur la décision à prendre, le conseil ne souhaitant pas d'acte de vengeance[1].

Le lendemain, après avoir appris les véritables circonstances de la mort de son fils, il se rendit dans les donjons pour parler à Malik. Le découvrant extrêmement faible et visiblement emprisonné depuis bien plus longtemps que deux semaines, Altaïr comprit qu'il n'était pour rien dans la mort de Sef. Altaïr sortit Malik du donjon et le laissa aux soins de sa famille[1].

Altaïr décida alors d'affronter de nouveau Abbas, mais ce dernier réussi à tourner les Assassins contre lui en montrant la tête fraîchement coupée de Malik: d'après lui, Altaïr aurait décapité Malik pour se venger, preuve de la haine qui habitait celui-ci. En réalité, Malik fut tué sur ordre d'Abbas par son homme de main, Swami. S'en suivit un bref affrontement, qui provoquera la mort de la femme d'Altaïr, Maria Thorpe. Ce dernier et son fils Darim quittèrent alors la ville, chassés par les Assassins et par Abbas[3].

Fin de vie[]

Altaïr: Je ne t'ai pas menti. Toutes ces années, n'as-tu jamais douté ?
Abbas: Ne t'es-tu jamais demandé si un autre monde venait après celui-ci, Altaïr ? Bientôt, je le saurai. Et s'il en est un, je retrouverai mon père. Alors, le jour où ton heure sera venue, nous serons là tous deux pour t'accueillir.
–Les derniers mots d'Abbas
ACR Le retour du Mentor 10

Altaïr faisant face à Abbas

Vingt ans passèrent avant que les chemins d'Altaïr et d'Abbas ne se croisèrent de nouveau. Durant son règne, les Assassins se retranchèrent à l'intérieur de la forteresse, laissant les contrées alentours à la merci des bandits[1].

En l'an 1247, Abbas appris qu'Altaïr était de retour dans la région et qu'il allait tenter de reprendre le pouvoir. Avec l'aide du fils de Malik, Tazim Al-Sayf, Altaïr réussi à obtenir l'appui d'une poignée d'Assassins lui étant loyaux afin de renverser Abbas. Altaïr insista sur le fait qu'aucune goutte de sang ne devait couler, c'est pour cette raison qu'un bon nombre des partisans d'Abbas se joignirent à ses troupes[3].


Après de brefs affrontements, qui virent d'ailleurs la plupart des Assassins rejoindre Altaïr, Abbas fit face au vieil homme, au sommet des marches de la forteresse. Une fois de plus, Abbas refusa d'accepter la vérité entourant la mort de son père et ordonna à ses derniers hommes de tuer Altaïr. Le vieil Assassin leva alors le bras vers Abbas et lui tira dessus avec son Pistolet caché qu'il avait inventé[3].

Abbas s'effondra sur le sol et roula aux pieds d'Altaïr. Il lui confia alors qu'il souhaitait l'existence d'une seconde vie après la mort et qu'il espérait revoir son père dans l'Au-Delà afin de connaître la vérité entourant sa mort. C'est ainsi que mourut Abbas[3].

Héritage[]

En 2013, Abstergo Entertainment cherchait à utiliser Abbas pour sa propagande, le considérant comme un "meilleur" protagoniste qu'Altaïr et entamèrent des recherches pour trouver certains de ses descendants[5].

Personnalité et caractéristiques[]

« C'est l'Ordre que j'aurais défendu, Abbas. Et ne parle pas de défense quand tu as sacrifié tout ce pour quoi nous nous battons... En plus d'avoir sacrifié ma femme et mon fils sur l'autel de ta rancœur et de ton refus aveugle de la vérité. »
– Altaïr réflechissant aux actes d'Abbas peu avant sa mort, 1247[src]
ACR Le réveil du Mentor 10

Abbas manipulant la Pomme d'Éden

Abbas était étroit d'esprit. Il était néanmoins extrêmement obstiné et déterminé, et avait un sens de l'honneur très développé (c'est pour cette raison qu'il refusait d'ailleurs d'admettre le suicide de son père). Il pouvait devenir très agressif si jamais quelqu'un remettait en question son honneur ; ce fut d'ailleurs le cas d'Altaïr, qui lui avoua le suicide de son père. Cet événement brisa l'amitié que se portaient mutuellement les deux hommes.

Il avait néanmoins un très grand respect et une grande loyauté pour la Confrérie des Assassins. Nonobstant ce respect, il était tout à fait prêt à détourner les règles de la Confrérie afin de servir ses propres intérêts. Après la mort d'Al Mualim, Abbas accusa violemment Altaïr de ne pas respecter les règles de la Confrérie en brûlant le corps du vieil homme. Dès que les Assassins ont commencé à douter d'Altaïr, Abbas tenta de garder la Pomme pour lui seul.

Malgré son statut de Mentor, il n'était pas fait pour diriger les Assassins: tout ce qu'il désirait, c'était le pouvoir. Son désir de pouvoir corrompu la Confrérie.[3]

Notes[]

  • Abbas, signifie "austère" en arabe. Sofian signifie "dévoué".
  • Dans Assassin's Creed, Abbas possède ses dix doigts, alors qu'il est censé n'en posséder que neuf, le jeu se déroulant avant qu'Altaïr n'abolisse l'ablation de l'annulaire que nécessitait le port de la Lame secrète. Il en est de même pour la plupart des autres Assassins de Masyaf.

Galerie[]


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